Elle s’appelle Grâce Israëlla Kangundu, présidente de l’association congolaise des femmes de la presse (ACOFEPE). Lors de son intervention à la conférence-débat organisée, jeudi 02 mars 2023 à l’Université Révérend Kim par l’ONG leadership de la femme des médias(LFM), elle a appelé les femmes des médias à faire preuve de la fermeté et de cultiver le sens de responsabilité pour briser les stéréotypes de genre dans les médias.
«Il y a des hommes qui ont le stéréotype en eux. Pour eux, la femme est faite pour la cuisine. Or, ce n’est pas ça. Aujourd’hui, la société, le monde nous apprend que l’homme et la femme doivent travailler de manière égalitaire. Même la constitution nous le garanti, nous devons travailler ensemble. C’est comme ça que je dis aux femmes, considérez les hommes comme vos partenaires éternels, et non comme vos ennemis parce que nous sommes obligés de collaborer», a-t-elle indiqué
Dans ce même fil d’idées, Madame Grâce Israëllaa encouragé les participants, dont les étudiants désireux d’embrasser une carrière professionnelle dans le domaine du journalisme, de bien vouloir renforcer leurs capacités par des recherches, de cultiver l’art de parler en public. Cette manière de penser est une forme de préparation ou d’entrainement pour les femmes qui espèrent assumer les hautes fonctions.
«Nous avons créé un réseau de femmes idéales pour l’accès à la parole, parce qu’il faut libérer la parole à la femme. Ce n’est pas facile de parler devant les gens. Si vous voulez devenir leader, c’est à vous de devenir esclave de plaidoyer. Il faut savoir parler en public, il faut savoir parler devant les autorités sans avoir peur. Je pense qu’il y a une présidente des étudiants ici. Pour que vous preniez la décision de la voter, c’est parce que vous avez trouvé des atouts en elle. Car, un leader doit savoir parler devant les autorités. Pour avoir des arguments, il faut être une femme qui se nourrit des recherches », a-t-elle exhorté les universitaires.
Et de poursuivre : «J’ai corrigé ma personnalité en faisant des recherches chaque jour. Je vous dis la vérité, je ne connais pas ce qu’on appelle sommeil, je ne dors pas, je travaille tous les jours. C’est une manière de vous forger un caractère. Vous allez remarquer qu’on ne parlera jamais du leadership masculin parce que l’homme est né avec les atouts d’un leader mais nous les femmes nous devons renforcer nos capacités».
Femme battante, présidente de l’association congolaise des femmes de la presse, Mme Grâce IsraëllaKangundu est aussi passionnée de la presse écrite, secteur dans lequel elle œuvre depuis plusieurs années afin de faire entendre par sa plume, la voix des femmes journalistes congolaises.
Israël Boma