Dans le souci de sortir le pays dans situation délicate à la quelle il se trouve et finir avec le désespoir qu’on impose à Félix Tshisekedi par sa famille de la gouvernance publique, Claudel André Lubaya et Seth kikuni lancent un appel à la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales. ‘‘Il est temps de mettre de côté nos divergences et nous unir sur une même table, afin de défendre la RDC, la Constitution, le peuple souverain, l’intégrité territoriale, l’indépendance nationale, la Démocratie, la liberté, l’Etat de droit. Comme l’heure est grave et le peuple attend chez les acteurs politiques un Congo nouveau, c’est un impératif de s’opposer au recul démocratique, la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au salaire décent ainsi qu’au dérive d’un pouvoir tourné contre le peuple. Les élections du 20 décembre 2023 restent à la base de cette problématique qui enfonce le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Il y a lieu de souligner que le plan sécuritaire demeure toujours critique en RDC, les institutions de l’Etat sont en faillite et défendent les intérêts égoïstes des hommes politiques’’, disent les auteurs dans leur appel dont voici l’intégralité.
APPEL A LA MISE EN PLACE D’UN CADRE DE CONCERTATION DES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES
L’exaspération populaire est à son comble. Elle interpelle chacun de nous et appelle instamment à prendre nos responsabilités pour contrer le délitement de notre Nation.
L’heure est grave et notre peuple attend de nous, un sursaut pour mettre fin au désespoir collectif que lui inflige, chaque jour, la famille de la gouvernance publique de Félix Tshisekedi.
Le destin nous appelle à taire nos divergences et à nous rassembler pour défendre la République, la constitution, le Peuple, l’intégrité du territoire, l’indépendance nationale, la Démocratie, la Libéré, l’Etat de droit, le vivre ensemble, etc. C’est à cette prise de conscience qu’est lié le nouveau Congo. Il s’agit ici, d’un impératif de survie pour notre Nation, en nous opposant au recul démocratique, à la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au logement, au salaire décent, à l’eau à l’électricité, à l’éducation et à la santé ; face aux dérives d’un pouvoir tourné contre le peuple.
La forfaiture électorale de décembre 2023 a davantage cristallisé les tensions socio-politiques en RDC, enfonçant le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Confisquées par une composante et gangrenées par le cancer de la corruption, les institutions issues de cette mascarade portent en elles, les germes de leur auto destruction et partant, sont incapables d’apporter des réponses aux aspirations légitimes et pressantes de notre peuple. L’Etat est de plus en absent là où le peuple l’attend.
Les institutions de l’Etat en faillite sont détournées à des fins de satisfactions d’ambitions personnelles et de dévolution monarchique du pouvoir. La corruption y a définitivement élu domicile ; occasionnant de ce fait, l’évaporation des ressources financières du pays à la faveur d’une délinquance sans précèdent, au sommet de l’Etat. Les conséquences de cette inclinaison anti républicaine du pouvoir actuel sont parfaitement perceptibles : l’économie est en lambeaux, les infrastructures en état de délabrement avancé, les conditions de vie des citoyens déclinent jusqu’à la détresse. Tout cela sur fond d’impunité généralisée et consacrée.
Sur le plan sécuritaire et faute de réponse lisible des autorités, le pays tangue vers le vide qu’il s’agisse de ce qui s’observe tant dans l’Est de la République que dans le Mai Ndombe.
Du fait de la gouvernance sectaire approximative de Félix Tshisekedi, fondée sur des choix pour le moins hasardeux, le gouvernement congolais a renoncé à ses missions régaliennes de protection de notre souveraineté en tant qu’Etat et de défense de l’intégrité de notre territoire. En violation flagrante de la constitution, il est résolu à sous-traiter ces derniers auprès des armées étrangères(UPDF), Force régionale EAC, FNDB, SAMIRDC) qu’il a invitées opérer sur notre sol avec des contreparties tenues secrètes. Des groupes armés, des milices incontrôlées ainsi que des mercenaires étrangers qui se sont également vu attribués la charge dévolue aux FARDC sont rémunéres par le trésor public à des coûts exorbitants et largement supérieurs à la solde versée à des hauts gradés de nos Forces armées.
Nous saluons la mémoire des soldats tombés au front, dans l’accomplissement de leur mission de défense de l’intégrité du territoire national. Pour leur sacrifice, ils méritent de la partie, honneurs et reconnaissance. Nous exprimons nos sentiments de tristesse et de solidarité avec nos compatriotes du Nord-Kivu, de l’Ituri et de Mai-Ndombe, qui souffrent de l’impuissance endémique de l’Etat à pouvoir mettre fin à leur détresse.
Nous prenons fait et cause pour toutes les victimes de l’arbitraire qui croupissent injustement en prison ou dans les geôles des services, du fait de leur dissidence politique et de leur engagement à défendre le bien-être des citoyens. Nous pensons à Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi, Gloria Panda Senga ainsi qu’aux jeunes des mouvements citoyens arrêtés pour avoir voulu manifester contre la vie chère.
Face à l’impératif du rassemblement et dans un élan de dépassement de soi, nous appelons à une nécessaire réévaluation de notre lutte et à sa juste valorisation par la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales à même de rendre espoir à notre peuple et de construire une alternative destinée à stopper la dictature qui s’enracine dans notre pays.
C’est tout le sens de cette initiative, à laquelle nous associons humblement les différents acteurs politiques et sociaux pour une meilleure appropriation du combat de notre peuple contre la dictature et toutes ses dérives.
Les signataires
CLAUDEL ANDRE LUBAYA
SETH KIKUNI