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Ni détournement, ni concussion à la DGRMO, Suspension de Nana Ngawiyana : l’IGF appelée à enquêter pour démasquer les vrais détourneurs

Par La Prospérité
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Nana Ngawiyana, ex Directrice Générale de la Direction générale des recettes de la Mongala (DGRMO) sort de son silence, après les vraies fausses accusations émises contre elle, lesquelles ont servi de fourbes prétextes pour la défaire de la DGRMO. Irréprochable dans sa gestion de la res publica dans cette entreprise de l’Etat dans ce coin du pays, Mme Nana évoque plutôt un complot contre elle, une campagne antipathique contre sa personne  et, surtout, une bataille d’étouffement et de la discrimination du leadership féminin dont elle est victime. Très sûre d’elle-même et de son innocence face aux faux griefs évoqués pour se débarrasser d’elle, Nana Ngawiyana appelle l’Inspection générale des finances (IGF) à amorcer des enquêtes sérieuses afin de démasquer et punir les vrais détourneurs au sein de la DGRMO.

Dans sa récente interview avec la presse, elle a dénoncé de vive voix l’aigre marginalisation avec laquelle la femme est traitée aux institutions de la Mongala. L’une des preuves tangibles qui justifie, évidemment, le non-respect de la question du genre dans cette province, pourtant, le Chef de l’Etat, champion de la masculinité positive s’est montré avant-gardiste de la question du genre depuis son élection en 2018. D’où, ceux qui sont supposés défendre cette vision ne devraient, en aucun cas s’en obscurcir.   « Le leadership féminin peine à devenir réalité à la Mongala. La femme est beaucoup plus marginalisée (…) plusieurs raisons sont derrière cette marginalisation. Il y a aussi le manque d’unité entre femmes et le complexe  de se lancer dans la politique », a dit l’ex DG de la DGRMO.

De son avis, les quelques femmes qui s’intéressent de la politique et de la gestion des institutions se voient éjecter de la scène et sont torpillées.

 Irréprochable !

Directrice générale de la Régie financière depuis presque des ans et toujours félicitée par les travailleurs de cette institution provinciale, Nana Ngawiyana n’est pas de l’école de l’omerta. Ce qui pousse plus d’un à se demander pourquoi tant d’acharnement à l’égard de celle dont son travail de titan, qui se caractérise par l’orthodoxie, la traçabilité et la clarté ne laisse aucun doute de mégestion et de détournement planer autour de l’entreprise ? Quelle idée derrière cette suspension qui, visiblement, s’illustre fourbesque et offusque à la bonne marche ? Elle ne gérait ni de près ni de loin les deux comptes en banque de la province. Surtout celui réservé au développement de la Mongala qui est en exclusive gérance du gouverneur de la province. Son mal,  c’est d’imposer la traçabilité ?

Des grosses sommes d’argent laissées dans les banques 

« Dans les deux comptes qui sont pour la province de la Mongala, le payement des grands assujettis s’effectuent dans le compte  de développement c’est à l’intérieur du compte de développement. Même pour les cent millions du payement de Kwilingongo s’est fait à partir du compte développement, lequel compte n’est ni géré ni cogéré par le DG. Le compte de fonctionnement est pour les ponctuels. Il est rechargé à partir des petits montants qui proviennent des taxes et patentes dont la plupart viennent des ports. Et c’’est qui entre dans le compte du fonctionnement. Même nous, pour que survivions au quotidien, tout est calculé par rapport à tout ce qui est entre dans le compte développement, lequel est en pleine gérance d gouverneur », a rassuré Mme Nana Ngawiyana.

Apres Nana, les agents grincent les dents…

« Plusieurs montants sont dans la gibecière de la province, mais jusqu’à maintenant, les agents de la DGERMO n’ont pas encore reçu leur dû, y compris moi qui vient d’être injustement suspendue…. », a-t-elle indiqué.

A elle d’ajouter : « J’ai laissé beaucoup d’argent. Au niveau de notre province, par rapport de nos recettes réalisées puis canalisées, nous avons deux compte à la Mongala, au sein de la régie financière ; nous avons le compte de développement qi est géré par l’exécutif provincial, et dans ce compte de développement, j’ai laissé, depuis le 9 septembre,  jour de ma suspension, cent cinquante et six millions de franc congolais (156.000.000fc) au niveau de la Rawbank, comme recettes générées du mois de juillet.  Dans ce même compte (compte de développement) à la Banque centrale du Congo (BCC) /Bumba, j’ai laissé cinquante et six millions de franc congolais (56.000fc). Et j’ai laissé huit millions huit-cent cinquante et quatre milles et deux-cents vingt et un francs congolais  (8.854.221fc) à la Rwabank pour le compte de fonctionnement de la DGRMO et 9.560.173fc à la BCC, et 5.000.000fc déjà canalisés dans le compte développement qui est géré par le Gouverneur de province, et 2.240.000 dans le compte Afriland. Il y a aussi des payements en cours dont 51.000.000fc pour la production de la société de culture BENGABOSONZO du mois de juin, juillet et août. Il y a aussi 67.000.000fc pour  la production de la société Ferunya du mois de juillet et août ».

Jules Ntambwe

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