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Non à l’apocalypse, Katumbi, Matata, Fayulu & Sesanga : élections 2023 ou chaos ?

Par La Prospérité
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*Aujourd’hui, devant le siège de la CENI, cet énième round   de ce vaste feuilleton va produire de nouvelles victimes expiatoires sur l’autel des intérêts partisans.  Les menaces, jets des pierres et provocations contre des éléments de la police, les violations intentionnelles des itinéraires, la multiplicité d’actes aussi bien téméraires que d’autres tintamarres répréhensibles dont, par exemple, le refus de s’inscrire dans les bornes tracées par l’Hôtel de Ville risquent de   dégénérer, une fois de plus, en un bras de fer. Allusion ici, au non-respect des engagements pris pour la tenue de leurs manifestations, le forcing, la manipulation des jeunes (y compris les mineurs) qu’ils envoient, comme de la chair à canon, pour taquiner ou affronter la police (vidéo virale de Fayulu), la provocation (cas du Kongo Central avec Katumbi qui était préalablement appelé à  de décaler de 48h pour des raisons sécuritaires mais qui a préféré  se faire du buzz, nonobstant des orientations fixées par  le  Gouverneur Guy Bandu pour sa propre sécurité). Tels sont-là, si besoin en est encore, l’illustration plus qu’éloquente de cette volonté réelle de tout chambouler.    

Aujourd’hui plus que ce jour-là, le 20 mai 2023, pour défendre les couleurs de la nation, la riposte des   éléments de la Police Nationale Congolaise commis à la garde de ce prestigieux siège de la CENI ne plieront nullement l’échine, ni ne faibliront point devant ce qui apparaît, désormais, comme une espèce d’un véritable défi.  Le dispositif sécuritaire étant corsé. Et, les instructions, celles concernant la sauvegarde de ce haut lieu d’exutoire aux joutes électorales, étant, à leur tour, très fermes.   Donc, tout peut encore arriver !!!

Deux logiques, deux voies contrariantes

Aller aux élections, conformément au calendrier annoncé par la CENI ou boycotter carrément le processus électoral ? Apparemment, Katumbi, Matata, Fayulu et Sesanga sont déjà engagés sur la deuxième voie. Ainsi, tous les moyens sont-ils bons pour y assouvir leurs ambitions. Marches, sit-in et tant d’autres actions envisagées ne sont que des signes avant-coureurs d’une stratégie visant à installer le chaos pour ternir l’image, à la fois, de la CENI, de la PNC, des autorités urbaines et nationales. Et, pourtant, à suivre de près cette politique de la chaise vide ou de la terre brûlée qu’ils tentent d’inoculer à l’aide de nouvel écosystème opératoire, l’on tomberait rapidement dans le piège de la non-tenue des élections dans les délais constitutionnels et donc, du glissement sans fin à la tête du pays et des multiples transitions aux contours méphistophéliques. 

Une chose et son contraire ?

Tantôt, l’on veut se battre pour la tenue des élections dans les délais constitutionnels. Ceci suppose qu’on accepte les règles de jeu et l’on se prépare à y participer. Tantôt, l’on veut obtenir la recomposition de la CENI, la recomposition de la Cour Constitutionnelle et, même, la révision de la Loi Electorale, elle-même. Et, depuis la programmation des marches dont celle du 20 mai 2023 qui, comme tout le sait, s’est soldée par des échauffourées dont les stigmates et autres estampilles sont encore fraiches dans la mémoire, les stratégies semblent avoir changé. A l’instar de l’autrefois, lorsque le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa avait, finalement, autorisé la marche du 2023, aujourd’hui, Katumbi, Matata, Fayulu et Sesanga misent sur un   sit-in projeté devant la Commission Nationale Electorale Indépendante, pour emboucher les trompettes et se faire de nouveau entendre sur l’agora politique.

Vers l’exploit hideux

Or, après tout ce qui s’est passé, Gecoco Mulumba, le Vice-Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, répondant à leur requête liée notamment, à ce sit-in, a plutôt demandé  à ces quatre Opposants ainsi qu’à tous ceux qui les accompagnent de constituer une délégation, selon le nombre restant à déterminer par  eux-mêmes, pour rencontrer les dirigeants de la CENI et  leur soumettre les préoccupations au menu de toutes ces manifestations porteuses des troubles et autres déflagrations dans les rues de la Capitale. Chose que ces Opposants qui, se voulant durs à cuire, ne veulent pas l’entendre de leurs tympans.

A la place, ils en appellent à l’encerclement du siège de la Centrale Electorale, en face de l’ex-Onatra et à quelques encablures de la Gare Centre, à la Gombe, au mépris, évidemment, de tous les principes de tolérance, d’échange et de recherche des solutions par des voies pacifiques.    Toutes choses restant égales par ailleurs et, surtout que les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est à craindre   qu’aujourd’hui, le vendredi 25 mai 2023, à quelques heures de la pentecôte ou de l’ascension du Christ prévue ce dimanche 28 mai 2023, l’exploit hideux de la comptabilité macabre des chiffres des blessés ainsi que d’autres dégâts ne soit réédité, à l’issue de ce tout nouveau duel qui s’annonce, malheureusement, aux couteaux. 

LPM

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