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Productrice du film documentaire ‘‘Freddy’’ , Renate Wembo : ‘‘La particularité de ce film réside dans l’intimité que Freddy Tsimba partage avec son travail à travers la matière première…’’

Par La Prospérité
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Une des figures emblématiques du 7ème art en République Démocratique du Congo, Renate Wembo RERE est la productrice  du nouveau film documentaire consacré à l’artiste international Freddy TSIMBA, porte-étendard de la sculpture congolaise moderne dans le monde. Réalisé par Hervé Loyck Kipulu, le film ‘‘Freddy’’ a été présenté en avant-première,  au cours d’un cocktail de presse, à l’espace Texaf Bilembo à Kinshasa. A cette occasion solennelle, Renate Wembo a accordé une interview exclusive au quotidien ‘‘La Prospérité’’, au cours de laquelle elle a expliqué avec lucidité la quintessence de ce projet cinématographique dont l’objectif est de promouvoir et de valoriser la personnalité artistique, l’homme et les créations de Freddy qui représente et défend la culture congolaise avec ardeur et respect sur la scène internationale mais méconnu dans son pays natal. Très intéressant, ce film met également un accent particulier sur la matière première que Freddy  TSIMBA exploite pour créer ses œuvres monumentales en sculpture. Cette matière première renvoie à la spiritualité dans laquelle ce grand Artiste partage avec son âme. Retrouvez ci-dessous, l’interview à  travers ce jeu des questions-réponses :

La Prospérité (La Pros.) : En quoi ce film peut-il être considéré comme une valeur ajoutée dans la carrière artistique de Freddy Tsimba ?

Renate Wembo : Freddy Tsimba  est un congolais qui représente valablement notre culture au niveau international. Comme valeur ajoutée, nous voulons qu’il soit aussi connu et considéré au même titre dans son propre pays, la République Démocratique du Congo. Que la population congolaise, qui est aux fins fond des villages, puisse le reconnaître et savoir exactement ce qu’il fait malgré l’absence de  soutien de l’Etat congolais. A travers ses œuvres, nous l’avons encouragé. Nous voulons surtout valoriser son travail et surtout notre culture. Et aussi démontrer ce qu’il est. Il est le miroir. Très souvent, on martèle beaucoup sur la musique comme seule discipline artistique qui représente la culture en RDC. Et pourtant, il y a aussi d’autres disciplines. Avec Freddy Tsimba, l’accompagnement au niveau national n’a pas vraiment suivi comme tel mais il n’a pas abandonné son art. Il a persévéré.  Voilà  pourquoi, ce film a pour but de faire connaître le travail de l’artiste Freddy Tsimba auprès du sien et par les congolais. C’est ça la valeur ajoutée.      

La Pros. : Quelle est la particularité de ce film, au-delà des autres qui ont précédé sur l’artiste ?

RW : D’abord, le film est spécialement tourné en Lingala, notre langue. L’objectif est aussi de valoriser notre culture et de l’exporter à travers d’autres frontières. La particularité réside aussi dans l’intimité que le sculpteur partage avec son travail à travers la matière première. Lorsque vous regardez ce film, vous allez comprendre que c’est la matière première (déchets métalliques ou débrouilles plastiques) qui nous conduit et qui nous fait découvrir l’âme de Freddy, son parcours et ses personnages. Nous découvrons l’homme qui est à la fois humain et artiste dans ses différentes facettes. Il représente un patrimoine. Je dirai même aux jeunes qui veulent emboiter les pas dans la sculpture que Freddy n’est pas seulement un sculpteur mais aussi un créateur complet ; un exemple et une référence. En tant que cinéaste, je suis fière de ce qu’il fait. Parce que je me vois en lui. Car, il est le symbole de la persévérance et de la patience. Voilà pourquoi, il est arrivé jusqu’au bout.

La Pros. : Pourquoi organisez-vous  un cocktail de presse pour une avant-première d’un film dont la réalisation n’est pas totalement bouclée ?

RW : Cette avant-première a été importante pour présenter le film à la presse congolaise avant qu’il puisse aller à l’extérieur. Il est aussi question de valoriser la presse qui fait partie de l’industrie du cinéma. Lorsqu’on fait un film, il y a la communication. Sans vous, on ne peut pas communiquer nos œuvres. D’où, il est nécessaire que ce film soit estampillé par notre presse congolaise à travers laquelle nos ancêtres apportent leur bénédiction spirituelle pour que le film puisse émerger sur la scène internationale. A travers cette avant-première, nous avons voulu montrer aux partenaires ainsi qu’à certains investisseurs le travail pour lequel ils ont financé. A d’autres personnes, il est utile de montrer le travail réalisé localement par des jeunes entrepreneurs et artistes qu’il faut accompagner. Ensuite, interviendra la sortie du film qui sera distribué au niveau international.

La Pros. : Que reste-t-il encore pour que le film soit mis à la disposition du public ?

RW : L’industrie cinématographique est en pleine renaissance. On a vraiment un problème d’institution, de matériels ainsi que d’expertise technique. Il n’y a pas vraiment de techniciens adéquats à qui pouvons-nous totalement se confier pour que les choses se fassent comme il se doit. Nous sommes un peu en retard par rapport à la technologie. D’où, il faut la formation et autres. Donc, c’est la partie hyper technique qui reste à résoudre. L’objectif est que le film, sa production, sa réalisation et son financement soit à 100 % congolais. Nous avons voulu que les techniciens soient aussi Congolais. C’est-à-dire, que l’expertise de la post-production soit fignolée totalement au Congo. Malheureusement, les matériels ne sont pas vraiment à la pointe de la haute technologie. Nous sommes aussi confrontés aux moyens financiers qui ne nous accompagnent pas jusque-là. Nous devons toujours faire recours à l’Occident où il y a des experts qui doivent venir pour une formation afin que nous puissions relever  notre niveau et aussi mettre des financements pour asseoir notre industrie.

La Pros. : Avez-vous déjà une idée sur la date de la sortie du film ?

RW : Nous n’avons pas encore fixé officiellement la date de la sortie. Mais nous pensons que cela peut intervenir l’année prochaine parce que nous voulons disposer des moyens possibles pour le lancer avec fracas. Nous souhaitons que le film soit vraiment vulgarisé et projeté au niveau national, c’est-à-dire, dans les différents quartiers de Kinshasa ainsi que dans nos différentes provinces notamment, au Kongo Central qui est la province natale de Freddy Tsimba. C’est tout un processus parce qu’il faut encore réunir certains partenaires et sponsors pour nous appuyer. Car, le cinéma est une industrie comme l’agriculture et tant d’autres secteurs qui demandent une chaîne de financement.

La Prospérité: Peut-on savoir concrètement votre apport dans ce projet ?

Renate Wembo : Mon apport se résume dans la concrétisation du rêve du réalisateur. Sans le financement, on n’a pas le film.

Propos recueillis par Jordache Diala

La semaine du 26 mai au 1er juin a été intense pour la Société nationale d’électricité (SNEL)

Elle a été marquée par une série d’activités visant à améliorer la fourniture d’électricité à travers le pays.

Elle a commencé le lundi 26 mai, comme de coutume, avec la réunion du conseil d’administration, examinant de près les performances passées et planifiant les actions à venir. Les équipes sur le terrain ont ensuite pris le relais, s’engageant dans des tâches quotidiennes cruciales telles que la maintenance et la réparation des équipements électriques dans diverses stations et sous-stations à travers le pays,  en général, à travers la capitale, en particulier.

Parallèlement, à Inga, les travaux de réhabilitation et de modernisation des infrastructures électroniques ont progressé, soulignant l’engagement continu de la SNEL envers l’amélioration de ses capacités.

Le mardi 28 mai a été marqué par une réunion capitale entre une délégation de la SNEL, comprenant le Président du Conseil d’administration Luc Badibanga, le Directeur général Fabrice Lusinde et quelques administrateurs, et le président de l’Assemblée nationale. Les discussions ont porté sur l’amélioration de la desserte électrique du pays, illustrant un dialogue constructif et la recherche de solutions concrètes.

A Kinshasa, un foyer d’activité majeur, les équipes de la SNEL se sont concentrées sur des interventions essentielles, notamment sur la sous-station CDA, vital pour les communes de Gombe, Kinshasa et Barumbu, et beaucoup de sites de la société.

La semaine a également vu la participation de la SNEL à une réunion tripartite avec le ministère de la Communication et Médias et la REGIDESO, centrée sur l’intégration de la redevance RTNC dans les factures, démontrant ainsi l’engagement de la SNEL à coopérer avec d’autres acteurs pour renforcer l’infrastructure électrique nationale.

Enfin, la semaine s’est conclue par un moment de victoire avec la remise en service du groupe G23 de la centrale hydroélectrique d’Inga 2, marquant la fin de mois d’indisponibilité et soulignant les efforts soutenus de la SNEL dans le maintien et la modernisation de ses installations.

Dans l’ensemble, cette semaine a été une illustration éloquente de l’engagement continu de la SNEL à fournir une électricité fiable et à répondre aux défis complexes du secteur énergétique congolais.

La Pros.

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