A l’initiative du président Prince Lambert Kandala Tshiyaze Musanya, la Mutuelle Tshokwe a organisé, le week-end dernier, la journée de la jeunesse Tshokwe (JJT), sous le thème : «La jeunesse Tshokwe, son identité, sa fertilité et son émancipation». C’est la salle Cité des Anges située dans la Commune de Kasa-Vubu qui a servi de cadre à ces assises.
Cette activité riche en culture pour la valorisation de la civilisation africaine en générale et congolaise, en particulier, a pour objectif de sensibiliser la jeunesse à la production et à la survie d’un peuple (Tshokwe) pour son émancipation.
A en croire le président prince Lambert Kandala Tshiyaze Musanya Shangunga, président de la Mutuelle Tshokwe, cette journée dédiée aux jeunes sur tous ses aspects constitue un moment fort pour la sensibilisation de la jeunesse tshokwe à la prise de responsabilité tel qu’il est demandé dans le « Mukanda » (camp d’initiation des jeunes), dans le but d’assurer l’avenir de cette communauté.
Pour Brian Sanzu, secrétaire général de cette mutuelle, a donné l’historique de la culture Tshokwe. Ensuite, il a invité les jeunes au respect de trois principes de base de cette culture.
«Ce peuple expansionniste répandu en Mozambique, en Angola et Namibie est issu de l’Égypte antique et a fait une descente au Katanga par le fleuve Nil, après que cette région d’Égypte soit infligée d’une sanction des dieux », a-t-il dit. «L’humanisme, l’amour et le Husoko (superlatif de la fraternité), mais aussi à l’obéissance du dieu «Sakatanga» qui signifie celui qui crée et qui se crée, a-t-il ajouté.
L’un des jeunes étudiants, Moïse Tshijikakeshi s’est dit satisfait des enseignements fournis au cours de cette rencontre notamment, sur les fonctions que jouent les masques Tshokwe dans leur société et la place qu’occupent les divinités dans la vie d’un Tshokwe.
Porte-parole de cette structure, Léonard Miji a convié les jeunes Tshokwe à être en contact permanent avec leurs différentes structures en vue de mieux connaître la culture Tshokwe et la garder authentique, puisqu’elle constitue un point de départ pour eux, a-t-il ajouté.
Comme à l’accoutumée, cette activité a été clôturée par les pas de danse de la culture Tshokwe.
Il sied de rappeler que la première rencontre consacrée à la jeunesse Tshokwe a été tenue le 17 janvier de l’année en cours à Show Buzz de Kinshasa avec comme thème : «la fertilité».
Jonathan Bafumvwa
