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Sama II : la nouvelle équipe   face à l’impératif d’une transition de deux ans !

Par La Prospérité
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Notre point de vue repose sur ce crédo de la très charismatique Marie-Josée Ifoku : » Je me bats pour mon idéal conçu par révélation et non pour mon propre ventre. Ma lutte n’a rien en commun avec le nombrilisme ambiant… Si cela ne dépendait que de moi, il y a bien longtemps que je serais Ministre… D’ailleurs, mon standing de vie ne me donne pas à envier les autres… Seul, l’intérêt du plus grand nombre me prive le sommeil ».

Peut- on piper un mot sur la quasi-coïncidence entre la dernière sortie politique de la pionnière de la Renaissance du Congo et le remaniement du gouvernement ?

Sous peine d’investir dans les élucubrations, il y a lieu d’avouer que Marie-Josée Ifoku a eu le mérite de secouer le cocotier… Cela ressemble plus ou moins à l’œuvre d’une sentinelle éveillée embouchant sa trompette face à un danger imminent. Devoir de mémoire : Peu ou très peu avant la mise sur pied de la 1ère équipe de Sama Lukonde en mars 2021, un nom était à la Une des journaux et sur toutes les lèvres : » Marie-Josée Ifoku ».

En a-t-il été autrement, cette fois-ci ? Ne sommes-nous pas au mois de Mars, le mois qui révèle tous les mystères de la féminité providentielle ?

A propos de la Renaissance : Il s’agit de l’horizon garni de l’espoir collectif d’un peuple longtemps meurtri, l’aboutissement d’une démarche à l’échelle nationale pour une remise en question générale susceptible de jeter les bases du nouveau départ. La transition préconisée s’apparenterait à la posture de la Conférence Nationale Souveraine où, loin de toute influence extérieure, les congolais s’étaient regardés dans le blanc de l’œil pour laver leurs linges sales en famille. Nul besoin de faire valoir des prétextes rétrogrades là où s’impose l’urgence de la reconquête de la conscience nationale et de la morale collective. 

A l’évidence, la panacée ne réside pas dans la redistribution des cartes, surtout pas avec des données presque similaires. Voici ce que dit le déterminisme : » Les mêmes causes reconduites dans les mêmes conditions, produisent les mêmes effets ». 

Que faire ?

Le peuple congolais doit garder en tête l’urgence et la pertinence d’un dialogue sincère à l’échelle nationale. Doit prévaloir aussi la vertu de l’arbre à palabres pour chasser toutes formes des frustrations, des  querelles – séparatistes, de triomphalisme…Rien ne rend plus fort un peuple que sa capacité à confesser ses faiblesses dans un élan de repentance sincère. 

Une aubaine pour l’UDPS de clouer au pilori l’actuelle Constitution  rejetée  par elle depuis 2006.

Au bout du compte, c’est le  » peuple – d- abord » qui en sortira ragaillardi avec une loi fondamentale rimant avec ses vraies attentes. Telle est, à notre avis, l’entendement à imprimer sur la démarche d’une transition de deux ans suggérée par Mme Marie-Josée Ifoku.

Félix Kalala Mwanza/Libre penseur

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