TESTAMENT D’UN PERE CATHOLIQUE CONGOLAIS A LA NATION CONGOLAISE ET A L’OPINION INTERNATIONALE SUR LA SITUATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
« J’ai longtemps gardé silence, je me suis tu, je me suis contenu, maintenant je crierai comme une femme en travail, je serai haletant, je soufflerai tout à la fois « Is 42, 14 ».
- A Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, Chef d’Etat avec nos hommages les plus déférents.
- Aux Honorables Députés Nationaux et Provinciaux nouvellement élus.
Copie pour information. :
- A Son Excellence le Secrétaire Général des Nations Unies ;
- A Son Excellence Madame la Première Ministre du Congo ;
- Aux Pays membres de la Communauté Internationale,
- Aux Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique au Congo ;
- A la Nonciature Apostolique de la RD. Congo
- A la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO),
- A Son Excellence Monsieur Fulgence MUTEBA, Archevêque Métropolitain de l’Archidiocèse de Lubumbashi,
- A Son Excellence Monseigneur Emmanuel-Bernard KASANDA, Evêque du Diocèse de Mbujimayi ;
- A la Presse Congolaise et Internationale,
- Aux Organisations de la Société civile et Mouvements citoyens.
« Réveillons-nous et levons-nous, il est temps que les choses changent. Ne nous regardons plus en face les uns contre les autres, regardons tous désormais dans la même direction, main dans la main avec sincérité. Dans la lutte, le travail et la solidarité, recherchons le Bien du Congo et Bien-être des congolais étranglés par la guerre et asphyxiés pour l’extrême pauvreté »
- Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo
- Chers honorables Députés,
Qu’il me soit permis de venir auprès de vous par cette plume trempée dans le sang du Christ notre Seigneur, dont nous célébrons en ces jours la Passion, la Mort et la Résurrection, dans le sang de nos Pères et Héros nationaux : Simon Kimbangu Kyanganyi, Kimba Mvita, Patrice-Emery Lumumba, Laurent Désiré Kabila et Etienne Tshisekedi wa Mulumba, morts pour la revendication et la lutte pour le Bien du Congo et le Bien-être des congolais, dans le sang de plus de douze millions de compatriotes violes, violentés, pillés et massacrés à l’Est de notre Patrie. A ma qualité de Citoyen congolais (articles 63 et 66 de la Constitution congolaise), fidèle et docile aux exigences de ma Mission Prophétique (Jérémie 1, 17-19) comme Prêtre de l’Eglise Catholique Romaine (can. 747 du Code de Droit Canonique 1983, Dei Verbum n°1), en vertu du droit à la liberté d’expression garanti par notre Constitution (art.23) et Accords internationaux (article 11 de la Déclaration du Droit de l’Homme et du Citoyen (DDHC), 1789 ; Des Normes internationales relatives à la liberté d’expression, article 19), je viens tirer la sonnette d’alarme, invitant à travers vous, tous les acteurs de la vie sociale, politique, économique, nationale et internationale à la prise de conscience sévère et à l’engagement solidaire décisif afin de délivrer notre Pays du mauvais sort qui lui est injustement jeté et méchamment réservé à ses fils depuis la Conférence de Berlin (Nov1884-26Fév.1885), le peuple congolais le sait bien.
En effet, il est vrai et notoire, Excellence et Honorables, que notre pays est le premier pays extrêmement riche en ressources naturelles tels que le Diamant, le Cobalt, l’Or, le Cuivre, le Zinc, l’Uranium, le Coltan et autres minerais stratégiques qui attirent l’attention de tous et font objet d’envie et de convoitise des uns et des autres. A titre d’exemple, selon l’US Geological Survery, la RDC représentait à elle seule 120. 000 des 170.000 tonnes de cobalt produites dans le monde en 2021, suivie par la Russie (7.600 tonnes) et L’Australie avec 5.600 tonnes. Elle détient 80% des réserves mondiales de Coltan avant l’Australie, le Brésil, le Canada et l’Espagne. Cependant, malgré la diversité et l’immensité de ces richesses dont regorgent notre sol et sous-sol, nous, congolais, au lieu d’en jouir, nous nous voyons toujours condamnés d’une part à croupir dans une ahurissante misère et d’autre part à être décimés par une horrible et insolite guerre depuis plusieurs décennies. Cette situation loin d’être un fait à accepter en tant que tel, est un véritable problème qui nécessite en toute urgence des solutions immédiates et une justice pour la réparation.
Ainsi, Avant de vous parler abondamment, Excellence et Honorables, il me revient d’abord de bénir l’Eternel notre Dieu Source de toute Autorité et de vous saluer avec référence en vous présentant mes sincères félicitations pour avoir mérité la confiance du Peuple congolais afin de le conduire vers sa Destinée. Je vous adresse exclusivement ce message car vous êtes l’émanation directe de la Volonté du Peuple meurtri. Par vous et grâce à vous, ce Peuple compte obtenir une classe politique, un Gouvernement et autres Fonctions et Responsabilités pour le servir et corriger les erreurs politiques, diplomatiques et économiques qui lèsent sa souveraineté (art.2 de notre Constitution). J’aimerais aussi vous dire Merci pour le choix historique de Madame Judith TULUKA SUMINWA, comme la Première Ministre du Congo. Nous lui présentons aussi nos félicitations et exprimons notre souci de voir nommer des Citoyens et Citoyennes capables de matérialiser votre Rêve d’un Congo, Paisible et Prospère malgré les innombrables obstacles et difficultés.
Par souci de clarté et de précision, ce message comprendra 8 points, à savoir :
1. Finalité
2. Du rôle et responsabilité de la Communauté Internationale dans la crise en République Démocratique du Congo.
3. De la guerre et l’extrême pauvreté comme principales préoccupations de votre mandat.
4. Du redressement de l’économie congolaise coincée par le dollar, les échanges commerciaux biaisés et l’avarice des politiciens.
5. De la traîtrise au sein de l’armée et de la corruptibilité des citoyens.
6. De la justice malade et attentes du Peuple.
7. De l’unité, solidarité et cohésion interne.
8. De l’avenir des relations diplomatiques entre la RDC et la Communauté internationale, organisations régionales et internationales : diplomatie autrement.
1. Finalité du message.
Excellence et Honorables, le but de ce message n’est nullement pas celui de me plaindre ni de dénoncer. Il n’est pas non plus d’inciter à la révolte, haine et violence. Le but essentiel est celui de me lever comme le prophète Amos, prophète de la justice sociale, et de réveiller à travers vous tous les Peuples Congolais de partout et l’Opinion Internationale afin de combattre ensemble comme un seul homme les injustices, les inégalités sociales et économiques, le néocolonialiste, l’exploitation de l’homme par l’homme, les guerres chroniques et le chaos intentionnellement créés et alimentés qui plongent toujours l’Humanité dans le deuil et la misère. Le Bon Dieu n’a-t-il pas dit autrefois : « J’ai vu la souffrance de mon peuple, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer…» ? (Exode 3 : 7-8 ). Le Christ n’est-il pas aussi venu pour la liberté des opprimés et la libération des peuples captifs ? (Luc 4 : 18-19). Je viens pour ma part, proclamer haut et fort cet Évangile de libération, de paix, de charité et d’unité au détriment des idéologies matérialistes, égoïstes, mercantilistes et mesquins qui corrompent aujourd’hui la conscience humaine et sont susceptibles d’escalader les Nations du monde, au-delà des garde-fous des tensions diplomatiques vers la catastrophe. (Un 13 : 34, Jn 16 : 33, Jn 14 : 27, Jn 15 : 12).
2. Du rôle et responsabilité de la Communauté internationale dans la crise en République démocratique du Congo
Excellence et Honorables, par le terme «Communauté Internationale », j’entends une expression politique désignant de façon imprécise un ensemble d’États influents en matière de politique dans le monde. Il s’agit de l’ensemble des pays du monde et des acteurs non étatiques ayant la capacité d’agir sur le plan international.
En effet, Excellence Monsieur le Président, eu égard à la situation de génocide, de pillage et d’occupation injuste d’une partie de notre territoire à l’Est de notre pays par l’armée rwandaise et autres groupes armés, malgré plusieurs rapports de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des autres nombreuses Organisations et Associations des droits de l’homme sur la crise en RD. Congo, en dépit de toutes les démarches pour recouvrer la Paix, de notre discours et celui de Son Excellence Monsieur le Capitaine Ibrahim TRAORE à la septante-huitième Assemblée Générale de Nations Unies, malgré plusieurs manifestations et parutions des journaux et ouvrages tels : « Holocauste au Congo, L’omerta de la communauté internationale. La France complice ? » de Charles ONANA ; l’hypocrisie, les aventures et théâtres diplomatiques teintés d’esprits de domination et de prédation, poursuivent leur chemin. L’omerta de la communauté internationale paraît la seule disposition légale en vigueur face à la situation de la République démocratique du Congo. Les exemples sont énormes pour témoigner d’un complot international sur l’agenda caché du Rwanda, devenu aujourd’hui un véritable secret de polichinelle : Le traité du Royaume-Uni avec le Rwanda sous prétexte de durcir sa politique migratoire, le protocole d’accord entre l’Union Européenne et le Rwanda sur les minerais stratégique dont le Rwanda ne dispose pas, la reconnaissance internationale du Rwanda comme premier pays exportateur de » minerais du sang » alors qu’il n possède pas une seule mine de Cobalt sur son territoire, l’accord militaire entre la Pologne et le Rwanda, la place de la France comme première alliée militaire du régime de Juvénal HABYARIMANA et le massacre de 80.000 Tutsis et aujourd’hui, derrière Paul KAGAME et le massacre de plus 12.000.000 de nos compatriotes innocents, les propos terrorisants de la cheffe de la Monusco et l’armée congolaise», le Président Français au cours de votre point de presse mixte lors de la francophonie, la décision de l’Union Africaine d’entreposer au Cameroun à la suite de la demande du Rwanda, les armes de la SADC destinées à soutenir l’armée congolaise, l’acheminement des minerais pillés en République démocratique du Congo par le Rwanda et les groupes armés, vers certains Pays occidentaux en passant en toute sécurité par plusieurs autres pays africains et européens…, tout cela démontre suffisamment que certains membres influents de la communauté internationale ne sont pas seulement complices et receleurs mais aussi et surtout commendataires des actes ignobles et criminels commis par l’armée rwandaise et les groupes armés. Leurs responsabilités ne sont plus en filigrane mais plutôt en surbrillance. Leurs mains noires derrière le Rwanda ne sont plus noires mais blanches et radieuses. C’est pourquoi le Saint Père, lors de sa récente visite au Congo, en sa qualité de Pasteur Universel et en vertu de sa mission prophétique les avait adjurés : « Retirez vos mais de la République Démocratie du Congo… le Congo n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaster ». Le Congo étant mis dans la position de seul contre tous, il est urgent que l’Eglise Catholique du Congo, les Confessions religieuses, l’État et le peuple congolais se serrent les coudes et se lèvent ensemble pour rappeler et faire respecter l’Oracle du Successeur de Saint Pierre. Les mains dernières le Rwanda et les groupes armés sont une forme de mauvais esprits que les croyants et les non-croyants congolais doivent combattre ensemble et s’en délivrer définitivement à tout prix.
Oui, en toute franchise, Excellence et Honorables, la République démocratique du Congo n’est pas un butin de guerre à partager, ni un Bien dont les Ravisseurs se sont arrogés le Droit d’en disposer à leur gré. C’est un opprobre et dommage que des idées et des conceptions avilissantes, déshumanisantes et rétrogrades des officines de la Conférence de Berlin (de novembre 1884 au 26 Février 1885) sur l’Afrique et les Peuples Africains, devenues obsolètes et dépassées depuis 1960, continuent à hanter certains États nostalgiques du colonialisme et avides du néocolonialisme, de la condescendance et du paternalisme. Cela est sans doute en contradiction avec la Volonté des Nations exprimée à travers les principes édictés dans la Chartes des Nations Unies visant : La construction d’un Monde beaucoup plus fraternel, solidaire, pacifique, équitable, égal et prospère.
La République Démocratique du Congo est et reste un État au même titre que les autres États du monde. Par conséquent, son indépendance, sa souveraineté et l’intégrité de son territoire national ne peuvent être, à cette heure-ci, contestées ni renégociées. Le Congo est un et restera indivisible.
Par ailleurs, Excellence et Honorables, la guerre coûte énormément chère. Elle exige des armes, des munitions, des moyens, des stratégies, des hommes de troupes et un élan de solidarité et de patriotisme d’une part et d’autre part des alliés puissants et sûrs pour la déclarer. Il est pourtant étonnant de constater ouvertement que la RD. Congo, un grand Pays et hésitent pour faire la guerre, alors que le Rwanda, un petit pays pauvre en démographique et en ressources, les ADF, les M23 et autres groupes armés se disent déjà prêts et opèrent déjà sur une partie de notre territoire national. D’où la nécessité de nous poser ensemble quelques questions : qui groupe et arme les groupes armés ? D’où leur vient cette exceptionnelle témérité ? N’est-ce pas du mandat reçu d’accomplir de sales besognes : piller, voler, violer, violenter, massacrer, distraire, fragiliser et contraindre le gouvernement congolais à négocier à genou et à accepter le plan malveillant et diabolique de balkaniser le Congo et/ou de freiner le développement de son Peuple? N’est-ce pas de la garantie leur accordée de recevoir en cas de guerre des aides de partout comme l’Ukraine ? D’où leur proviennent les armes, minutions, moyens et la formation pour être à mesure de nous faire la guerre ?
Il est donc urgent que l’État congolais dispose des moyens pour qu’une délégation constituée, non pas des membres du Gouvernement, mais plutôt des leaders d’opinions congolais et des représentants des organisations de la société civile (Lucha, Filimbi, des Cadres de concertation de la société civile intégrée) et autres mouvements citoyens, rencontre Son Excellence Monsieur Antonio GUTERRES, Secrétaire Général des Nations Unies afin de réexaminer tout haut , les vrais et réels problèmes et en trouver définitivement des solutions à l’amiable. Étant donné un que la guerre ne profite ni aux vainqueurs ni aux vaincus car tous y trouvent toujours leur perte, je vous invite donc, Excellence et Honorables, à ne pas déclarer la guerre contre le Rwanda et les groupes armés mais plutôt, à faire la diplomatie autrement, tout en nous acquittant tous de nos devoirs patriotiques et en exerçant notre droit à la légitime défense tant que la paix, la souveraineté et l’intégrité de notre territoire ne nous soient pas internationalement garanties avec le sérieux comme prévu dans les articles 34 et 35 de la Charte de Nations Unies. Le schéma et la légende de cette diplomatie autrement ne peuvent vous être révélés qu’en toute confidence. Albert Einstein a dit : « La folie, c’est de faire la même chose, plusieurs fois et de même manière, et de s’attendre à un résultat différent».
3. De la guerre et l’extrême pauvreté comme principales préoccupations de votre mandat.
Excellence et Honorables, il est certes vrai que le sujet de la guerre à l’Est de notre pays est devenu beaucoup plus préoccupant. Mais la guerre n’est pas l’unique fléau qui sévit et fait des victimes dans notre Pays. Il y a aussi le sous-développement, la famine, la misère ou l’extrême pauvreté.
En effet, si la guerre a déjà tué des millions, l’extrême pauvreté a déjà tué des milliards. Si la guerre est à l’Est dans trois provinces (Ituri, Nord et Sud-Kivu), l’extrême pauvreté est, non seulement à l’Est mais aussi à l’Ouest, au Nord, au Sud et pire encore au Centre, donc dans toutes les 26 provinces de notre Pays. Si la guerre nous est imposée il y a quelques décennies, la pauvreté nous est imposée il y a quelques siècles. Souvenons-nous de la déclaration du Général Belge Janssens : « Avant l’indépendance égale après l’indépendance. Si la guerre tue avec le bruit des canons, l’extrême pauvreté tue massivement avec le silence des ventres affamés, d’absence d’assurance santé et des autres conditions optimales garantissant la vie et le bien-être humains. Ainsi, la problématique de l’extrême pauvreté d’un peuple propriétaire d’un sol et d’un sous-sol riche doit aussi et autant attirer votre attention au cours de votre mandat que celle du pillage et génocide en cours d’exécution à l’Est de notre pays.
4 Du redressement de l’économie congolaise coincée par le par le dollar, les échanges commerciaux biaisés et l’avarice du politique.
- Franc congolais, monnaie forte évincée par les monnaies étrangères.
Excellence et Honorables, il est vrai que le franc congolais, notre monnaie nationale, a été introduit depuis 13 Juin 1998, et est devenue la monnaie officielle de la RDC le 30 Juin de la même année. A ce temps 1$=1,3 Fc ou 1, 48FC selon qu’on désire le franc ou les dollars. Aujourd’hui, notre monnaie s’est dévalorisée et se dévalorise de plus en plus.
1$=24 Kwacha Zambien = 2800 Fc ; 1 Kwacha zambien =116.6Fc
Et si nous comptons de 1 Franc à 2800 Fc pour 1 $ aujourd’hui, demain et le lendemain, le taux reste incertain. Quand nous posons aux gens la question de savoir pourquoi, Excellence et honorables, cette situation chez nous alors que les Economies des autres pays se tiennent et se maintiennent indépendamment du dollar ? Nous entendons la même réponse, souvent habituelle : « Parce qu’on ne produit pas’’. Si tel est le cas, l’ancien Président Laurent-Désiré KABILA produisait quoi qu’on ne produise plus et qu’on ne peut plus produire maintenant pour ramener un dollar à 1,3 franc congolais ? En plus, l’un de dignes fils de ce pays envers qui j’ai beaucoup de révérence et d’estime comme je les ai envers vous, a travaillé à la primature et a su stabiliser le taux de change monétaire à 1$=920FC pendant plusieurs années il y a pas longtemps. Qu’est-ce qu’il produisait, qu’on ne produit plus et qu’on ne peut plus produire pour que le taux redevienne stables ?
S’il vous plait, Excellence et Honorables, pour le bien du Congo et le bien-être du congolais, le Peuple congolais veut voir aux affaires les hommes d’expérience et de bonne volonté que de simples recommandés politiques. Je vous prie de réunir nos économistes et nos hommes des finances congolais, nos acteurs et opérateurs économiques du pays ensemble avec ceux qui ont travaillé avec Laurent-Désiré KABILA et qui sont encore en vie et les experts dans ce domaine, comme Augustin MATATA PONYO, Noël TSHIANYI MWADIAMVITA, Vital KAMERHE et autres afin de réfléchir et de trouver des voies et moyens d’affranchir notre monnaie de toute dépendance à une quelconque monnaie étrangères et de toute dévalorisation.
Il est temps pour le Peuple congolais de réfléchir pour trouver plus des solutions aux problèmes que des explications.
B. Économie congolaise victime des échanges commerciaux inéquitables et biaisés
Excellence et bien Chers Honorables, une autre raison pour justifier l’instabilité et la fragilité de notre économie est, j’entends aussi dire : «parce que nous importons beaucoup et nous ne produisons presque rien à exploiter». Cette raison ne me semble pas aussi tenir debout parce qu’elle est loin de la véracité et vérité des faits. L’importation et l’exportation sont deux mouvements respiratoires normaux pour l’équilibre, l’essor et l’envol de toute économie. La vraie raison est que note économie est victime des échanges commerciaux inéquitables et biaisés. Pour vous en convaincre, Excellence et Honorables, permettez-moi, de vous relater cette triste expérience.
En fait, lors de ma dernière descente à la frontière de Kasumbalesa, dans la Province du Haut-Katanga en Juillet 2023, j’ai rencontré un grand nombre de camions appelés communément trucks stationnés en alignement serrés, transportant les minerais, longeant toute la route partant du croisement de l’avenue MUNWA et la route du contournement à Lubumbashi jusqu’à la barrière douanière de Kasumbalesa. Ils attendaient sortir l’un après l’autre après les formalités administratives. Je vous épargne du résultat de mes calculs sur base de ces données simples : La distance de ce tronçon de route (+ou – 90 Km) divisée par la longueur moyenne des trucks (+ ou – 8 m) multipliée par la charge moyenne d’un truck (34 tonnes), afin de trouver la qualité de minerais exportés ce jour-là. Ce n’est rien comme exportation, Excellence et Honorables ?
Une fois arrivé à la frontière de la douane de Kasumbalesa, j’ai été ébloui et ému. J’ai vu qu’à ma droite, c’étaient des vélos chargés de la farine, des tomates, des oignons, des citrons, des poulets de chair, de divers sucrés, des œufs et des fretins… à découvert, tandis qu’à ma gauche, c’étaient des trucks chargés des minerais bien couverts. C’est là que j’ai pu constater amèrement, Excellence et Honorables, que le profil ou le paysage de notre vie économique est sombre et dans l’ombre. La balance de nos échanges commerciaux est inéquitable, instable et biaisé à tous point de vue. Examinons-le profondément pour nous en rendre tous comptent par cette petite comparaison :
1. Du point de vue des moyens de transport des produits :
√ Entrée : les vélos
√ Sortie : les trucks,
2. Qualité des produits :
√ Entrée : vélo, charge en kilogramme (+-80kg)
√ Sortie : truck charge en tonne (+-34T)
3. Qualité des produits :
√ Entré : les produits du sol
√ Sortie : les produits du sous-sol
4. Valeur des produits :
√ Entrée : produits agricoles
√ Sortie : produits miniers
5. Nature des produits :
√ Entrée : produits finis
√ Sortie : matières premières
6. Stratégies de transfert des produits :
√ Entrée : Produit à découvert
√ Sortie : Produits couverts
C’est inacceptable et inconcevable, Excellence et bien chers Honorables, que nos matières premières, payées en monnaie de singe, emportées en dehors de notre sol et transformées sans notre mains d’œuvre, nous reviennent sous formes des produits finis, et d’ailleurs, souvent de mauvaise qualité et nous soient enfin de compte revendues au prix de l’Or.
Je vous invite encore une fois à réunir nos économistes, nos agriculteurs et les investisseurs de partout à se lever pour réfléchir et s’engager à produire au Congo et avec les congolais. Le Congo ne devra pas exporter ses matières premières, mais plutôt, les produits finis de ses matières premières. D’où la nécessité de renégocier le contrat minier et d’inviter les investisseurs à implanter leurs usines de transformation et de fabrication ici sur place. Pour cela, tout ce qui a été fait jusque-là, est susceptible d’être défait, refait et parfait au profil de L’Etat congolais et son Peuple. La R.D.Congo a besoin de produire avec le concours de tous, les suffisants à consommer et les excédents à exporter.
C. Economie victime d’avarice et de l’égoïsme des politiciens
Excellence Monsieur le Président et Honorables, la politique, selon le dictionnaire Le Robert Micro (1998), est une matière de gouverner un Etat (politique intérieure) ou de mener les relations avec les autres États (politique extérieure)’’. Il s’agit en outre de l’organisation et l’exercice du pouvoir dans une société pour la paix, la justice et le bien-être de tous. A ce titre, la politique n’est pas un travail mais un sacrifice au service de sa Patrie et de sa Nation. Mais il est constaté avec regret que dans notre pays, la politique est devenue un business le plus rentable, un job le moins coriace mais le plus rémunéré, un standing le plus avantageux et désiré. Le nombre des candidats enregistrés dernièrement par la CENI, les tentatives des uns et des autres de créer astucieusement une majorité alors qu’elle était déjà évidente, les tractations pour la nomination de la Première Ministre suivies bientôt des interminables discussions pour la sortie du Gouvernement, le budget très élevé de nos institutions, le nombre de leurs membres, leurs revenus mensuels, les primes et les autres avantages afférés à leurs fonctions…, tout cela n’en témoigne pas autant.
En fait, Excellence et Honorables, permettez-moi de vous dire en toute francise au nom du Peuple et pour le bien du Peuple, que les élus du Peuple, une fois au pouvoir, s’octroient trop de privilèges et d’avantages qui tuent notre économie nationale et alourdissent la misère du peuple. Figurez-vous, si le trésor public était un gâteau à partager sur la table, que représenterait la part du Peuple ? Celle des agents, fonctionnaires de l’Etat et des chômeurs tel que prévu à l’article 36 de notre Constitution ? Il est donc temps que les choses changent. Que l’idéologie de notre Patriarche Étienne TSHISEKEDI WA MULUMBA ‘’le Peuple d’abord’’ ne soit plus seulement un slogan mais devienne action gouvernementale.
En plus, à ce titre d’exemple, si un acteur politique gagne une somme de 21 000$ ou 25 000$ par mois (ce n’est qu’un exemple), comme revenu mensuel ou bénéfice ‘’sui generis’’, que va-t-il en faire ? Sinon aller la cacher dans les comptes bancaires ou la dépenser en tentant de se procurer tous les luxes et toutes les merveilles dont cette somme d’argent est capable. Et pourtant l’argent ainsi prodigué ne se multiplie pas et celui mis en banque ne circule pas et ne génère pas de vrais profits. Il est bloqué comme dans une cellule de la prison (compte bancaire national) ou enterré comme dans une tombe de cimetière (compte bancaire international). Il s’en suit que l’économie souffre : les Opérateurs économiques coincés par les taxes et les impôts au profit des politiciens, haussent le prix de leurs marchandises, le pouvoir d’achat de la population diminue, les paisibles citoyens sans emploi sont dépourvus des moyens financiers pour l’entrepreneuriat et la création des petits commerces reconnus par la Constitution en son article 35, le panier de la ménagère se vide même des miettes et le Peuple n’a enfin que ses deux yeux pour mouiller ses joues. Par contre, si cette somme d’argent est remise aux hommes d’affaires et acteurs économiques, ils vont l’investir, la fructifier par les différents actes commerciaux. L’argent va circuler et la balance de l’offre et la demande se penche au profit de la population et tout le monde en bénéficie d’une manière ou d’une autre de loin ou de près. Il est temps, Excellence et Honorables, que la politique comme la gestion et l’administration de la cité se sacrifie pour donner à notre économie son envol en favorisant un bon climat des affaires, en améliorant le cadre macroéconomique et en veillant à la justice distributive pour le bien-être de tous (art.36 de la Constitution). C’est là que doit partir le déboulonnage de tous les systèmes. C’est là le point de départ et le tremplin d’un Congo nouveau et prospère. Il est temps, que les compatriotes au pouvoir, ceux ayant quitté le pouvoir et les autres compatriotes libéraux se serrent eux aussi les coudes pour investir, créer de l’emploi, soutenir les jeunes entrepreneurs et les différents projets du gouvernement afin de booster le développement et l’émergence de notre Etat. Pour cela, il convient que le futur nouveau gouvernement travaille ensemble non seulement avec I’IGF, mais aussi avec la Fédération des Entreprises du Congo (F.E.C) dans l’élaboration, financement, exécution, suivi et évaluation de différents projets d’intérêt général afin d’éviter que des millions soient encore cette fois-ci détournés. Les membres de la F.E.C sont naturellement très vigilants pour détecter à l’œil nu les détourneurs et frappeurs, et perdent facilement leurs capitaux dans une affaire. C’est pourquoi ils sont appelés hommes d’affaires et Opérateurs économiques. La F.E.C devra aussi travailler à ce que les fournisseurs de leurs produits commerciaux viennent les produire ici sur place, à l’uniformisation et à la stabilisation de tous les prix sur le marché, comme ils l’ont déjà fait en collaboration avec le gouvernement pour le prix des produits pétroliers. Il est temps de nous lever pour devenir une société des Producteurs que des Consommateurs, des travailleurs que des discoureurs, des pragmatiques que des spéculateurs. La R.D.Congo d’aujourd’hui a plus besoin des Bras pour travailler que des Bouches pour manger et bien parler le français. Elle a besoin des Têtes pour réfléchir et produire que des Ventres pour consommer. Il est temps de travailler à la fois intellectuellement et physiquement.
5. De la traitrise au sein de l’armée et de la corruptibilité des citoyens
Excellence et Honorables, à propos de ce point, je pense que la conscientisation, la bonne éducation au Civisme, au Patriotisme et aux valeurs chrétiennes, religieuses et citoyennes d’une part et d’autre part, l’amélioration des conditions de vie de la population, de nos militaires et policiers, l’augmentation raisonnable des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat, une attention particulière aux femmes et enfants de militaires morts ou vivants au front…, tout cela peut résoudre mieux les problèmes de traitrise, corruption et détournement en aval que la prison et la peine de mort en amont. En fait, un militaire mal encadré, court le risque de confondre une sollicitation dangereuse à la traitrise à un coup de chance pour gagner sa vie. Tandis qu’un citoyen mal payé court aussi le risque de confondre un détournement à un acte de bravoure, et une corruption à un avantage de métier. Et le mal devient plus profond. Bref, Excellence et Honorables, si le citoyen et le militaire congolais vivent l’enfer sur leur terre pendant le jour, il y a risque de croiser la nuit les ennemis qui leur proposent le réel enfer sous les apparences d’un ciel bleu. S’ils succombent à cette tentation, c’est l’hécatombe qui plonge des vies humaines innocentes dans la tombe. Il est urgent d’élaborer un plan de la refondation de l’Homme congolais, des Lois, des Institutions du Congo et de tous les Secteurs de la vie nationale. Le Congo est riche non seulement en ressources naturelles mais aussi en hommes de bonne volonté, forts, intelligents et sages, qui peuvent vous y aider par l’interconnexion de leurs Cerveaux.
6. La Justice malade et attentes du Peuple
Excellence et Honorables, j’entends aussi dire que notre Justice est malade. A mon humble avis, elle est non seulement malade, mais aussi envoûtée par certaines forces obscures. Le Peuple compte sur vous pour avoir une Justice juste et indépendante, une justice des faits et non d’arguments, une justice de rigueur et non de complaisance, une justice sévère, une justice de condamnation et réparation des préjudices et dommages causés par des infractions, surtout en matière de corruption, vol et détournement des deniers publics et des projets de l’Etat. Ces procès ne doivent plus se clôturer par la décision de mise en prison des coupables et complices mais plutôt, par la saisie immédiate de leurs comptes bancaires et leurs biens de valeur. La vente aux enchères de ces biens pour la continuité sans délai des projets dont l’argent a été détourné. Le Congo doit cesser d’être le seul pays où des millions sont régulièrement détournés et où les projets financés s’arrêtent brusquement et définitivement à cause du détournement. C’est inadmissible. Pour le bien de tous et l’envol de notre économique, votre prochain gouvernement, Excellence et Honorables, en collaboration avec la Justice et l’Inspection Générale des Finances, devra avoir l’œil vigilant sur la création, les contenus et les mouvements de tous les comptes bancaires afin de savoir l’origine des fonds qui y sont et leurs mouvements. Il est injuste et moins charitable de constater pendant que les pauvres meurent de faim, les déplacés internes victimes de la guerre périssent de la misère, l’Etat congolais manque des moyens pour financer ses projets ou le programmes de son Gouvernement pour sa population, que d’importantes sommes d’argent, de trop et victimes d’avarice et d’égoïsme de la part de leurs détenteurs soient thésaurisées et enfermées dans des comptes bancaires privés. Il est temps que les choses changent. Par charité divine ou par contrainte légale, nous devons tous investir et partager afin que les conditions optimales de vie humaine soient assurées à tout citoyen congolais en conformité avec les articles 34 et 47 de la Constitution congolaise.
7. De l’unité, solidarité et cohésion interne
Excellence et chers Honorables, le Peuple congolais a besoin de l’unité au-delà de toutes les apparences tribalo-ethniques, politiques et religieuses. Christ n’a-t-il pas dit: “ Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, toute ville ou maison divisée contre elle- même ne peut subsister (Matthieu 12,25, Luc 11, 17), ou encore “… que tous soient un…” (Jn 17,21). Au nom du bien du Congo et du bien-être des Congolais, je vous exhorte, Excellence et Honorables à la mobilisation de toutes les parties prenantes de notre vie politique, et/ou nationale à se mettre ensemble pour défendre la souveraineté de notre Patrie avec leurs moyens à travers leur soutien spirituel, moral, matériel et financier à nos Forces Armées et surtout aux « fils de Maccabée » ou les «zélotes »congolais appelés WAZALENDO (1 Maccabée3,1-6; Luc6,15).
Il est temps que la Majorité, l’Opposition, les Organisations de la société civile et autres groupes de pression, des Opérateurs économiques, les Corps scientifiques intellectuels congolais se lèvent pour réfléchir et agir ensemble afin de recouvrer la paix, l’amour, l’unité, solidarité comme préalables de la prospérité. Que les Eglises prêchent l’amour et la charité, que les écoles et universités enseignent le patriotisme et la cohésion nationale. Nous ne sommes pas un amalgame d’individus ou des peuples sur une superficie donnée. Nous sommes et devrions être une seule Nation, un seul Peuple sur la Terre de ses Ancêtres et travaillant jour et nuit pour être Fort et Prospère. C’est là le sens, l’essence et la substance de notre hymne national.
8. De l’avenir des relations entre la RDC et la Communauté internationale, organisations régionales et internationales.
Excellence et Honorables, Peuple congolais et Peuple du monde entier, il est évident que nous sommes à l’heure de la modernisation et de la mondialisation. Il est étonnant, qu’à cette heure où les nations s’organisent pour faire du monde un village planétaire, pour bâtir une fraternité universelle, recouvrer la paix et le développement durables sur toute la planète, de constater avec amertume, l’Est de la R.D.Congo devenir un nouveau ghetto d’un nouveau nazisme dans lequel des femmes, des enfants, des personnes humaines innocentes, attendent d’être pillés, violés, violentés et massacrés par leurs semblables pour la simple raison que leur terre est riche en minerais stratégiques recherchés à tout prix dans le monde, y compris au prix du sang humain innocent. Pire encore, à l’heure où les nations, les Organisations régionales et internationales s’organisent pour défendre les droits et le bien-être des forêts, des faunes, des espèces animales et végétales et même les droits des êtres inanimés, il est inadmissible que les droits à la vie et le bien-être des congolais meurtris soient un sujet désintéressant. En fait, si le droit humain à la paix, qui est en principe un droit inaliénable à la vie, à la dignité et au vivre-ensemble en toute tranquillité de toutes les personnes, tous les groupes et tous les peuples est visiblement violé au profit des intérêts économiques avec omerta de la communauté internationale comme Charles ONANA le souligne, il est clair que c’est le peuple congolais lui-même qui est ainsi avili et déshumanisé. C’est son destin tout entier qui est compromis par ses bourreaux et prédateurs aux vues de tous. Il est urgent que l’Etat congolais s’assume en premier…
Excellence, chers honorables, Peuple congolais et Peuple du monde entier, bien que cette situation soit en soi cruelle, criminelle et révoltante, je vous invite à ne pas appuyer sur l’accélérateur des tensions diplomatiques par la vengeance, la revanche, la haine, la violence et la guerre. La R.D.Congo veut la Paix sur tout son territoire et exige sans délai ni condition la justice équitable afin de sanctionner ses agresseurs et ses complices, réparer les préjudices et les dommages causés aux familles victimes de cette guerre et des actes criminels, ignobles et odieux.
Excellence et bien chers Honorables, La R.D. Congo, notre chère Patrie, compte tenu de sa place géostratégique au cœur d’Afrique et du Monde, a et aura toujours besoin de la collaboration, des échanges commerciaux et économiques avec tous les pays, y compris le Rwanda pourvu que la justice soit faite et que ces échanges soient justes, équitables, honnêtes et sincères. Il est temps que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, les organisations régionales et internationales se lèvent avec nous pour que cette paix et cette justice soient recouvrées sans délai et sans condition avant la colère des congolais du pays et ceux de la diaspora ne devienne incontrôlable (Chartes des Nations Unies les articles 33 et 34). Avec plus de douze millions de compatriotes tués, plus de cinq cents femmes et enfants violés et violentés dans le silence, l’indifférence et la complicité internationale, le seuil du supportable est déjà largement franchi.
CONCLUSION
En guise de conclusion, Excellence Monsieur le Président et chers Honorables députés, loin de vous avoir tout dit, je pense vous avoir dit l’essentiel. Toutefois, cet essentiel reste insuffisant au regard de mille et un problèmes du Congo auxquels les uns et les autres peuvent y consacrer leurs réflexions pour le bien de tous. Notre Pays, comme son nom l’indique, est:
✓ République (Res Publica), c’est pour que le gouvernement, l’administration, le pouvoir politique et l’économie mettent au centre le bien-être de tous et de chacun dans une justice distributive correcte.
✔ Démocratique, c’est pour que les dirigeants choisis par le Peuple dirigent, non pour leurs propres intérêts mais pour l’intérêt du Peuple.
✓ Congo: C’est pour que les congolais vivent en Paix et heureux sur leur territoire national et y jouissent de tout ce qui est congolais avant de le partager, non par contrainte, mais de bonne foi avec les autres nations. N’est-ce pas là, Excellence et Honorables, le sens, l’essence et la substance des testaments de nos Héros Patriarches: « L’indépendance du Congo n’est pas un cadeau mais plutôt une responsabilité qui appelle à l’implication de tout congolais de contribuer à rendre le Congo Fort et Prospère », Patrice-Emery LUMUMBA
« Peuple congolais, Prenez-vous en charge… Ne jamais trahir le Congo ». Laurent-Désiré KABILA
« Le Peuple d’abord » Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA
Pour finir je vous invite, Excellence et Honorables, et par vous, j’invite tous les Citoyens congolais à prier pour: l’Amour, l’unité, la Paix, la Sécurité et la Prospérité de notre Pays. Que Dieu notre Père par Son Fils Jésus-Christ notre Seigneur dont nous célébrons en ces jours la Résurrection, dans l’Unité de l’Esprit Saint, bénisse le Congo et les Congolais. Que la Lumière du Christ Ressuscité chasse les ténèbres qui recouvrent la CONSCIENCE et le CŒUR de l’HOMME de notre temps afin qu’il reconnaisse comme évident que le Sang humain est beaucoup plus précieux que tout l’Or et toutes les Richesses du Monde. Que la Bienheureuse Vierge Marie embrasse le Peuple meurtri et le couvre de sa Sollicitude maternelle.
Excellence et Honorables, Bon et Fructueux Mandat au Service de la Patrie et de la Nation: Joyeuse Fête Pascale!
Fait à Lubumbashi, le 06 Avril 2024,
Jour décrété férié en mémoire de Tata Simon KIMBANGU en R.D. Congo
Monsieur l’Abbé Simon-Pierre MBIKAYI MWANA-KALALA,
Prêtre du Diocèse de MBUJIMAYI.
Contact: +243 971981107
+243 854452927
