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A travers le programme 1 pour 200, Le FIDA et la BADE de commun en accord pour mettre fin à la dépendance et l’importation alimentaire en Afrique

Par La Prospérité
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En vue de lutter contre la dépendance et l’importation des aliments dans le continent africain et de permettre à ce dernier de s’auto suffire en aliments, le Fonds international des Nations Unies pour le développement agricole (FIDA) et la BAD, Banque africaine de développement, se sont alliés, à travers un programme conjoint dénommé ‘’Mission panafricaine 1 pour 200 (M1-200).

Selon le document de FIDA, ce programme poursuit deux objectifs précis. Il s’agit de réduire conséquemment la dépendance de l’Afrique face aux importations alimentaires et de construire des systèmes alimentaires durables, inclusifs et adaptés au climat. 

Ce deal, faut-il le dire, est une armure qui entérine un partenariat qui vient ainsi consolider les accords d’antan qui ont existé entre la Bad et le Fida, dans l’incitation et la pérennisation la production agricole sur base d’un programme doublé de développement de nouvelles technologies liée à ce domaine. Ce, contre des investissements qui facilitent l’accès aux marchés.

Le même document révèle que ledit programme va s’appuyer sur les politiques de la Banque Africaine de développement qui sont, en effet, celles de la mise en place des stratégies idoines pouvant permettre à faire disparaître la faim en Afrique toute entière. Aussi, note-t-on, le M1-200, intervient dans le sens de compléter les programmes de base du Frida, particulièrement son portefeuille d’investissements dans le domaine de la transformation rurale inclusive, du développement agricole, de la nutrition et de l’adaptation aux changements climatiques, gage de la transformation des systèmes alimentaires.

A ce propos, Alvario Lario, président du Fida, a mentionné que la convergence actuelle de plusieurs crises a mis à nu les problèmes structurels qui affectent l’agriculture et le système alimentaire. «De nombreux pays africains doivent trouver des solutions maintenant pour éviter les conséquences encore plus », a-t-il souligné.

Par ailleurs, selon certaines études, l’inflation des prix des engrais est l’un des obstacles à ne pas négliger pour certains pays africains quant à la production alimentaire. Cependant, le président du Fida a rassuré, quant aux projections dans le secteur agro-alimentaire qui montent en Afrique, qu’elles pourraient générer plus de 1000 milliards de dollars américains à l’horizon 2030, et garantie, jusque-là, de solides perspectives aux investisseurs.

Il y a lieu de rappeler que le dernier rapport des Nations unies sur l’état de la sécurité alimentaire et nutrition dans le monde indique que l’Afrique enregistre aujourd’hui les plus forts taux de famine au monde (une personne sur cinq souffre de faim) et compte 278 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire.

C’est ainsi que  Alvaro Lario  a prévenu que dans le secteur agricole « seuls des investissements en faveur de petits producteurs pourront nous permettre de sortir de cette spirale inquiétante qui nous tire vers le bas, crise après crise. Des investissements stratégiques permettront d’augmenter la productivité agricole, de renforcer la souveraineté alimentaire et ouvriront la voie à une meilleure distribution et à un accès plus équitable aux aliments, en offrant à tous de meilleures perspectives d’avenir », a-t-il conclu.

Fidel Songo

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