Alberto Fujimori, est d’origine japonaise. Né à Lima, il était parvenu à se faire élire Président du Pérou. Pendant 10 ans, il a dirigé du 10 juin 1990 au 22 novembre 2000. Il n’avait pas abandonné sa nationalité japonaise lors de la réforme de loi sur la citoyenneté de 1985. Le 5 septembre 2001, deux mois avant l’exil, le ministre de la Justice péruvien met en accusation le président Fujimori pour homicide, détournement des fonds. En mars 2003, à la demande du gouvernement péruvien, Interpol émet une notice rouge contre Fujimori pour meurtre, kidnapping et crime contre l’humanité. A ce moment-là, l’ex-président est déjà en exil au Japon son pays d’origine. En septembre 2003, le gouvernement de Alejandro Toledo fait une demande d’extradition de l’ancien président aux autorités japonaises. Cependant, le Japon et le Pérou n’avaient pas conclu de traité d’extradition. Le gouvernement péruvien prévoit de faire présenter, par son ministre de la Justice, les dossiers d’inculpation au gouvernement japonais et de lui rappeler que Fujimori a la double nationalité. Quand on a tenté de l’arrêter, Fujimori a déclaré sa nationalité japonaise et a demandé la protection du Japon. Il est resté au Japon. Est-ce ce genre des faits qui auraient inspiré un certain Noël TSHIANI en République Démocratique du Congo pour proposer sa fameuse loi qui défraie l’actualité politique? Tout est possible. Difficile si pas impossible d’avoir une loyauté partagée entre deux ou plusieurs pays. Alors le Professeur TSHIANI, l’homme à abattre pour les uns car bourreau et à couronner héro pour les autres car penseur libre démocrate ? La suite des évènements semble le propulser et le maintenir au cœur de l’actualité politique du moment. Féret Lumbu Gédéon Drc le 31/03/2023
Adhésion et contradictions sur la Loi Tshiani Féret Lumbu Gédéon expose un parallélisme historique au Pérou
