La sécheresse que connaissent certains pays du continent serait à la base de la rareté des maïs constatée dans le Grand Katanga, confirme le gouverneur Jacques Kyabula au ministre de l’économie nationale Vital Kamerhe, qui lui accordait une audience, jeudi 20 avril, dans son cabinet de travail à Kinshasa. Le Vice-premier ministre de l’économie nationale a promis de s’impliquer personnellement dans cette affaire afin de faire parvenir cette situation au niveau du gouvernement central.
Le maïs se fait de plus en plus rare. Cette disette affecte maintenant l’espace Kasaï, avec comme conséquence: la hausse vertigineuse des prix de cette denrée de première nécessité sur le marché.
Le gouverneur Jacques Kyabula fait noter que les stocks disponibles sur terrain ne sont plus en mesure de couvrir les besoins de consommation de sa population, au delà de trois mois. Une urgence à Kinshasa de travailler dessus afin de trouver des solutions rapides. Le gouverneur du Haut-Katanga a ainsi demandé l’intervention imminente du gouvernement central pour des pistes de solution.
A son tour, le VPM de l’économie nationale Vital KAMERHE a promis d’en faire part au chef du gouvernement en vue des solutions idoines. A l’en croire, il sera notamment, question d’explorer des voies et moyens pour approvisionner le marché local.
Jacques Kiabula a par ailleurs affirmé que des efforts sont fournis au pays pour accroître la production locale afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire.
Il y a lieu de rappeler que cela fait des mois que la province du Haut Katanga connait ce problème de rareté des denrées alimentaires de première nécessite dont le maïs et la semoule. A ce propos, le gouvernement provincial a tenté de trouver des solutions en prenant l’option de l’importation des stocks à partir de la Zambie voisine, mais cela n’aura servi que légèrement à la demande de la population. Même situation pour l’espace Kasaï, qui commence elle aussi à connaitre cette forme de rareté des produits.
Fidel Songo
