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Bulungu : une enseignante victime d’extorsion, des coups et blessures graves et d’une main cassée

Par La Prospérité
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 *Un Kuluna aux arrêts, blesse la Maîtresse Kombila à coups de manchette, brise sa main et emporte son salaire.   Le capitaine Lula  de la police/ District de Bulungu a mis la main sur un Kuluna professionnel qui a failli tuer la maman Elyse Kombila, enseignante à l’EP/Bilili Etat, de la Paroisse Sainte Lucie. Ce Kuluna qui est passé aux aveux et garde encore, curieusement,  tout son butin du crime en son propre  domicile.

Partie pour retirer sa paie du mois de mars 2023, Maîtresse Kombila s’est rencontré sur son chemin de retour avec cet incivique qui l’a grièvement blessé en lui administrant plusieurs coups de manchette sur la tête, causant des blessures graves jusqu’à lui casser sa main droite et emporter tout son sac, son salaire y compris.

Ce crime odieux s’est déroulé, le mardi 18 avril 2023, non loin du centre Kiyaka.

Ensanglantée et presque mourant, cette maîtresse ramassée par des bons Samaritains, a été conduite au CS Kiyaka de la ZS de Vanga où elle reçut les premiers soins, la suture de ses plaies, l’immobilisation de son bras cassé, avant d’être évacuer ce jeudi 20 avril 2023 à l’hôpital, Evangélique de Vanga, sur instruction de la POLICE pour une meilleure prise en charge. 

Le Dr John au chevet de la rescapée, a fait savoir que toute la tête et couvertes des plaies.

A en croire le capitaine Lula qui a auditionné la victime,  » son état de santé nécessite des examens appropriés car ayant subi un traumatisme crânien avec plusieurs blessures graves qui ont laissé couler beaucoup du sang », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre » je viens de transmettre les PV d’auditions au parquet de BULUNGU, où j’avais déféré le kuluna auteur de ces crimes pour que justice soit faite et que Mme Kombila Elyse, enseignante de son état, soit rétablie dans ses droits les plus légitimes « , a-t-il martelé.

C’est la famille de la victime alertée par le communiqué radiodiffusion de l’OPJ précité et instructeur du dossier, qui s’attelle à la prise en charge de la rescapée de cet assassinat gratuit.

Cette dame, devrait se rende à Sungu, après avoir reçu son salaire, pour s’occuper de sa fille malade et admise pour des soins. 

Le danger du publi-reportage d’une paie des miettes 

En l’absence des extensions bancaires, certaines organisations comme la Caritas Congo, ou les agents ambulants de certaines banques se servent des radios communautaires pour passer les messages de la paie des enseignants regroupés par pool ou zone géographique la plus proche.

Cette publicité alerte non seulement les criminels et expose dangereusement les professionnels du noble métier, mais créé la hausse de prix des biens de première nécessité spontanée pour la circonstance.

Pis encore, la date et le lieu indiqué pour la paie est transformé au rdv d’un marché de fait et des règlements des comptes, mieux de paiements des dettes, où les créanciers poursuivent les enseignants. Alors que la paie des gagnes-gros s’effectue sans tambour ni trompette. C’est ici que nous avons souligné que ce publi-reportage de la paie des miettes est dangereux. Les conséquences sont multiples et ce cas de figure en est une illustration poignante.

Appel à une justice correctionnelle pour éradiquer la criminalité dans le BULUNGU

Curieusement, contacté par les membres de la famille de la victime, le procureur prend plaisir de dire que :  » le Kuluna devant ses offices est un grand criminel, il n’a rien pour réparer les préjudices causés, il ne faut même pas s’attendre à ce qu’il soit à mesure de rembourser les frais de soins de la victime ». Qu’il a décidé de son propre Chef, le déférer devant le juge. « Et si le tribunal peut le condamner pendant un moment et d’en débarrasser »

Plus d’un observateur se demande, le procureur est sous quel ciel comme ça, pendant que l’état de la victime est très critique et est encore à l’hôpital ?

Comment peut-il prétendre qu’il ne trouve aucun intérêt de le garder au cachot du parquet parce que personne ne le suit jusque-là ?

Saisissant le Premier Président de la Cour d’Appel de Bandundu, un membre de famille écrit : »Votre honneur, nous nous interrogeons sur les motivations hâtives du procureur, patron de l’action judiciaire, qui semble sympathique à l’égard d’un criminel de renommé à sa connaissance, qui a failli tuer une femme âgée, juste à cause de son salaire qu’il a,  du reste,  confisqué ?

Nous avons tenu à vous informer pour qu’en cas des forfaits, nous tiendrons le procureur pour responsable vu ses penchants pour des raisons qui lui sont propres ».

Et de poursuivre : « Depuis quand peut-on décidée, sauf en procédure de flagrance, pendant que la victime peine encore à annoncer les dernières couleurs de son évolution sanitaire ? S’il lui arrivait le pire, le procureur va-t-il relancer le procès ?

Comment peut-il n’intéresser personne et en l’absence de la partie civile, décider de son chef et selon le seul décret de sa pensée ? »

Le procureur près le tribunal de Grande Instance de BULUNGU ou près le Tripaix du ressort, ne devrait pas oublier qu’il est le bras séculier de l’État Congolais pour le rétablissement de l’ordre public pour la paix, une paix durable. Ils ont l’épée pour instaurer l’ordre et la paix. C’est le lieu de voir l’organe de la loi soulever son épée et de la meilleure manière pour que pareille situation ne se répète plus. Il s’agit là, d’un cas de flagrance à laquelle les milliers des victimes et paisibles citoyens s’attendent à une sanction exemplaire. Et la justice congolaise existe, elle fonctionne.

Quoi qu’il en soit, la place des criminels c’est en prison. Les kuluna en RDC, ont leur lieu de rééducation qui est Kanyama Kasese, où ils sont convenablement pris en charge par le Service National. C’est évidement, après avoir réparé les préjudices causés.

Rappelons que les cas de criminalité sont devenus récurrents dans le territoire de BULUNGU, jadis territoire pacifique et cosmopolite.

Mme l’Administrateur du Territoire a intérêt à ouvrir l’œil et le bon. 

Almaf

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