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Candidat aux législatives 2023 Mont-Ngafula : Magoza Nzungu dévoile les raisons de sa candidature !

Par La Prospérité
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Né à Kinshasa, précidément dans la commune de Ngaliema, Christian Magoza NZUNGU a fait une partie de ses études à Kinshasa, au Bambino et au Nova Eligo. Il a ensuite étudié à Paris, au lycée Chaptal, dans le 8è arrondissement, le lycée de Jacques Chirac. Il a obtenu un master de Finance des marchés, à la Sorbonne,jki, ; et une licence de management à Nanterre-Université. Il a aussi fait des études sur les questions de politiques africaines à l’Ecole de politique africaine où k’ai suivi l’enseignement de professeurs comme Amzat boukari, Lascony et Coovi Gomez. Il dit avoir fait des études de politique africaine pour, à un moment donné, participer à la construction d’une Afrique nouvelle et contribuer au développement de son pays, la République Démocratique du Congo. Il ne voyais pas, assis au bord de la route, à regarder passer l’Histoire. ‘‘Or, l’Afrique est en train de participer à la construction de l’Histoire contemporaine, une histoire complexe où se jouent des jeux d’influence dans un monde multipolaire. La RDC, un grand pays, qui doit participer pleinement à l’organisation du nouvel ordre mondial, n’a pas encore le poids politique, ni la puissance économique, que peuvent lui conférer sa situation géographique et son poids démographique. La transition démocratique que nous avons connue le 25 janvier 2019 avec l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, après des décennies de mal-gouvernance, nous oblige, nous, les jeunes générations, à participer à la construction d’un Congo émergent et d’un Congolais nouveau’’. Dans une interview accordée à La Prospérité, il donne les motivations dans sa participations aux joutes électorales du 20 décembre 2023. Suivez-le. La Prospérité : Quelles sont les raisons de votre candidature ? Mazoga Nzungu : Depuis toujours, j’observe mon pays, j’analyse ce qui s’y passe. Le décès de mes parents a d’abord constitué un blocage à mon retour. Je me suis projeté en Afrique de l’Ouest, au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, comme pour me préparer à retourner en RDC. En 2020, en plein Covid, je décide de rentrer en RDC pour mieux comprendre les réalités politiques, économiques, sociales et sociétales de la société congolaise, où se joue un rapport complexe entre tradition et modernité. Pourquoi le choix de la politique alors ? La politique n’est pas mon métier. Ma formation est la finance, la réassurance en assurance dommage et l’assurance des moyens de paiement en France. Je pourrais venir travailler dans ces domaines à Kinshasa. J’ai fait le choix de la politique, car, seul, le pouvoir politique permet de prendre des décisions qui décident de l’avenir d’un pays et de l’évolution d’une société. Je veux participer à la décision politique en construisant et en votant la loi, en accompagnant le pouvoir exécutif qui met en œuvre les grandes orientations des politiques publiques, en consolidant, dans ma circonscription, le rôle des entités décentralisées et des pouvoirs locaux. Je veux, d’une certaine manière, au niveau qui sera le mien, marquer mon temps et inspirer la jeunesse de mon pays. En participant au développement d’un territoire, Mont-Ngufala, je veux participer, à la fois, au développement harmonieux de la grande métropole de Kinshasa et au développement de la nation. Les grandes métropoles concentrent aujourd’hui toutes les activités, attirent toutes les populations, mais leur développement est, en Afrique, toujours anarchique. La Prospérité : Pourquoi Mont-Ngafula ? Mazoga Nzungu : J’ai grandi à Mont-Ngafula avant mon départ pour l’Europe. Quand je suis revenu, j’ai créé la fondation « NZUNGU » pour rendre hommage à mes parents, NZUNGU LUNTADI Raphaël, ancien homme politique congolais, et à ma mère, qui conduit des actions sociales dans la circonscription. Les fondations sont utiles, comme les ONG, mais la transformation d’un pays dépend du pouvoir politique. Le cas de Mont-Ngafula est intéressant. Il s’agit d’une commune du sud de la ville province de Kinshasa. Cette commune, urbano-rurale, l’un des nouveaux lieux de peuplement, est confrontée à d’énormes difficultés qui ne peuvent être surmontées sans l’action des pouvoirs publics. Améliorer les conditions de vie, très précaires, des populations de la commune est mon objectif. Le potentiel existe pour créer des opportunités économiques, permettre l’accès aux services de base, améliorer la sécurité. Je sais que les populations attendent beaucoup du pouvoir central. Il leur faut un relais qui les représente efficacement à l’assemblée nationale. La Prospérité : Existe-t-il un lien étroit entre les enjeux locaux et nationaux ? Mazoga Nzungu : Le lien est étroit. Il nous faut penser global, à l’échelle de la nation, mais agir local en fonction des spécificités de chaque territoire. Les plans de développement nationaux existent. Ils mobilisent des fonds et des compétences. Mais, ces plans de développement à l’échelle de la nation se déclinent pour servir les 145 territoires de la RDC. Chaque territoire a des particularités et des urgences spécifiques. Il appartient aux décideurs locaux et aux entités de décentralisées de répondre aux attentes des populations locales en termes d’emploi, d’accès aux services de base (santé, éducation), à l’électricité, à l’eau et d’améliorer les conditions de vie des populations (aménagement urbain, habitat, mobilité). Dans ma circonscription, on retrouve tous les domaines dans lesquelles les pouvoirs politiques n’ont pas su répondre aux attentes des populations, notamment aux attentes de la jeunesse et au besoin d’émancipation des femmes. Je compte aussi éradiquer le phénomène « kuluna », cette délinquance juvénile qui conduit des jeunes, appelés « Kuluna », à commettre en bandes des actes d’une extrême cruauté sur les citoyens qui ont le malheur de croiser leur chemin. La lutte contre l’insécurité est une priorité absolue dans ma circonscription comme dans tout Kinshasa et dans tout le Congo. Comment développer le secteur du tourisme dans la circonscription de Mont Ngafula sans éradiquer l’insécurité. J’étais intervenu sur CNEWS, une chaîne d’information française, pour parler du développement économique et de la question sécuritaire au Congo. Mon message a été entendu, ce qui m’a conduit à entrer en politique pour agir concrètement. La Prospérité : Etes-vous optimiste quant à l’avenir du Congo ? Mazoga Nzungu : Bien sûr que je suis optimiste. Cet optimisme se fonde sur trois raisons : une transition démocratique réussie après des décennies de mal-gouvernance, les richesses qui sembles inépuisables de notre sous-sol et de notre sol, un formidable capital humain avec la formidable créativité des jeunes générations ouvertes sur le monde, connectées à la planète entière et comprenant la révolution digitale. Grâce à ce capital humain, le Congo se modernise rapidement. Il faut désormais qu’aucun territoire ne soit tenu à l’écart du développement, que les richesses descendent jusqu’aux populations à travers une croissance plus inclusive. Les anciennes générations ont construit le Congo en portant le fardeau de l’Histoire, en subissant des influences extérieures. Les nouvelles générations ont une mission à accomplir en lien avec l’expérience des anciennes générations, porteuses d’un savoir, d’une expérience et d’une sagesse qui constituent le socle de notre identité. La RDC possède tous les atouts, si nous savons rester les maîtres de notre destin, si nous savons choisir, librement, nos partenaires. Mes modèles sont Lumumba, Sankara, Steve Biko et Nkrumah Kwame. Ils incarnent une soif d’indépendance que nous devons retrouver. Les femmes ont un rôle important à jouer dans la construction du Congo nouveau. Si je crois au rôle de l’éducation, c’est parce que notre richesse, ce ne sont pas nos matières premières, minières ou agricoles, mais notre capital humain. La transformation du Congo passe par ce capital humain. Il nous faut valoriser le travail et le mérite, et non « chance eloko pamba », ce qui signifie s’en remettre à la chance comme vecteur de promotion dans la société congolais. Propos recueillis par La Prospérité

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