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C’est notre faiblesse intrinsèque profonde et multidimensionnelle qui est la Cause principale de la genèse, de la durée et de l’ampleur de la Tragédie congolaise, et non les autres peuples étrangers

Par La Prospérité
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Notre faiblesse constitue un terrain fertile et perspicace pour les ennemis internes (la présence, dans un peuple, de nombreux opportunistes, aventuriers, maffieux…) et les ennemis externes qui sont les autres peuples.

Parmi les peuples étrangers, certains sont habités par une structure idéologique hégémoniste, expansionniste, dominatrice, violente et prédatrice ; ils cherchent, sur tous les Continents, les peuples intrinsèquement faibles et dont les pays regorgent de ressources naturelles nécessaires et utiles au progrès.

C’est le cas des peuples noirs parmi lesquels se trouve le peuple congolais de la RDC. Ces peuples étrangers profitent de la faiblesse intrinsèque des  peuples noirs et réussissent à les  dominer, à les déstructurer, à les déraciner (déracinement identitaire, ontologique, moral, culturel et spirituel) par rapport à leur identité culturelle, leurs valeurs ancestrales, leur propre histoire… ; à leur imposer leur propre culture étrangère, à les enivrer d’antivaleurs et de drogues, à les abrutir pour les rendre exploitables et plus faibles,  (parmi ces drogues se trouvent les religions et les sectes) ; exploiter leurs ressources naturelles sans aucun obstacle ni résistance, et facilement dominables, les intégrer dans le système mondial qu’ils ont mis en place et qui servent leurs intérêts et les forcer directement et indirectement à adopter ce système, leurs principes et leurs repères pour les maintenir dans la faiblesse, dans l’esclavage, dans la naïveté, dans la complaisance, dans l’ignorance, dans l’inconscience, dans la pauvreté et même dans la complicité.

Les faits

Les peuples noirs ne sont pas les seuls dans le Monde à se trouver, à un moment donné de leur histoire, face aux peuples décidés à dominer les autres peuples de la Terre.

Les autres peuples ont pu, grâce à leur force intrinsèque, être mobilisés par leurs leaders et résister efficacement contre l’esclavage, l’occupation, la domination et l’exploitation étrangère. Citons quatre exemples:

  1. La guerre du Vietnam (1955-1975)

Le peuple vietnamien a pu résister héroïquement contre la puissante armée américaine dans une guerre qui s’est déroulée au Viêt Nam de 1955 à 1975.

  • La guerre d’Indochine

La guerre d’Indochine ou guerre d’indépendance d’Indochine, également désignée au Viêt Nam comme la guerre de résistance antifrançaise ou encore la première guerre d’Indochine dans le monde anglo-saxon, est un conflit armé qui s’est déroulé de 1946 à 1954 en Indochine française. Ce conflit s’est terminé par la défaite de la puissante armée française.

  • La Guerre en Afghanistan entre la puissante armée soviétique (1979-1989) contre les aux moudjahidines

Une phase de la guerre d’Afghanistan de l’histoire contemporaine a opposé, du 27 décembre 1979 au 15 février 1989, l’Armée de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), aux moudjahidines (« guerriers saints »). Durant plus de neuf ans, cette guerre a ravagé l’Afghanistan, mais s’est terminée par l’échec de l’armée soviétique.

  • La Guerre en Afghanistan déclenchée par la puissante armée américaine avec la contribution militaire de l’Alliance du Nord et d’autres nations occidentales (Royaume-UniFranceCanada, etc.), contre le régime taliban

La guerre d’Afghanistan a opposé, à partir d’octobre et novembre 2001, les États-Unis, avec la contribution militaire de l’Alliance du Nord et d’autres nations occidentales (Royaume-UniFranceCanada, etc.), au régime taliban.

Cette guerre s’était inscrite dans la « guerre contre le terrorisme » déclarée par l’administration Bush à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington.

Le but de l’invasion, selon les Etats-Unis et leurs alliés, était de capturer Oussama ben Laden, détruire l’organisation Al-Qaïda qui possédait des bases dans le pays avec la bénédiction des talibans, et renverser ces derniers.

La campagne initiale chassa les talibans du pouvoir, permettant l’instauration d’un gouvernement provisoire dirigé par Hamid Karzai à la suite des accords de Bonn de décembre 2001.

Les talibans engagèrent alors une guérilla contre la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) qui regroupait les forces armées sous commandement de l’OTAN.

Depuis 2006, les forces armées talibanes étaient très actives. Le gouvernement afghan de Karzai, élu président en octobre 2004, n’avait que peu de légitimité et ne contrôlait en 2006 que le secteur de Kaboul.

En août 2008, il y avait 70 000 soldats étrangers en Afghanistan, 53 000 pour la FIAS et 17 000 pour l’Operation Enduring Freedom américaine ;

En 2009 quelque 113 000 soldats étrangers, dont 71 000 américains, étaient déployés dans le pays ;

En 2012, environ 150 000 soldats étrangers dont 100 000 américains qui furent présents ;

En août 2013, 87 207 soldats étrangers y furent encore déployés dont 60 000 américains ;

Enfin, au 15 janvier 2014, il restait 58 129 soldats de la Fias dont 38 000 américains;

Ces chiffres n’incluent pas les nombreux employés des sociétés militaires privées (2 000 hommes de la firme britannique Saladin, ceux de Blackwater, etc.).

En janvier 2009, le think tank International Council on Security and Development a estimé dans un rapport que les talibans étaient actifs dans environ 72 % du territoire afghan, conclusions contestées par le commandement de l’OTAN.

Le site National priorities a estimé à plus de 765 milliards de dollars le coût de la guerre (pour le cercle de réflexion CSIS, le chiffre s’élevait déjà à 642 milliards en avril 2013).

En juillet 2017, le coût pour le département de la Défense américain aurait été de 841 milliards de dollars si le budget 2018 était voté.

Cette guerre était particulièrement liée à l’insurrection islamiste au Pakistan et donc à la question de la lutte contre les groupes agissant depuis les régions tribales du Pakistan. Ce conflit a été le plus long engagement de l’armée américaine, et le plus coûteux.

Le 31 décembre 2014, l’OTAN a mis fin à son engagement en Afghanistan après treize ans de guerre et a passé le relais à l’armée nationale afghane.

Toutefois, la guerre s’est poursuivie jusqu’en 2021, année où Joe Biden a annoncé le retrait des troupes américaines.

Le 30 août 2021, les dernières troupes américaines ont quitté l’Afghanistan. Les talibans ont repris alors le contrôle du pays.

Au lendemain du départ des dernières troupes, Biden a annoncé le renoncement des Etats-Unis aux « déploiements militaires majeurs visant à refaire des nations ».

Les principes

  1. Face à un organisme vivant affaibli

Quand un organisme vivant (humain, animal…), est intrinsèquement faibli (par des maladies congénitales, l’insécurité, l’instabilité, le manque de mécanismes immunitaires, l’insuffisance alimentaire…, les agents pathogènes affluent pour l’attaquer, phagocyter tous ses organes, les paralyser, se nourrir de leur sève vitale jusqu’à les tuer. Le même spectacle se produit devant quelque chose qui est pourri. Les charognards accourent.

Les agents pathogènes sont des facteurs capables d’engendrer une lésion ou de causer une maladie (processus morbide) aussi bien chez les humains que chez les animaux ou chez les plantes. Il existe des agents pathogènes exogènes et endogènes.

Les agents pathogènes exogènes sont physiques (traumatisme, chaleur, froid, rayonnement ; chimiques (caustique, toxique) ; biologiques, toxines, infectieux, bactéries, parasites, mycètes (champignons pathogènes), virus, protozoaires….

Les agents pathogènes endogènes sont métaboliques (calciummétabolite) ; immunologiques (complexe immunauto-anticorps).

  • Face à la faiblesse intrinsèque  des peuples noirs

C’est principalement à cause de notre faiblesse intrinsèque que les différents systèmes rivaux du système démocratique (agression étrangère, occupation étrangère, domination, esclavage, colonisation, néo-colonisation, tyrannie de droite et de gauche, néo-libéralisme, exploitation, prédation…), dirigés par les ennemis internes et par les commanditaires, géniteurs et parrains étrangers, ont pu s’introduire facilement dans notre pays, s’y installer confortablement, s’y consolider, y provoquer une tragédie qui est devenue l’une des pires tragédies de l’histoire mondiale ;  l’une des  tragédies  les plus longues, les plus amples, les plus graves et les plus meurtrières dans le monde.

  • Le Professeur Francis Fukuyama : la faiblesse intrinsèque des systèmes rivaux du système démocratique

Le Professeur Francis Fukuyama a démontré, dans son livre « La fin de l’histoire et le dernier homme », a démontré que tous les systèmes rivaux du système démocratique contiennent, au niveau même de leurs principes, les défauts graves, les incohérences et les contradictions fondamentales qui entraînent inéluctablement leur effondrement et leur éclatement.

Là où ces systèmes réussissent à prendre naissance, créent des tragédies, se consolident, causent des ravages atroces, perdurent et aggravent sans cesse les tragédies, c’est la faiblesse du peuple victime qui porte secours à ces systèmes chaque fois qu’ils sont agonisants, les nourrit de sa sève vitale, les réanime avec des bombonnes d’oxygène ; les place sous respiration artificielle, et des perfusions ; les maintient en vie.

Et quand ces systèmes reviennent en vie et récupèrent leurs forces et leurs énergies, ils potentialisent leur capacité de destruction et de nuisance ; décuplent leur nourrit de sa sève vitale. 

  • L’explication et les détails sur la faiblesse intrinsèque des systèmes rivaux du système démocratique : voir le Document suivant en pièce jointe

Fait le 31 07 2022.

Dr François Tshipamba Mpuila

GSM: +32 493 325 104

E-mail: tshipamba.mpuila@yahoo.fr

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