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Combat pour l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo face à l’Occident

Par La Prospérité
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(Par Prof. Bruno-Joseph Tshibangu Kabaji

  • Introduction

Il n’est pas possible de parler du combat politique de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo face à l’Occident abyssal sans parler de P.E. Lumumba et d’E. Tshisekedi qui ont incarné ce combat qui date d’il y a plus d’une centaine d’années. Rappelons que l’Occident en veut indubitablement à l’Afrique, en général, et à la RD Congo, en particulier. Il n’a aucune considération pour les peuples d’Afrique depuis des lustres. De la traite négrière au néocolonialisme en passant par la colonisation, il n’a laissé et ne continue de laisser que des meurtrissures indélébiles et intolérables dans leur cœur. Il continue à les traiter comme de grands enfants dont le destin doit être géré par lui ; alors que les Africains, comme tout être humain, aspirent aussi à une vie décente menée en toute responsabilité au même titre que les peuples occidentaux. Voilà que dénonçant ces systèmes déshumanisants incarnant des idées régressives et rétrogrades, cette politique de misère et de Terre brûlée, tous les Leaders africains qui prirent à main leur courage furent atrocement tués par ces bandits à mains sanguinolentes, ces pillards au cœur de pierre, ces charognards et leurs acolytes rwando-ougandais sans compter leurs hommes de paille à l’intérieur de notre pays.

Faudra-t-il, face à ce drame, toujours se plaindre, gémir, pleurer, geste pourtant condamné par Jean de la Fontaine qui l’assimila à la lâcheté ? Il nous conseille de mourir comme un loup, comme les Congolais Lumumba, Mpolo et Okito. Ceux-ci, devant une mort atroce et féroce, ne se sont nullement fondus en larmes ni n’ont plus demandé pardon à leurs bourreaux, à leurs tortionnaires ni par-delà imploré leur indulgence, parce qu’il serait insensé de s’agenouiller devant ses vautours alors qu’ils sont dans leurs œuvres de prédilection sans lesquelles ils seraient tous voués à la disparition ! La diplomatie est une des démarches civilisées dans la résolution des conflits, mais quand elle est inféconde, il faudrait passer à une autre stratégie adaptée à l’exigence du moment. Pour mieux creuser notre sujet pour sa meilleure compréhension, nous le sectionnons en deux points suivants hormis l’introduction et la conclusion :

1. E. Tshisekedi et la lutte pour la démocratie véritable en Afrique

2. Félix-Antoine Tshisekedi prolonge le Combat de P.E. Lumumba et d’E. Tshisekedi wa Mulumba

1. Le Combat de P.E. Lumumba et d’E. Tshisekedi Le combat contre le colonialisme pour la conquête de l’indépendance, de l’Etat de Droit et de Démocratie amplement vécus par les Congolais, firent des victimes dans le camp des Congolais. Les leaders qui soulevèrent leur tête pour dénoncer ce déviationnisme occidental dont notamment Simon Kimbangu, Kimpavita, P.E. Lumumba et consorts furent horriblement zigouillés dans le but de créer simplement la panique et semer la peur dans l’esprit des autres Leaders en puissance. Face à cette tragédie à l’occidentale, l’indépendance politique et économique, bien que de parade, fut  conquise de haute lutte. Puis vint la période de combat contre la dictature féroce exercée par les ‘’hommes forts’’ en Afrique, entre 1965 et 1990, soutenus et encouragés par les Occidentaux. Contre cette politique déshumanisante, certains Leaders politiques africains levèrent le front et décidèrent de la dénoncer avec véhémence soit par la violence soit par la nonviolence. C’est le cas particulièrement d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba en RD Congo qui a fait recours à la non-violence pour fragiliser l’action destructrice des Occidentaux dans son pays en invitant ceux-ci à plus d’intelligence, de sagesse et de sens d’humanité. En dépit de l’image négative nous révélée par l’autre face de P.E. Lumumba dans son ouvrage Congo, Terre d’avenir est-il menacé ? publié en 1956, l’histoire retient néanmoins qu’il demeure le combattant acharné de la liberté du peuple congolais et défenseur inconditionnel de la cause des Noirs en Afrique. C’est grâce particulièrement à son combat noble amorcé après Accra en 1958, avec le concours déterminant de Joseph Kasa-Vubu et son ABAKO, que l’indépendance totale fut conquise de haute lutte. Après l’indépendance de la RD Congo, les Belges choisirent pour nous le Régime démocratique en organisant tant bien que mal des élections à tous les niveaux de la vie nationale. Cinq ans de gouvernance plus tard, ils favorisèrent, avec la complicité des Américains, un coup d’Etat qui asséna un coup de massue à cette Démocratie naissante et porta Mobutu au sommet de l’Etat.

Ce fut le point de départ de l’installation de la dictature totalitaire partout en Afrique, et particulièrement en RD Congo. En 1990, la France par le biais du Président François Mitterrand, piqué par on ne sait quelle mouche, lors de la Conférence de Beaule, miroita à l’Afrique, apparemment avec beaucoup de sérieux, le spectre d’espoir, mais finalement trop peu reluisant de l’instauration de la démocratie. Celle-ci était présentée comme une panacée aux problèmes africains, en général, et à ceux de la RD Congo, en particulier. Croyant naïvement que l’Afrique n’était encore habitée que par de « grands enfants », et contre toute attente, E. Tshisekedi, l’incarnation de l‘opposition politique congolaise, surprit stratégiquement le chef de l’Etat français qui commença à soutenir à l’Autriche les tergiversations constatées dans l’application de son offre alléchante par les dirigeants politiques africains. Pour ceux-ci donc, au lieu de la véritable démocratie, leur Afrique mériterait la pseudodémocratie ou un simulacre de démocratie afin de leur permettre de vivre la dictature en démocratie déclarée. Face à ce constat regrettable, E. Tshisekedi exigea avec une ferme détermination : la Démocratie à tout prix en RD Congo !

Au regard de la détermination fougueuse d’E. Tshisekedi, l’Occident, en général, et les Etats-Unis d’Amérique, en particulier, eurent peur d’aller jusqu’au bout avec leur entreprise dramatique. Ils commencèrent à souffler le chaud et le froid quant à la pratique démocratique véritable non pas seulement en RD Congo, mais aussi en Afrique tout entière. Soutenir les Régimes démocratiques en Afrique, apparemment très peu rentables pour eux, ou alors, retourner aux Régimes des hommes forts qui abrutissaient profondément le peuple et qui leur étaient très profitables, s’interrogèrent-ils.

Devant un tel embarras, ils tentèrent sans succès de freiner l’élan démocratique en décourageant subrepticement les Leaders africains qui tinrent à tout prix à matérialiser absolument le rêve démocratique dans leurs pays respectifs ! Cela ne semblait pas tenir en RD Congo dans la mesure où E. Tshisekedi et ses collègues s’étaient déjà appropriés l’Idée démocratique et tenaient déjà à la voir être matérialisée dans la gestion quotidienne de la chose publique. Pour les décourager dans leur détermination, ces Euro-américains décidèrent de trouver une autre astuce, celle de diriger les pays africains, et particulièrement la RD Congo, par procuration, c’est-à-dire, en recourant aux services des Nationaux, eux-mêmes déjà manipulés à les accompagner dans leur sale besogne, à jouer le rôle de traitre parmi leurs compatriotes. C’est alors qu’ils imposèrent et continuent d’imposer coûte que coûte leurs « commissionnaires », « leurs collabos », fils authentiques ou étrangers de création artificielle issus surtout des tribus frontalières, au sommet de chaque Etat, en Afrique et même aussi ailleurs. Dans leurs stratégies diaboliques, loin d’encourager la matérialisation de la Démocratie véritable, ils réduisirent le contenu de ce concept exclusivement aux élections ; élections souvent truquées et infiltrées par les missions d’observation pro-occidentales pour faciliter la tricherie en faveur du candidat préalablement choisi par eux.

Leur candidat, une fois élu et proclamé Président de la République, n’aura pour mission essentielle que celle de veiller d’abord et prioritairement leurs intérêts, ensuite à ses propres intérêts mesquins et enfin, et de manière illusoire, aux petits intérêts du peuple. Les exemples pullulent à ce sujet. Dans ces conditions, les hommes de la trempe d’E. Tshisekedi, d’après leurs études, n’étaient pas éligibles et se présentaient, par conséquent, comme extrêmement dangereux à leur égard. D’où l’option de faire régner par ruse la « Booboisie » dans tous les pays du Tiers Monde, en général, et d’Afrique, en particulier, coiffés par les Occidentaux. Ce règne de « Booboisie » fut dénoncé depuis 1920 en Amérique par H.L. Mencken.

Il s’est répandu malheureusement en Afrique avec l’avènement des « rois fainéants », des « bénis oui oui » au sommet de différents Etats avec comme objectifs principaux : gagner plusieurs milliards de dollars américains ou d’Euros contre la misère de leurs compatriotes ; permettre à leurs maîtres d’exploiter sévèrement les richesses naturelles de leurs pays respectifs. Placés au sommet de différents Etats en Afrique de la façon que l’on connaît, ces hommes de paille, ouailles des Occidentaux, avaient et continuent à avoir pour mission de favoriser le pillage des ressources minérales et autres richesses de nos pays au profit de leurs maîtres que de sauver les intérêts des peuples africains, en général, et ceux des Congolais, en particulier. C’est ainsi qu’en luttant contre ces hommes de paille, E. Tshisekedi luttait, par conséquent et indirectement, contre toutes les grandes puissances du Monde ayant leurs intérêts au Congo-Kinshasa. Ces Congolo-euro-américains conçus pour ne penser que l’Occident et à l’Occident dans toutes leurs entreprises tant politiques qu’économiques, oublient qu’à la fin de leurs mandats, souvent catastrophiques, toutes leurs richesses accumulées et déposées dans les comptes bancaires en Europe ou aux USA, sont souvent récupérées par leurs maîtres au profit de leurs postérités ?

Cette question vaut aussi son pesant d’or pour tous ces Congolais qui pillent les richesses de la RD Congo et se permettent de les vendre et loger leur argent dans des banques étrangères. Pourquoi ne veulent-ils pas en tirer de leçon et aussi pourquoi ne se souviennent-ils pas de ce que sont devenues les fortunes de Mobutu, L.D. Kabila ; pur ne pas citer Kadhafi, Moubarak, Saddam Hussein, Hussein Habré, Bokassa et consorts avant et après leur horrible et tragique disparition de la Terre des Hommes ? Où sont passées leurs richesses acquises au dépens de leurs peuples et supposées avoir été cachées dans des banques en Occident ? Que sont devenus, par exemple, le Château de Mobutu à Nice (France) et sa fortune colossale logée dans des paradis fiscaux ? Pendant plus de 20 ans, E. Tshisekedi vivait dans un climat de morosité extrême avec le Monde occidental et particulièrement avec les Américains et les Européens qui lui reprochaient ses relents nationalistes et anti-impérialistes. Pour preuve, ils ont lutté contre la volonté populaire exprimée maintes fois par le peuple congolais lors des différentes manifestations pacifiques et lors de l’élection présidentielle de 2011 pourtant entachée de beaucoup d’irrégularités : bourrage des urnes, tricheries et fraudes à haute échelle en faveur du Président sortant J. Kabila, à l’époque leur ticket gagnant, démontra à suffisance que si l’extérieur était d’accord avec E. Tshisekedi, cet oiseau rare, serait Président de la République élu et accepté principalement par le peuple et secondairement par les puissances extérieures. Ils ne voulurent jamais de son accession à la magistrature suprême de la RD Congo jusqu’à sa mort. Ces méchants et maudits occidentaux ! Nous avions vu les décideurs internationaux, malgré la lutte qu’E. Tshisekedi a menée depuis très longtemps, préférer L.D. Kabila en 1997 et plus tard J. Kabila, après le décès de celui-ci, que Tshisekedi lui-même bien que le peuple ait été visiblement aux côtés de cet Opposant devenu l’incarnation de l’opposition congolaise et Père de la démocratie ! Si E. Tshisekedi aurait été au service de l’impérialisme occidental comme certains penseurs tentèrent vainement de le démontrer, pourquoi les Occidentaux ne pouvaient-ils pas le soutenir comme Président de la République Démocratique du Congo ? Ayant compris que les Occidentaux ne voulaient pas de lui, E. Tshisekedi accepta de les ignorer allant jusqu’à les humilier si cela était nécessaire. Combien de fois n’avait-il pas refusé de recevoir certaines personnalités du Monde occidental qui tenaient à le rencontrer et à le persuader d’accepter le Pouvoir pour le Pouvoir en sabordant l’Idéal pour lequel il avait tant investi toute sa jeunesse ? Nous pouvons citer entre autres l’Américain Herman Cohen et le Belge Louis Michel.

A nous de nous interroger, qu’est-ce qu’il manquait comme atout pour mieux diriger ce pays à la dimension continentale ? La compétence et la qualification, la sagesse et l’intelligence, la connaissance du rouage de la politique internationale, la popularité à l’intérieur du pays, l’étoffe d’homme d’Etat, il avait certainement tous les atouts pour le devenir ! La trouille de la Communauté internationale résiderait dans le fait qu’elle découvrit en cet homme l’intégrité morale irréprochable, le nationalisme imperturbable et l’esprit patriotique avéré, le tout assis sur une véritable expérience de gestion des affaires de l’Etat. Comment pouvaient-ils le manipuler pour arriver à piller sauvagement les richesses du sol et du sous-sol congolais, demeurait une question préoccupante dans le chef de ces Occidentaux. Ce que l’on sait, par exemple, est que la France ne pouvait jamais pardonner E. Tshisekedi qui a dû échapper à son assassinat organisé par ce pays en septembre 1991.

Cet assassinat devrait intervenir dans les bureaux de Feu Monsieur Philippe Bernard, l’ambassadeur de France accrédité à Kinshasa. Ce complot odieux qui aurait pu emporter trop tôt la vie du « Lider maximo » aurait été, semblait-il, déjoué avec l’aide de madame Melissa Wells, à l’époque Ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique en RD Congo. Et c’est grâce à elle notamment qu’il en serait sorti indemne. Suite à cet échec, l’ambassadeur Philippe Bernard a été accusé par son pays d’avoir vendu la mèche dans ce complot rocambolesque. C’est ainsi qu’il va être assassiné par la France elle-même dans le but d’effacer les traces. Il y a risque de lire des contradictions dans nos propos lorsque nous parlons des Américains qui ne voulaient pas voir E. Tshisekedi accéder au Pouvoir en RD Congo, et le fait de penser que ce sont eux-mêmes, par le biais de Madame Melissa Wells, qui l’auraient sauvé.

Oui, c’est normal dans la mesure où les Américains qui étaient déjà cités et souillés dans les dossiers sur la mort de Lumumba et de L.D. Kabila, ne pouvaient plus accepter d’endosser, pour la énième fois, la responsabilité morale et politique si jamais E. Tshisekedi parvenait à être assassiné avec leur complicité, auraient-ils pensé ainsi. Pour les Américains, pourrions-nous tenter de comprendre, autant gérer E. Tshisekedi jusqu’à ce qu’il meurt de sa propre mort que de l’assassiner pour être sali davantage en Afrique, en général, et en RD Congo, en particulier. L’idéal, pour eux notamment, aurait été, mijoteraientils, de le laisser faire son opposition politique, mais sans jamais lui permettre de prendre le Pouvoir d’Etat. Car, ils le trouvaient dangereux face à leurs intérêts si jamais, ils lui permettaient un seul instant d’exercer un tel Pouvoir. En fait, depuis un certain temps, et ne voulant ni le tuer ni lui donner le Pouvoir que lui-même tenait à conquérir essentiellement avec le concours du peuple, les Occidentaux, en général, et les Américains, en particulier, auraient sournoisement décidé de l’utiliser, pour leur compte, comme un épouvantail vis-à-vis de tout dictateur au Pouvoir en RD Congo.

E. Tshisekedi s’est battu intelligemment et sagement contre l’impérialisme occidental et en a payé de lourds tributs. Par exemple, lorsqu’il condamnait la maffia économico-financière internationale, il s’en prenait sciemment et par ricochet aux puissances occidentales qui ne vivaient et continuent de vivre que de ladite maffia au détriment du peuple. Passou Lundula avait vu net, mais sans trop y faire attention, lorsqu’il écrivit : « …vous avez approuvé (il s’adresse à Tshisekedi) la pendaison, le 2 Juin 1966, de Kimba, Anany, Bamba et Mahamba. Vous avez confié vos sentiments à un journaliste que les quatre conjurés ne pouvaient bénéficier de la grâce présidentielle à cause de « la gravité des faits » ; vous avez précisé : « Kimba et ses compagnons étaient en duplicité avec les milieux financiers internationaux qui voulaient confisquer l’indépendance économique du Congo ». Est-ce que l’argument de Tshisekedi, était-il impérialiste ou anti-impérialiste ? N’est-ce pas qu’il était dans la logique de ceux qui sont contre la domination et l’exploitation étrangères du Monde noir, en général, des Congolais, en particulier ? Qu’est-ce que son innocente déclaration était venue faire dans l’opuscule de Passou Lundula lorsque l’on sait que cette pendaison était le fait de Mobutu qui redoutait la puissance politique de ces quatre pendus et qui préférait plutôt être craint qu’être respecté ? Pour montrer qu’il n’était pas à la solde des grandes puissances occidentales, nous vous prions de suivre la réplique qu’il leur a faite suite à la campagne de dénigrement amorcée contre lui pendant toute la durée du Dialogue Inter Congolais (DIC) à Sun City : « (…) les Occidentaux qui disent que Tshisekedi a vieilli et qu’il doit passer la main aux jeunes doivent savoir qu’ils ont soutenu Mobutu malgré son incompétence et son pillage du pays.

C’est justement par son intermédiaire qu’ils se sont enrichis et continuent à s’enrichir. Voilà pourquoi ils sont aujourd’hui en faveur des jeunes qui n’ont aucune compétence ou expérience pour continuer justement à les manipuler au profit de leurs intérêts. Il y a des gens qui font des milliers des kilomètres pour venir au Congo et demander à ce que ceux qu’ils qualifient de vieux quittent la scène politique, mais ils n’ont jamais su dire sur base de quel mérite ils soutiennent un tel soi-disant jeune ou tel autre.

Il ne m’appartient pas de vous rappeler que certains d’entre eux, de surcroit, diplomates, n’ont fondé leur soutien que sur base de charme qu’ils auraient trouvé à travers tel ou tel autre Congolais. Le charme fait-il partie des critères pour la désignation des dirigeants et constitue-t-il un programme politique ? Pourquoi vouloir nous rabaisser jusqu’à ce point ? Voilà pourquoi nous sommes donc amenés à soutenir que l’emprise des étrangers sur le Congo et sur son économie n’est pas désintéressée. Raison pour laquelle nous disons que notre peuple doit continuer à espérer et à se battre pour l’avènement de la démocratie afin d’aspirer à un avenir meilleur. Nous lui demandons ainsi de s’associer à nous pour poursuivre le combat et ne pas se laisser intimider par ceux qui sont au pouvoir et leurs complices étrangers jusqu’à ce qu’ils se prennent en charge en trouvant des solutions consensuelles dans le cadre du Dialogue inter congolais…».

 ( Interview accordée au Journal Le Potentiel, Kinshasa, 2002). Nous nous souvenons qu’E. Tshisekedi, au nom de la défense de l’intérêt du peuple, eut refusé maintes fois de recevoir certains Occidentaux à son bureau lorsqu’ils y allaient avec l’intention de lui imposer leurs projets qui, analysés de fond en comble, ne rimaient pas avec l’intérêt supérieur de la RD Congo. Louis Michel a été l’exemple typique de ce courage légendaire du « Sphinx de Limete ». Celui-ci l’avait chassé et même traité de bouffon après l’avoir reçu et suivi son discours de mépris et discriminatoire à l’endroit des Congolais et de notre pays.

Herman Cohen connut le même sort. Cet échantillon devant servir de leçon à l’ensemble de la Communauté internationale. Le « Moïse du Congo » ne fut pas manipulable comme certains hagiographes semblaient désespérément nous le faire croire.

Fatigués, les Occidentaux ne réussirent pas à le dompter pour faire de lui un Président de la République protocolaire comme ils réussirent à le faire de J. Kasa-Vubu, de Mobutu, de J. Kabila et d’autres à travers l’Afrique centrale. Pourtant le Président de l’ABAKO, opposant politique craint et respecté par les Belges à l’époque, se fit avoir grâce au charme des Belges et se fit vite transformer en valet du colonialisme pour seulement exercer les fonctions de Président de la République, Chef de l’Etat, de manière absolument protocolaire devenant ainsi un lèche-botte de ces « renards ».

2. Félix-Antoine Tshisekedi prolonge le Combat d’E. Tshisekedi

Au regard du combat d’E. Tshisekedi pour l’instauration de l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo et de sa résistance historique face aux forces du mal, il y a lieu de le comparer au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cela dans la mesure où le combat qu’il est en train de mener avec une ferme détermination contre l’Occident a pour but de pacifier l’Est de la RD Congo, de sauver ainsi nos richesses naturelles en proie aux pillages instinctifs opérés de la part des pays africains supplétifs de l’Occident situés à la partie orientale du territoire national, de réhabiliter et de revaloriser l’économie congolaise en vue du développement durable de son pays.

Pour réussir, FATSHI a décidé de signer des accords bilatéraux ou multilatéraux avec de différents partenaires dans le respect absolu du principe gagnant-gagnant. Ce qui n’arrange aucunement une frange de la Communauté internationale qui voit en lui un porte-malheur pour le Monde occidental. Pour le décourager dans cette initiative pourtant salutaire pour son peuple, agissant par le biais de Paul Kagame, cet Hitler d’Afrique, les Occidentaux suscitèrent le CNDP mué en M23 pour déstabiliser foncièrement la RD Congo et si c’est possible la balkaniser. Croyant s’attaquer au M23, Felix-Antoine Tshisekedi découvrit, main dans le sac, que le Rwanda était visiblement l‘agresseur incontesté de son pays et que derrière cette agression, les grandes puissances occidentales dont notamment les USA, la Grande Bretagne, la France, la Belgique, apparaissent en filigrane. Pourtant ces puissances occidentales lui donnaient et continuent à lui donner l’impression de l’accompagner dans ses multiples projets de développement de son pays, alors qu’elles sont en train de le poignarder par le dos en utilisant, sans le déclarer, les dictateurs Kagame et Museveni. C’est justement pendant ce moment de guerre préfabriquée que les USA et l’Union européenne pillent sauvagement, tels des bandits de grand chemin, les richesses minérales de la RD Congo au mépris du principe sacro-saint de « gagnant-gagnant » mis en ligne par le Président de la République réélu dans l’intérêt de son peuple. Lorsque la RD Congo tient bon dans cette guerre injuste lui imposée sur son propre sol par les deux petits pays frontaliers, les grandes puissances mondiales lèvent le ton pour revendiquer un compromis politique en exigeant des négociations dont les résolutions et les recommandations sont d’avance connues par elles. Cela sans faire attention aux conditions de tenue de ces négociations telles que posées par Felix-Antoine Tshisekedi qui, lui aussi, connait ce qu’elles cherchent au nom et pour l’intérêt de leurs supplétifs. Qui doit en ce moment-là sacrifier son peuple et son pays ?

Au fond, les Occidentaux estiment que par ces négociations empoisonnées d’avance, elles aboutiront à l’avantage du Rwanda et de l’Ouganda dans la mesure où ils réussiront à infiltrer la Force publique de défense et de sécurité congolaise ainsi que l’administration publique. Devant le refus catégorique de FATSHI de prendre part à ce genre des négociations, les Occidentaux préféreraient s’imposer par les armes afin de le contraindre à accepter naïvement les négociations politiques imposées. Le Monde entier ayant constaté que le Rwanda et l’Ouganda se battent sur le terrain congolais se rendit finalement compte que ceux-ci n’étaient ensemble qu’un iceberg cachant les grandes puissances mondiales particulièrement la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis d’Amérique. C’est à ce niveau que Lumumba et Tshisekedi firent historiquement jonction et réussirent, tant soit peu, à atteindre les objectifs que chacun d’eux s’était fixés, et qui se résumaient en la conquête de la Liberté, en la veille de la Justice et en l’augmentation de la production pour la Croissance économique, en vue de bâtir un Congo digne, prospère, politiquement et économiquement indépendant ainsi que respecté à travers le Monde.

C’est sur cette voie tortueuse vers le salut public qu’un autre Leader politique congolais, pas le moindre, est en train de naître de cendre de « Lumumba-Tshisekedi » pour continuer à sa manière la lutte pour la libération mentale des Africains, en général, et du peuple congolais, en particulier, du joug des occidentaux. Il adopte à cet effet un discours rationnel finement radical, prononcé en des termes doux, cordiaux, mais fondamentalement dénonciateurs des actes barbares posés par des Occidentaux à l’égard généralement des Africains et de manière particulière des Congolais. Nous avons vu justement son franc-parler, son courage de robot et la force de parole dont il a fait montre lors du débat télévisé organisé entre lui et le Président français, Emmanuel Macron, ici au Congo Démocratique.

Ses réactions virulentes vis-à-vis du mépris des Africains par les Occidentaux, de l’immixtion généralement intéressée de ceux-ci dans les affaires intérieures des pays africains et particulièrement de la RD Congo, son effort mérité dans le rapatriement des reliques de P.E. Lumumba dans le pays de ses ancêtres, sa lutte pour sauver à tout prix l’intégrité du territoire national menacé d’implosion par la coalition rwando-ougandaise soutenue principalement par les Etats-Unis d’Amérique, la Grande Bretagne et la France, son exigence du respect mutuel entre les Occidentaux et les Africains, sont en train de faire de lui le défenseur de la cause africaine, et partant congolaise.

3. FATSHI : Héros National Vivant pour le Peuple congolais

Avant d’assiéger l’Afrique, les Occidentaux furent en Asie où ils tentèrent sans succès de coloniser les peuples asiatiques et de s’approprier par la force ou par ruse leurs puits de pétrole. Le moyen le plus simple d’y parvenir fut de leur imposer le christianisme comme religion d’Etat. Ils n’y parvinrent pas parce que les Asiatiques restèrent attachés absolument au shintoïsme comme religion authentique. Cependant, nous, Africains, naïfs de nature, embrassâmes le christianisme (Eglise catholique en tête) comme religion dominante.

Voilà la voie par laquelle les Occidentaux pénétrèrent notre âme et nous colonisèrent pendant près d’un siècle. Au fur et à mesure que les années passent, l’Africain commença progressivement à dresser son front, longtemps courbé. Devant la barbarie et l’hypocrisie des Etats-Unis d’Amérique et de leurs ouailles de l’Union européenne vis-à-vis de la tragédie qui se passe dans la partie orientale de la RD Congo, notre beau et riche pays, nous avons vu se lever tour à tour Simon Kimbangu, Raphaël Sanier, Kimpavita, P.E. Lumumba et ses amis d’infortune, pour revendiquer l’indépendance totale de la RD Congo. Le temps de finir cette œuvre grandiose, ils connurent chacun à son tour une fin tragique. L’indépendance conquise le 30 juin 1960 ouvrit ainsi la voie à la lutte pour l’Etat de Droit et de Démocratie.

Devant un Mobutu, un LD Kabila et un J. Kabila réfractaires à l’Idée démocratique, Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba prit le contre-pieds et opta de continuer le combat politique de P.E. Lumumba. Il consacra à cet effet la dernière grande partie de sa vie à la lutte pour la matérialisation de l’Etat de Droit et de Démocratie dans son pays. Après sa mort, le peuple l’accusa de n’avoir pas laissé un dauphin pour perpétrer sa lutte et semblait par conséquent être désolé ; alors que pour Etienne Tshisekedi, le dauphin devra émerger comme tout leader de la classe politique du pays. Cela était sans compter avec l’émergence imprévisible de son fils Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, un homme généralement effacé et parfois sous-estimé, mais coruscant, capable de surprendre ceux qui ne le connaissaient pas si jamais, il parvenait à exercer effectivement le Pouvoir d’Etat. Lors du Congrès extraordinaire de l’UDPS/Tshisekedi du mois de mars 2018, il fut élu Président du Parti et candidat Président de la République Démocratique du Congo.

Voilà la voie royale vers la prise démocratique du Pouvoir dans son pays. Au cours de la même année, FATSHI fut élu Président de la République, Chef de l’Etat. Ce qui est le résultat de toutes les vertus humaines et républicaines qu’il incarne et qui le rendent à la fois mystique et mystérieux, donc énigmatique. Pendant son premier mandat, il réussit merveilleusement à déboulonner le système politique avilissant de Joseph Kabila, s’attela à la suite du combat de son Père, à l’instauration progressive de l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo tout en affichant la ferme volonté de mettre en déroute le M23-RDF. C’est ici qu’il montra qu’il est imprégné de la Volonté politique déterminante susceptible de lui permettre de restaurer la paix à l’Est de la République et aussi de travailler pour le développement durable de son pays. Pour restaurer la paix à l’Est du pays, FATSHI comprit que le M23-RDF n’est qu’un iceberg cachant dans son en-dedans toutes les grandes puissances occidentales opérant clandestinement en RD Congo. C’est ainsi qu’il jugea bon de gagner cette guerre injuste en recourant simultanément à la diplomatie, à la politique, aux effets psychologiques et médiatiques issus d’une stratégie savamment pensée ainsi qu’en comptant surtout sur la force de frappe à la défensive de FARDC. L’une des stratégies pour gagner haut les mains cette guerre sur notre propre sol, est de créer la synergie entre les cinq  fronts ouverts en instillant en chaque citoyen l’Esprit de Défense qui semble faire cruellement défaut sur le terrain, pourtant, il demeure sans conteste une condition sine qua non pour une victoire militaire totale ou à défaut une victoire politique et diplomatique sur les ennemis tant internes qu’externes.

Nous savons que l’éducation à l’Esprit de Défense est un long processus qui doit être étendu sur un très long terme pour que le résultat se fasse sentir. Mais, nous ne devons pas nous décourager pour autant. Il est impérieux de commencer par quelque part avec les moyens dont on dispose avant de systématiser une telle éducation. Le choix rigoureux d’hommes devant accompagner un tel projet salutaire pour tout un peuple s’impose de manière apodictique. A ce propos, nous saluons d’ores et déjà les efforts médiatiques et militaires ainsi qu’une lueur de l’Esprit de Défense qui s’observent sans cesse dans certaines réactions spontanées des journalistes, des communicateurs de l’UDPS et de la Jeunesse congolaise, contre la félonie et la boulimie ou encore l’hyperphagie boulimique des Occidentaux et de leurs renégats en Afrique, en général, et en RD Congo, en particulier. Déterminé à jamais pour sauver notre Grand Pays du joug rwando-ougandais, une coalition parrainée par les puissances occidentales, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nom du peuple congolais déjà mature, récuse fermement toute compromission entre les terroristes du M23, bras séculier du Rwanda, pays supplétif de l’Occident, et la Grande RD Congo. Ce rejet conditionné de toute compromission se justifie par le fait que FATSHI sait d’avance que pour la coalition rwando-ougando-euro-américaine donc, trouver un compromis signifierait accepter que notre Grand Pays soit balkanisé, que les rebelles du M23, essentiellement Rwandais Tutsi, intègrent les rangs de FARDC, de Police Nationale du Congo (P.N.C) et de service de renseignement. Ce qui par conséquent continuerait à fragiliser notre Grande RD Congo face aux petits Rwanda et Ouganda réunis. Une telle fragilisation aura pour corollaire l’exploitation éhontée et sans norme de nos richesses naturelles par les Occidentaux via ces deux petits pays africains, nous rendant ainsi un géant aux pieds d’argile en Afrique et dans le Monde ; si non faire disparaitre la Grande RD Congo de la carte du Monde serait une finalité ! De par le comportement politique et diplomatique qu’il affiche, FATSHI apparait aux yeux du peuple congolais comme son Héros vivant, son dernier rempart, un véritable Libérateur dans la mesure où il tient, au prix de sa vie, à l’intégrité territoriale, à l’honneur et à la dignité de son peuple meurtri depuis des millénaires par les effets nocifs et continus du néocolonialisme en RD Congo. Voilà pourquoi, il continue de faire fi courageusement aux injonctions séditieuses, spécieuses et même ridicules émanant furtivement des USA et de l’Union Européenne tentant de le faire fléchir au profit des intérêts manifestes d’eux-mêmes et ceux de leurs supplétifs dans notre Grand Pays. A cela s’ajoute la menace permanente d’occuper et de contrôler la ville de Goma à partir de laquelle ils voudraient conquérir la RD Congo et chasser FATSHI du Pouvoir au détriment de la Volonté générale des Congolais exprimée à travers sa réélection massive et triomphante du décembre passé. A Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République bien aimé par son Peuple, de curer, nous insistons, ses canaux de communication, son entourage tant militaire que civil au profit des hommes nouveaux ; de revoir sa mise en place au front, car tous les renseignements à notre portée montrent qu’ils sont presque tous des traitres. Pour émouvoir FATSHI, ces grandes puissances mondiales chercheraient à faire passer subrepticement leurs injonctions à travers les Négociations conduites par leurs ouailles et qui semblent fouler aux pieds principalement les Accords de Nairobi et la feuille de route de Luanda. Cela dans l’intention malveillante d’aliéner la souveraineté de la Grande RD Congo et de déstabiliser les Institutions de la République. Pendant ce temps, elles sont en train de concocter un plan visant à balkaniser la Grande RD Congo au cours de cette année 2024. Cela avec la complicité ouverte non seulement avec les petits Rwanda et l’Ouganda, mais aussi y compris le reste des pays de l’EAC, excepté probablement le Burundi. Conscient que l’issue d’un tel défi lancé aux prédateurs de la RD Congo a été toujours fatale pour son Leader, le peuple congolais met en garde l’Occident contre toute tentative d’extirper l’un des cheveux du Président de la République sans que par un miracle quelconque, le Monde occidental ne soit décimé. Rappelons que Patrice Lumumba a été assassiné vif au moment où l’immaturité du peuple congolais se faisait sentir. Si cela pourrait arriver comme cela se discute dans les officines occidentales, nous accepterions de l’accompagner tous dans sa tombe et toutes les générations à venir romprons à jamais de collaborer avec le bloc capitaliste tenu par des inconscients, des inhumains, des bandits, des voleurs, des pillards, qui ne vivent que des richesses du sang des autres.

4. Conclusion

La Grande RD Congo va mal, très mal. L’une des causes de son malheur est d’être comptée parmi les rares pays du Monde bénis matériellement par Dieu, l’Eternel. Son sol et son sous-sol sont pleins de richesses naturelles incommensurables qui créent la hantise dans le chef de grandes puissances occidentales et de certains pays d’Afrique. Si nous voulons nous développer, nous devons avoir un homme fort -pas un dictateur-, à la tête de notre Grand Pays. Cet homme doit être un homme d’une forte personnalité doublée d’une Volonté politique imperturbable afin de résister contre la domination étrangère et contre toute tentative de déstabilisation des Institutions de la République par cet Occident hallucinant. C’est ainsi qu’après toutes les dénonciations du visage inhumain de grandes puissances occidentales, il nous reste qu’à l’affronter spirituellement et psychologiquement jusqu’à arriver à l’affrontement militaire malgré son surarmement. Lumumba et consorts les ont affrontées et nous avons conquis tant bien que mal l’indépendance bien que de parade. Après Lumumba, ce fut le tour d’Etienne Tshisekedi qui s’est fait le Père de la démocratie congolaise malgré les soubresauts des Occidentaux. Chacun de ces deux Leaders politiques adulés par le Peuple congolais a pu laisser dans son combat la touche de son caractère naturel. Aujourd’hui, la RD Congo connait un homme d’un caractère à part par rapport à ses réflecteurs politiques. Apparemment cacochyme, pusillanime, un homme d’un caractère indulgent, bienveillant, mais foncièrement très brillant et d’une personnalité insondable, Felix- Antoine Tshisekedi Tshilombo demeure en ce moment de l’histoire de notre pays un oiseau rare qu’il faudrait absolument protégé quelles que soient les erreurs qu’il peut commettre en tant qu’humain vulnérable ; les erreurs qu’il reconnait humblement et promet de les corriger parce qu’il les a identifiées.

Pour ceux des Congolais qui dénoncent avec raison d’ailleurs la précarité de la vie des Congolais, il y a lieu de les dissuader en leur faisant comprendre que la sécurité assurée pourrait favoriser la paix, condition de travail pour le bien-être de tous. Voilà pourquoi la victoire sur le M23-RDF demeure prioritaire et indispensable. Ainsi donc, le salut de notre peuple à un nom : Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous avons le devoir patriotique de l’accompagner dans ses efforts de pacification de la RD Congo, de veiller à l’intégrité de sa vie afin de garantir l’intégrité territoriale de la RD Congo.

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