Le département des Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Pédagogique nationale (UPN) a vibré, samedi 19 novembre 2022, au rythme de la première tribune d’échange organisée par l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepe). Cette activité scientifique a connu la participation de plusieurs étudiants de cette filière de la colline fertile et de plusieurs professeurs chercheurs en SIC. Pour Grâce Ngyke, présidente de l’Acofepe, l’occasion était propice pour conscientiser la jeunesse à s’orienter vers la pratique de la presse écrite, métier du futur et d’avenir. Elle a invité particulièrement les étudiantes à lui emboiter le pas dans ce noble métier longtemps considéré comme l’apanage des hommes. Dans son intervention, Madame Grâce Ngyke a commencé par rappeler que l’Acofepe a été créée en 2018, avec comme mission principale de stimuler les femmes à aimer la presse écrite ‘’parce qu’on a eu à constater qu’il y avait une discrimination et une marginalisation de la femme qui travaille à la presse écrite, qu’il y avait un nombre réduit des femmes dans la presse écrite et que ce métier devenait de plus en plus un métier pratiqué par les hommes’’, a-t-elle argumenté. Quant à lui, Hervé Mbuyi s’est appesanti sur quelques techniques de l’écriture journalistique. « Il faut mettre de la rigueur dans l’écriture. D’abord, on ne peut pas commencer un article sans pourtant commencer par une très bonne attaque pour capter l’attention du public et qu’il faut de la rigueur au terme de concision même des mots pour éviter de tomber sur les fautes de tournure », a-t-il indiqué, avant que Miriam Nluani, secrétaire générale de l’Acofepe, ne vienne assaisonner le débat par affirmer que ‘’ce n’est qu’en écrivant qu’on devient un bon journaliste et un bon écrivain.
Rosette Manso