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ESU : l’UCCM honore la mémoire du Prof. Emmanuel Biangany Gomanu Tampwo

Par La Prospérité
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En marge  de la commémoration de 12 ans  de la disparition du Professeur Emmanuel Biangany Gomanu Tampwo, Recteur fondateur de l’Université Chrétienne  Cardinal Malula, UCCM, ex-ISPL, le Secrétaire Général en charge de la recherche de ladite université, le Professeur Alain Yele Yele Alami, a organisé, vendredi 26 et Samedi 27 mai de l’année en cours, deux journées scientifiques autour du thème global : ‘’Ethique, Paix et Elections  en République  Démocratique du Congo, pistes et perspectives’’.

Déclarées ouvertes par le Professeur Léopold Kilembe, Recteur en exercice, ces deux  journées ont eu pour toile de fond des exposés riches en dispensation des  connaissances.

C’était devant, entre autres, des membres du bureau de gestion de l’Université,  des Professeurs, des Chefs des Travaux, des Assistants, des étudiants, toutes facultés confondues, et de divers autres  invités.

Durant la première journée, il y avait, sur la table des orateurs, d’éminents hommes des sciences qui ont décortiqué  chacun le thème ci-haut évoqué selon un point de vue particulier.

Le Professeur Emile Bongeli a fait l’état des  lieux autour de l’Ethique, de la paix et de l’illusion électorale en République Démocratique du Congo.

A la lumière de  son sous-thème,  il a appelé l’assistance à la scrupuleuse observance des règles établies ainsi  qu’à  savoir faire la part  des  choses entre l’acceptable  et l’inacceptable, cas de la  guerre  qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo par rapport à laquelle il  a appelé tout bon citoyen congolais à privilégier les intérêts du pays en s’engageant  dans la défense  et la sécurisation de ses frontières.  Au sujet des élections, selon la manière dont  elles  se déroulent en RDC, le Professeur n’a ni voilé sa face ni mâché  ses  mots pour  qualifier ces dernières comme  étant  de la  pure illusion.       

Ce qui va  presque  dans  le même  ordre des choses que l’exposé de  Monsieur l’Abbé Georges Ndumba  qui a passé au peigne fin les aventures et mésaventures électorales en République Démocratique du Congo.

Cet homme qui a fait de la science son unique préoccupation de chevet, a voulu plutôt évoquer les risques que le pays prend à  organiser des élections  qui amènent nulle part, les attentes  de la population restant en permanence  non  atteintes.  Monsieur l’abbé  n’a  pas laissé inaperçus les facteurs  à la  base de  cette situation, entre autres, l’inadéquation entre la conception occidentale et celle  africaine  du pouvoir.  Pour  mettre fin à ces  aventures et mésaventures, le  détenteur de la parole  dont il  est question pendant ces  quelques lignes a appelé  à  l’harmonisation entre  les trois pouvoirs à  savoir l’Exécutif, le  Législatif et le  Judiciaire, avant  chaque processus électoral. ‘’A près  les  élections les autorités  exécutives  devront mettre en place des mécanismes de résolution des conflits liés  à la  fois à la légitimité  et à la légalité  du pouvoir’’, a-t-il proposé.

‘’Il n’y a  pas  légalité sans droit’’, dit-on et voilà ce qui justifie  le sens des  interventions  de  la  Faculté Droit qui en a offert deux : la première   sur le droit électoral à l’épreuve des conflits en République Démocratique du Congo, un thème développé par le Chef de Travaux Godet Kabuya, pendant que la  seconde,  présentée  par son homologue Socrate Kasonga, a  gravité autour de  la problématique des infractions électorales.

Après définition  des concepts, le  C.T. Kabuya a  évoqué les  causes à la base des conflits électoraux : le tribalisme, le conflit des nationales, la  corruption, les  guerres,   le militantisme  ainsi que l’atteinte à la souveraineté   de l’Etat.

Sous un même chapitre, le C.T. Socrate Kasongo a, dans son  allocution, évoqué les  éléments constitutifs de l’infraction, à savoir : moral, matériel et pénal. Ce qui a divisé l’auditoire en deux groupes, dont celui constitué de gens qui ont  parlé de l’infraction comme n’étant constituée que de deux éléments, allusion faite à l’élément moral et à celui matériel.

La deuxième journée a vu défiler sur la table des  orateurs, sous la facilitation de leur homologue Jacob Shakobe, les  enseignants du département des Sciences de l’Information et de la  Communication. Parmi eux,  le Chef des Travaux  Alain Musangu, Chef du ‘’dit’’ département.  Durant sa prise de  parole, le C.T. Alain  Musangu  a tenté de proposer des  solutions à la  question de savoir pourquoi la publication des résultats électoraux en RDC doit toujours se  solder par des  situations chaotiques : protestations, conflits, décès et autres ?  Voilà ce  qui justifie sa thérapeutique qu’il a intitulée : ‘’exorcisme d’une communication conflictogène’’. 

Dans son diagnostic, le narratologue Alain Musangu  a trouvé  qu’à la base  de  ces situations post-électorales, il y a au plus haut point la question du mauvais usage de la  communication. Voilà donc sa raison de proposer au pouvoir public, entre autres, de  mettre sous contrôle permanent les utilisateurs des réseaux sociaux  ainsi que de renforcer pour du bon la  gouvernance de la communication publique.

Son homologue, le C.T. Fasuka,  a évoqué presque la même question, mais sous un autre angle intitulé : ‘’les enjeux électoraux en République Démocratique du Congo face aux défis pragmatiques en communication’’.

Comme son prédécesseur, le C.T. Fasuka préconise aux autorités publiques en charge de la Communication de bien vouloir songer à la régularisation du secteur des  réseaux sociaux.

Saint-Germain Ebengo

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