«Le contexte dans lequel vous lisez ce courrier est difficile pour l’ensemble de notre pays qui traverse un moment très ardu sur le plan sécuritaire et social. Dans vos récents discours, vous avez appelé à l’unité de la Nation en réponse aux épreuves que nous traversons. Nous pensons que cette unité doit se faire en préservant et en préparant un avenir commun, au centre duquel les jeunes générations doivent être mieux prises en comptes, valorisées et écoutées. Pour ce faire, je suis venu vous faire valoir mon intention diriger le Ministère de la Culture et des Arts qui souffrent depuis toujours d’une drépanocytose aigue caractérisée par le manque d’un bon leadership et d’ambitions patriotiques », souligne, dans sa lettre ouverte adressée au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Salem Buabua, Chercheur indépendant en Sciences de l’Information et de la Communication issu des entrailles de l’Université de Kinshasa.
Salem BUABUA KAKI
FAVORABLE POUR LE Ministre de la culture et des Arts
Chercheur en SIC, Auteur des Ouvrages et Expert en Communication
Gmail : Salembuabua@gmail.com
Lettre ouverte à Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo
« Le secret de Consolider les acquis se cache aussi dans la bonne Gestion du Ministre de la Culture et des Arts »
Monsieur le Président de la République,
Le contexte dans lequel vous lisez ce courrier est difficile pour l’ensemble de notre pays qui traverse un moment très ardu sur le plan sécuritaire et social.
Dans vos récents discours, vous avez appelé à l’unité de la Nation en réponse aux épreuves que nous traversons. Nous pensons que cette unité doit se faire en préservant et en préparant un avenir commun, au centre duquel les jeunes générations doivent être mieux prises en comptes, valorisées et écoutées.
Pour ce faire, je suis venu vous faire valoir mon intention diriger le Ministère de la Culture et des Arts qui souffrent depuis toujours d’une drépanocytose aigue caractérisée par le manque d’un bon leadership et d’ambitions patriotiques.
Je rappelle ici l’inapplicabilité de la mission attribuée au Ministère de la Culture et des Arts dans sa politique de sauvegarde, de protection et de mise en valeur du patrimoine culture dans toutes ses composantes et la création des œuvres de l’art et de l’esprit.
Monsieur le Président, vous le savez comme nous, le dysfonctionnement de ce ministère est sans précédent. Elle bouleverse notre société, exacerbe la précarité du dudit secteur et renforce la vulnérabilité des enfants et des jeunes du point de vue culturel.
Ce dysfonctionnement révèle des faiblesses préexistantes mais elle peut être l’opportunité pour changer, évoluer, s’améliorer.
Pour remédier à ce dysfonctionnement, je vous propose les cinq piédestaux suivants :
- Le ministère de la Culture devra favoriser le développement des pratiques et des enseignements artistiques et contribuer, conjointement avec les autres ministères intéressés, au développement de l’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes adultes tout au long de leurs cycles de formation.
- Le ministère devra participer à la définition et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans le domaine de la décentralisation de 145 territoires. Les initiatives culturelles locales seront encouragées et les liens entre les politiques culturelles de l’Etat et celles des collectivités territoriales seront développés.
- Mettre en place le développement des industries culturelles et des nouvelles technologies de diffusion de la création et du patrimoine culturels, gage des investissements de visiteurs tous les coins et recoins du monde.
- Préparer et mettre en œuvre les actions qui concours à la diffusion, à l’emploi et à l’enrichissement, préservation et la valorisation de nos langues nationales notamment le Lingala, Tshiluba, Kikongo et Swahili.
- Contribuer enfin à l’action culturelle extérieure de la RDC et aux actions relatives aux implantations culturelles Congolaises à l’étranger.
Monsieur le Président, dans cette période difficile, je pense qu’investir pour la culture de notre pays et affirmer une ambition claire pour le développement est un cap qui participerait à l’élément de votre discours qui appelée à la consolidation des acquis. Avant la fin du quinquennat, il est encore temps de graver des actes, mais il faut agir maintenant.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes salutations respectueuses.
Salem BUABUA KAKI
Aspirant au poste du ministère de la Culture et des Arts
Chercheur en SIC, Auteur des Ouvrages et Expert en
Communication