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Le 13 mai à Kinshasa, Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga dans la rue !

Par La Prospérité
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Après trois jours de cogitation et concertation à Lubumbashi autour de la situation sociopolitique du moment marquée, entre autres, par l’insécurité dans  l’Est de la République Démocratique  du Congo et l’attente des élections, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga se sont mis d’accord, le vendredi 14 avril dernier, sur la fixation de la date du 13 mai prochain comme devant leur servir de cadre  temporel à la tenue d’une marche à Kinshasa pour réclamer un certain nombre de choses favorables à la bonne marche des affaires en République Démocratique du Congo.

Cette marche, soit dit en passant, sera la première de la série d’actions qu’ils comptent mettre en œuvre en vue de faire aboutir leurs revendications qu’ils disent être l’expression du peuple souverain congolais tout entier en vue de dénoncer, d’un seul coup, l’insécurité grandissante, la vie chère et la misère du peuple congolais ainsi que le processus électoral qu’ils constatent être chaotique. Ces questions, à peu près huit au total, ils les ont consignées dans leur déclaration commune au terme desdites concertations. Il s’agit,  entre autres, de leur souci que soient désignés sur base d’un consensus inclusif les animateurs des organes de la CENI ; que soit revue à la lettre la loi électorale ; que soit recomposée la cour constitutionnelle ; que soient libérés tous les prisonniers politiques ; que soit mis fin à l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats présidents, aux arrestations arbitraires des hommes politiques, journalistes, activistes de la société civile, aux tueries qui prévalent à l’heure actuelle dans le grand Kivu, dans l’Ituri, dans le grand Katanga, dans le grand  Bandundu et dans l’Est de la ville-province de Kinshasa, sans oublier l’urgence de la conduite d’un audit externe sur les opérations d’identification et d’enrôlement en cours.

La raison liée à cette dernière exigence est afférente à la nécessité que soit mis en place, aussitôt après la fin des enrôlements, un fichier électoral à la fois intègre et susceptible de refléter les réalités démographiques de chaque circonscription électorale. Cela afin que soient mis hors d’état de nuire, par exemple, les démons du dédoublement.

Tout est parti de leur constat du train de vie des hommes politiques à la tête des institutions congolaises, de l’exploitation frauduleuse de nos richesses par une poignée d’individus, du pillage systématique de nos ressources naturelles, de la détérioration du cadre macro-économique qui se manifeste, entre autres, par l’accumulation des arriérés des salaires, la dépréciation accélérée du franc congolais par rapport aux devises étrangères, et la flambée des prix des produits de base, avec comme résultat immédiat : la misère croissante de la population congolaise.

Ils constatent que le niveau de corruption et de détournement de fonds publics par ces acteurs étatiques congolais a pris des proportions à la fois inquiétantes et endémiques.

La volonté affichée du pouvoir politique en place de violer à tout bout  de champ la constitution, et d’autres dispositions légales, d’instrumentaliser les institutions exécutives, législatives, judiciaires, fiscales et policières en vue d’écarter certains candidats à l’élection présidentielle, voilà ce qui exacerbe au plus haut point leur légitime colère.

Ils s’inscrivent en faux vis-à-vis des propositions de lois à ségrégations faciales qui viennent en appui à cette mauvaise volonté au plus haut point démocraticide.

Ils sont convaincus que le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours est un vrai mauvais départ qui ne pourra nullement nous conduire aux élections apaisées, impartiales et transparentes.

A en croire les 5 leaders politiques, les institutions actuelles sont incapables de répondre de façon efficace aux défis sécuritaires, politiques, économiques et sociaux, qui plombent le développement socio-économique du pays.

Ils déclarent leur inexuviable attachement à la constitution et aux lois du pays  ainsi qu’à leur stricte application. Ils s’opposent de façon catégorique à toute tentative de révision constitutionnelle à cette veille des élections. Ils promettent de ne ménager aucun effort pour que la  RDC demeure une et indivisible.

Les 5 cogitateurs,  sans vouloir agiter la population dans le vandalisme, veulent plutôt que soit mis en place, en République Démocratique du Congo, un Etat de droit fondé sur une démocratie, une  justice distributive et dans le respect de nos diversités.

Moïse Katumbi et compagnons veulent en République Démocratique du Congo des institutions et des dirigeants à la fois légitimes et compétents issus des élections crédibles et pouvant mobiliser la population et les partenaires du pays dans la construction d’un Etat de droit où les congolais pourront vivre en paix sous une gouvernance détachée de népotisme et de tribalisme. Ces derniers, foi sur leurs propos, sont, depuis, devenus chez nous comme un mode de gestion du pouvoir politique de l’heure.

Ils ne veulent pas voir à la tête du pays ‘’ces animateurs des institutions déficitaires qu’ils accusent d’être à la base de la dégradation dramatique de la situation économique, politique, sécuritaire et sociale qui prévaut à l’heure actuelle dans le pays.

C’est le cas, sur le plan sécuritaire, de toutes ces violences et tueries qui sont en train de se perpétrer dans le grand Kivu et dans l’Ituri et qui sont petit à petit en train de s’étendre sur les autres parties du pays : le Haut Katanga, le Mai-ndombe, le Kwilu et, voire, la partie est de Kinshasa.

Au nom de la population congolaise meurtrie et abandonnée à son triste sort face à des autorités congolaises qui continuent à s’enrichir de manière exponentielle, ils ont décidé d’unir leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue, avant toutes choses,  d’obtenir l’organisation dans les délais  constitutionnels, des élections apaisées, impartiales, inclusives et transparentes.

Ils appellent à cet effet la population à résister, à exercer une vigilance  citoyenne et à ne plus vouloir continuer à assister impuissante au pillage de nos ressources ainsi qu’à la réduction de la RDC à sa  plus simple expression.

Dans ce cadre, ils s’engagent à demeurer solidaires  dans l’unité d’actions et d’idées pour faire aboutir la lutte du peuple congolais en vue d’un véritable Etat  de droit

Ils demandent à toutes les forces congolaises acquises au changement, tant celles du pays que de la diaspora, ainsi qu’à  toute la société civile congolaise, de bien vouloir se mobiliser afin de prendre en mains le destin de la Rdc.

L’idée  finale : c’est de faire de la République Démocratique du Congo un pays à la fois fort, uni et indivisible.

Saint-Germain Ebengo

Pour outrage au Vice-gouverneur Gérard Mulumba, Kinshasa : Gentiny Ngobila suspend Fabrice Ngoyi, Bourgmestre de la Gombe

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a annoncé, vendredi 14,  via une correspondance adressée au bourgmestre de la commune de la Gombe, Fabrice Ngoyi Kazadi, sa suspension à titre conservatoire, de ses fonctions  en le tenant informé en même temps de l’ouverture  d’une action disciplinaire à sa charge par l’entremise de la commission de discipline que préside le ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité et Justice qui l’a lu en copie.

Tout remonte  d’une indiscipline notoire de la  part du concerné  qui,  il y a  de cela quelques jours,  a tenu des propos discourtois vis-à-vis du vice-gouverneur de la  ville-province  de Kinshasa, Gérard Mulumba,  dit Gecoco.

Dans ses  propos, Fabrice Ngoyi aurait accusé le  vice-gouverneur de la ville de Kinshasa comme étant auteur d’actes d’abus de pouvoir et de barbarie qu’il aurait perpétrés dans sa commune, dans le cadre de l’opération coup de poing.

Gentiny Ngobila trouve dans cette audace oratoire  du ‘’bourgmestre’’ Fabrice Ngoyi, à l’endroit de son auxiliaire direct, Gecoco Mulumba, une indiscipline hors pair et un manque de respect et d’égards sans précédent.

A l’en croire, ce genre de comportement constitue un outrage à l’autorité et, au-delà de tout, une faute administrative lourde.

Comme le veulent les habitudes épistolaires dans le domaine de l’Administration, Gentiny Ngobila avait réservé copies pour information, en plus du ministre provincial ci-haut évoqué, entre autres, à Monsieur le Vice-premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, au Vice-gouverneur, objet des insultes du ‘’malheureux’’ bourgmestre, ainsi qu’à l’adjointe de ce dernier, qu’il charge de le remplacer à titre intérimaire jusqu’à la fin de la procédure.

Saint-Germain Ebengo

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