Lui, c’est l’homme en costume
Qui me consume,
Me consomme,
moi la consonne
au milieu de ses voyelles.
Je le consens consciencieusement
c’est le consensus.
Au-delà de ses costumes
Il y a des brumes
Il y a l’abîme
Et l’écume de mon âme
Crie sur son bitume
Lui c’est le pervers en costard
Il a le regard d’un rockstar
Violent et violet à la fois mais surtout voulu.
Il a le visage d’un ange
Et le cœur d’un démon.
Ce n’est qu’un visage
Avec deux virages
L’un c’est l’orage,
L’autre c’est le mirage.
Ce n’est qu’un visage
Avec deux rivages
L’un c’est le narcissisme
Et l’autre, c’est le cataclysme.
Il a le beau temps dans ses yeux,
Je me plais dans ces cieux.
Il y a la pluie diluvienne au fond de son âme
Qui éteint ma flamme.
Je vis ses éclairs et ses tonnerres.
Ses tempêtes et ses tourbillons.
Il me glace, me fracasse, ça me lasse
Et l’amour s’efface jusqu’au traces de sa race. Il est vorace,
C’est la disgrâce.
Après le beau temps
Vient la pluie.
Après l’amour vient l’amertume
Qui laisse un goût amer.
Lui, c’est le pervers en costards
Il a le charisme d’une superstar.
Au-delà de son charme,
Il y a mes larmes
Qui trompettent et tempêtent.
Florence Meta
