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Leadership national congolais de progrès, Les conséquences néfastes de l’ignorance et/ou de la banalisation coupables de la superstructure idéologique de l’ethnie tutsie

Par La Prospérité
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Plusieurs écrits

Plusieurs livres et articles existent sur la superstructure idéologique de l’ethnie tutsie, l’histoire politique du Rwanda et de l’Ouganda ; l’accession au pouvoir de Yoweri Museveni en Ouganda et de Paul Kagame au Rwanda ; la gestion de ces deux pays ; le génocide rwandais ; le rôle de l’Ouganda et du Rwanda dans l’aggravation de la Tragédie congolaise depuis les accords de Lemera (23 octobre 1996) jusqu’à ce jour et sur les conséquences, préjudiciables à notre Peuple et à notre Patrie, de tous les accords signés par les Congolais avec l’Ouganda et le Rwanda.

Nous avons déjà publié nombreux articles sur ce sujet pour alerter nos Compatriotes ; les aider à faire de la RDC un Etat de droit démocratique moderne, prospère et intrinsèquement fort dans tous les domaines de la vie nationale ; à se réveiller et à adopter une attitude appropriée envers l’Ouganda et le Rwanda ; à pouvoir anticiper, prévenir, prévoir et même amorcer une offensive victorieuse en cas de légitime défense, de trahison interne et de provocation et d’agression extérieures.

Vu les propos et le comportement de nombreux Congolais à l’égard de Yoweri Museveni et de Paul Kagame ainsi qu’à l’égard de l’Ouganda et du Rwanda, on peut déduire trois hypothèses : ou bien il y a une complicité et une trahison délibérées et conscientes ; ou bien ces livres et ces écrits n’ont jamais été lus ; ou bien le contenu de ces livres et écrits a été banalisé. Nous donnons, en pièce jointe, quelques ouvrages et articles. Ces trois attitudes ont produit des effets néfastes contre notre Patrie et contre notre Peuple.

L’ignorance et la banalisation de la superstructure de l’ethnie tutsie donnent lieu à la naïveté, à la lâcheté, à l’imprudence, à la complaisance, à la complicité et à la trahison décelables dans les discours, les déclarations, les communiqués, les décisions, la ligne de conduite, les attitudes, les actes, l’acceptation de négocier et de signer les accords avec l’ethnie tutsie : ces actes et ces engagements sont totalement inappropriés et préjudiciables aux intérêts de la Patrie et du Peuple Congolais.

La superstructure idéologique tutsie

C’est une superstructure idéologique propre aux peuples qui manquent d’espace vital suffisant et large et de ressources naturelles : c’est le cas notamment des peuples nomades comme l’est l’ethnie tutsie.

Pour survivre et se développer, l’ethnie tutsie a développé en elle une superstructure idéologique agressive, hégémoniste, expansionniste, dominatrice, violente, militariste, génocidaire et prédatrice.  Sur son chemin de conquête de l’espace vital et des ressources naturelles, l’ethnie tutsie conquérante mais minoritaire refuse de se mêler aux tribus autochtones vaincues propriétaires des terres et des ressources naturelles que l’ethnie tutsie convoite.

L’ethnie tutsie recourt à tous les moyens pour réaliser ses ambitions, dominer, écraser et piller : audace, ruse, infiltration douce, empoisonnement, violence, incendies des cases, violences sexuelles, massacres de masse, assassinats politiques, conflits armés, falsification des faits et de l’histoire, mensonges, noms d’emprunt, dissimulation, auto-victimisation… 

L’ethnie tutsie fonde sa domination sur cette séparation absolue ; elle mène un combat essentiellement ethnique et qui se résout toujours, dans l’histoire ancienne et moderne, par le génocide.

Lorsque le processus d’élimination de la population autochtone est achevé, tel un serpent qui achève la déglutition de sa proie, un sentiment de culpabilité collective, difficile à inhiber, envahit la conscience des vainqueurs et donne naissance à toute une littérature expiatoire dans laquelle le peuple vaincu est chargé de tous les péchés : face aux crimes qu’elle a elle-même commis, l’ethnie tutsie, génocidaire, s’auto-victimise et culpabilise les autochtones et les spectateurs.

Le mystère s’épaissit avec le temps et favorise l’effacement de souvenirs pénibles. Le peuple assassin retrouve par ce moyen une conscience angélique et tranquille, une pureté d’enfant dans certains cas ; quelquefois, des rites expiatoires rappellent les actes de violence par lesquels l’Etat tutsi s’est édifié.

Par cette procédure, Yoweri Museveni et Paul Kagame ont une conscience tranquille malgré tous les crimes commis et sont prêts à en commettre encore davantage.

Lorsqu’un peuple ethnique minoritaire conquiert un vaste espace, peuplé de plusieurs ethnies, la tyrannie s’impose comme une nécessité politique, car le rapport numérique entre vainqueurs et vaincus est trop défavorable pour qu’une solution démocratique soit envisageable en faveur de l’ethnie minoritaire tutsie. Les ambitions de l’ethnie tutsie, illusoires à première vue, se réalisent pourtant là où l’ethnie tutsie se trouve face aux peuples bantous dont les élites sont corruptibles, faibles, médiocres, naïves, lâches, complices, traîtres et imprudentes.

L’ethnie minoritaire tutsie est en train de réussir un exploit inimaginable en Afrique centrale en dominant des peuples majoritairement bantous en Ouganda et au Rwanda, et mène, depuis plus de vingt ans (1996 à ce jour), sur le territoire congolais, un combat impitoyable et sanglant contre plus de 400 tribus bantoues qui peuplent la RDC.

La superstructure idéologique des peuples africains de la Savane irriguée des courants d’eau

Les tribus africaines de la Savane ont développé une superstructure idéologique de la « Social – démocratie » ; une Société égalitaire dans laquelle personne ne mourait de faim.  Ce modèle a trouvé sa forme la plus achevée dans l’Etat égyptien pharaonique.

L’un des traits distinctifs de cet Etat est l’importance du pouvoir civil par rapport au pouvoir militaire. L’aristocratie militaire y est pratiquement absente et les militaires n’y jouent qu’un rôle politique effacé, sinon nul en période normale.

L’aristocratie militaire n’est pas le point de mire de la société. La guerre a plutôt une fonction défensive. Toute la superstructure idéologique est pacifiste et fait l’apologie et l’éloge des valeurs politiques, humaines, sociales, morales et spirituelles, mais non les valeurs guerrières. C’est le cas notamment du Peuple Congolais composé de tribus bantoues.

Le cadre physique privilégié de la Savane (espace vital étendu, abondance des ressources, irrigation par des cours d’eau, agriculture facile donnant lieu à deux ou trois récoltes par an, pêche, chasse, élevage…) a conduit les peuples à vivre pacifiquement dans des villages peuplés et à organiser la vie collective sur une vision pacifiste et collectiviste.

Le cadre physique privilégié de l’Egypte (abondance des ressources, vallée protégée par deux déserts montagneux avec deux voies de pénétration seulement, au Nord et au Sud) a assuré la quasi-permanence de ces caractéristiques de l’Etat égyptien.

Il a fallu que l’Egypte ait été envahie par les Hyksos pour qu’elle se lance, elle-même, par réaction, dans la conquête de l’Asie occidentale à partir de la 18è dynastie, sous Thoutmôsis III (470 avant J.C.).

Certains auteurs parlent de la naissance d’Etats africains dans des zones de contact avec d’autres peuples, à la faveur du contrôle du commerce au niveau de ces frontières, en oubliant que l’efficience qui permettait le contrôle du commerce ainsi que la notion de frontières supposent l’existence préalable de l’Etat.

Ce type d’Etat est fondé sur une base collectiviste acceptée et défendue par tous les citoyens de la nation, comme seul moyen de survie de la collectivité.

La soudaineté et l’ampleur de la crue du Nil obligèrent les premières populations africaines que le hasard avait conduites dans cette vallée à dépasser les égoïsmes individuels, claniques et tribaux, ou à disparaître.

Ainsi émergea une autorité supra-tribale, une autorité nationale, acceptée par tous, investie des pouvoirs nécessaires pour la gestion de la collectivité, la conduite et la coordination des travaux d’irrigation et de distribution de l’eau indispensable à l’activité générale.

Le devoir patriotique, nécessaire, impérieux et urgent des élites congolaises

Si les élites de la RDC aimaient profondément notre Patrie et notre Peuple et s’étaient efforcées de bien connaître la superstructure idéologique des peuples des pays voisins et des peuples qui sont entrés en contact avec notre Pays et notre Peuple, ces élites auraient immédiatement perçu le danger qui venait ; elles auraient réveillé et alerté notre Peuple ; elles auraient enrichi notre superstructure idéologique traditionnelle de la dimension militariste, guerrière, agressive et violente et auraient mis tout en œuvre pour faire de la RDC un Etat intrinsèquement fort dans tous les domaines de la vie nationale. Ces élites auraient doté la RDC d’un système immunitaire fort.  

Il est nécessaire et urgent que les élites de la RDC lisent et analysent les ouvrages et les articles sur la superstructure de l’ethnie tutsie et sur la manière dont cette superstructure a été appliquée en Ouganda et au Rwanda. Ces élites pourront ainsi préserver, sauvegarder et consolider l’unité indivisible de notre Pays, l’étanchéité et l’inviolabilité de nos frontières ; l’intégrité de notre territoire, la paix, la sécurité individuelle et collective, la stabilité, l’indépendance et la souveraineté de la RDC et se concentrer sur le développement et le progrès de notre Pays.

30 décembre 2022.

Pour le Leadership National Congolais de Progrès

Dr François Tshipamba Mpuila

Gsm +32 -469-172-944

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