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MPR : N’Simba M’Vuedi Simon rappelle l’importance de la mémorable et historique journée du 24 novembre 1965 

Par La Prospérité
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De son historique

Le 30 juin, Baudouin 1er roi des Belges et à ce titre souverain de la colonie Congo-Belge- Rwanda-Burundi, déclara dans le discours de passation du pouvoir avec le nouveau chef d’Etat de la République Démocratique du Congo qui a accédé ainsi à l’indépendance territoriale ; je cite : en ce moment historique.

Les dangers principaux qui vous menacent sont : l’inexpérience des populations à son gouverné ; les luttes tribales qui jadis ont fait tant de mal et qui, à aucun prix ne doivent reprendre.

Vos dirigeants connaitront la tâche difficile de gouverner, il leur faudra mettre au premier plan les intérêts généraux du pays ; apprendre au peuple que l’indépendance ne se réalise pas par la satisfaction immédiate des jouissances faciles, mais par le travail, le respect de la liberté d’autrui. N’ayez crainte de vous tourner vers nous, car nous sommes prêts à rester à vos côtés pour vous aider de nos conseils ». Et LUMUMBA alors Premier Ministre du Congo, quoique non prévu par le protocole d’Etat et celui du parlement, va néanmoins intervenir pour dire que : « l’indépendance du Congo acquise ; par la lutte montrera au monde ce dont est capable l’homme noir dès lors qu’il se trouve en liberté ». Entre ces deux discours, le président de la République Joseph Kasa-Vubu interviendra pour conseiller le respect des autorités et des lois du pays ; tout autant que l’exaltation de bonnes relations entre la Belgique et le Congo.

Quelque temps après précédent la date du 24 novembre 1965, et comme si les 3 éminents orateurs avaient prêché dans le désert, le peuple congolais s’est trouvé au bord du désespoir et ce dans un pays déchiré par la guerre civile, les sécessions, le marasme économique, l’insécurité et l’absence totale d’autorité de l’Etat, et le tout sous de querelle juridique d’apprentis politiciens assoiffés de pouvoir. Et le peuple alors de se demander : «Quand est ce que l’indépendance prendra-t-elle fin ? Autrement dit, quand sonnera la fin de la création du désordre ? C’est alors qu’apparait, comme une providence du ciel, l’intervention du haut commandement de l’armée nationale congolaise conduit par le général Mobutu le vendredi 24 novembre 1965 avec comme phénomène de soutien :

  1. De l’essence de la journée du 24 novembre 1965 qui introduit :

Le changement de la gouvernance de la République en RDC ; et ce fut une sorte d’élection triomphale.

Car le Président de la République d’alors, son Excellence Joseph Kasa-Vubu  souhaitera bonne chance au nouveau chef de l’Etat, le général Joseph Désiré Mobutu.

Le premier ministre d’alors Moïse Tshombe, s’est dit «absolument ravi» ; et le parlement a applaudi.

Et le peuple de s’écrier «enfin il y a un changement».

Et les étudiants dont nous-mêmes le proclamerons « premier étudiant du Congo ».

Et l’archevêque de Kinshasa, Joseph Malula de chanter « Un te Deum » d’action de grâce.

Et ce dans un continent où il est difficile de garder le pouvoir que de le conquérir.

Ce Général, personnalité qui sera plus tard controversée mais davantage jalousée car dérangeant pour les esprits malveillants, corrupteurs, rebelles et anarchistes, mais fut aimé par son peuple puisqu’ayant façonné une nation, incluant la cohésion du peuple, en créant une monnaie, devenue même monnaie de réserve internationale ; induisit la naissance de la République du Zaïre sa nouvelle identité nominative sur le plan universel, soutenant même un boum extraordinaire de P.I.B national jusques y compris une balance de payement excédentaire.

Tout en rebaptisant dans les mêmes temps le fleuve, l’état-civil des compatriotes, les lieux et autres places publiques et en décommandant les costumes des occidentaux au profit des abacosts.

Changement auquel il faille connecter un nouveau drapeau national et un nouvel hymne national.

Il fera adopter au pays dans la foulée une économie qui privilégiera le recours aux investissements à la forte dose de main d’œuvre (labour intensity) où il y aura association avantageuse de main d’œuvre abondante avec la terre immense qui conseillera de déclarer l’agriculture priorité des priorités. Et ce en temporisant le recours aux investissements à forte (intensité) dose capitalistique (capital intensity) c’est-à-dire les capitaux financiers pour les équipements capitalistiques que contrôlent les ingénieurs créateurs que les pays ne possède pas en quantité suffisante ni n’en jouit d’avantage comparatif. Ce qui lui aurait conseillé de recourir à l’épargne nationale pour laquelle il recommandait : «un zaïre pour un grand zaïre ». Jouissant dans la suite d’un budget qui à la reddition des comptes a fait apparaitre un excédent heureux et induisant dans la foulée une croissance à deux chiffres. Le tout étant orienté par les vertus et les préceptes de l’authenticité zaïroise. Double révolution dont la vertu fut de gommer les traces de la colonisation. Sans cependant que cette authenticité fusse un retour à l’ancestralité plutôt qu’un recours aux mérites vertueux de l’ancestralité zaïroise.

Et l’éminent homme de lettre le président de la République du Sénégal à savoir, l’honorable Sedar Sengor que j’ai eu l’honneur de rencontrer dans l’avion qui nous ramenait de SHANGAI à news Delhi ne m’a-t-il pas instruit que je puisse traduire à son Distingué frère le Président de la République du Congo le Général MOBUTU : «Que la négritude que prône le peuple Sénégalais, est sur les genoux de l’authenticité que prône le Peuple de la République Démocratique du Congo». Message traduit et reçu avec grande sympathie par son illustre destinataire.

Pendant que les Institutions démocratiques de la République telles que prévues par la constitution du 1er août 1964, continuent à fonctionner en exerçant leurs prérogatives ; ce fut le cas de la chambre des députés, du sénat et des institutions provinciales».

Et aucune goutte de sang ne fut versée à l’occasion ni même par après ; le tout fut fait dans l’amour de la patrie et du prochain, s’inscrivant dans l’option de la cohésion nationale qui rejette le tribalisme et le népotisme ; tout en rejetant le démembrement réducteur de l’étendue du territoire et l’éthnisation comprimant est et étouffant de l’importance physique de la population.

II. Du temps Présent

Aujourd’hui et plus précisément en décembre 2023, le pays vivra pratiquement le même contexte que le 24 novembre 1965, car comme le haut commandement de l’armée nationale, institution de la république l’a fait le 24 novembre 1965, la cour constitutionnelle, institution de la république proclamera en décembre de l’année 2023 dans un arrêt qu’elle rendra en respect de l’article 70 de la constitution de la RDC : que le Président de la république Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI est bénéficiaire d’un mandat renouvelable une seule fois ; et la cour constitutionnelle le fera pour le surplus en respect aux principes judiciaire de « NON BIS IN IDEM » ; c’est-à-dire «la force de la chose jugée», principe qui laissera donc à la cour nul champ libre pour se prononcer différemment de décembre 2018. C’est ce qu’indique au demeurant l’article 227 du code civil livre III.

Car, parlant de l’organisation et de l’exercice du pouvoir, le constituant congolais a, à propos de préoccupations majeures du Président à l’organisation des institutions, indiqué au point 4 qu’à l’effet d’assurer l’alternance politique que « le mandant du président de la république n’est renouvelable qu’une seule fois »

La cour constitutionnelle étant actionné par le peuple qui a dressé la programmation des résultats électoraux qu’il lui a transmis via la CENI (commission Electorale Indépendante), sur requête du procureur Général du parquet Général près la cour constitutionnelle proclamera renouvelable le mandat à l’image de bail renouvelable (dixit le dictionnaire français) et qui implique donc une tacite reconduction que connaitra le mandat du président de la République Son Excellence Félix TSHISEKEDI. Et ceci donc conformément à la volonté légale sinon légitime du peuple de la RDC qui l’a indiqué à l’article 70 de la constitution (loi suprême) ; loi qu’il a adoptée à une majorité écrasante de plus de 80% lors de referendum populaire de 2006. Et le constituant congolais qui est quelqu’un d’éminemment lucide et perspicace intellectuellement a différencié le mandant du président de la république qui est renouvelable, du mandat du député national (article 103) et du sénateur (article 105) qui y accède en tant que rééligible c’est-a-die en se soumettant absolument et inévitablement aux élections et cet autant de fois qu’il souhaiterait mais à la condition de jouir du vote favorable du peuple. Et le constituant congolais de préciser au point 4 de la constitution qui dit que : contre les aléas de la vie politique d’une part et les révisions intempestives d’autre part les dispositions  relatives (entre autres) au nombre et à la durée des mandants du président de la république ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle». Il s’agit bien « DES MANDATS » ; ce n’est pas un « pluriel » de majesté mais plutôt « pluriel » de grammaire. Et dire que le nombre pluriel commence par le chiffre minimum de 2 et s’étend jusqu’à l’approche de l’infini, au maximum !!!

Et le constituant congolais qui est un érudit, connaissant bien le français et même la quintessence du droit savait que suivant le sens du dictionnaire français l’adjectif renouvelable signifie prolonger l’acte par tacite reconduction c’est-à-dire en se taisant et donc sans parole ni comportement contrainte pour le renouvèlement.

Et par ailleurs,  et comme s’il avait entendu parler  l’autre érudit congolais qui dit que : «l’on n’interprète pas un texte de loi qui est claire». Aussi y a-t-il plus éclairante loi que la clarté que dégage le texte de loi à l’article 70 ?

Que l’on s’arrête donc de distraire le chef de l’Etat qui s’investit avantageusement dans l’exécution idéale de sa politique de haute portée sociale qui combat le misérabilisme du peuple, d’une part, et qui, d’autre part, cherche, par des dispositifs soutenant les crédits que distribueront les institutions de crédits qu’il entend créer prochainement, à soutenir la productivité agricole, minéral et même minière  du peuple, à l’effet d’améliorer conséquemment le bien être de la population.

Et de tirer profit, pour le surplus, des retombées positives pour le peuple congolais. Et ce après avoir concouru à ramener la paix de cœur.

AU TOTAL

Quelle leçon, sinon quels avantages le pays et le peuple de la RDC pourront-ils tirer de cette notion sincèrement et profondément patriotique du constituant congolais qui a décidé de faire bénéficier le chef de l’Etat de la RDC d’un mandat renouvelable et non éligible ? N’est-ce pas que faire des élections présidentielles en 2023 relèverait de l’abus du pouvoir d’une part, et que d’autre part, se présenter comme candidat aux éventuelles élections présidentielles de 2023 serait : abuser de la confiance du peuple.

En plus que les importants fonds, c’est-à-dire, des milliards de dollars américains et la débauche d’énergie que le pays solidairement avec le chef de l’Etat allaient déverser pour le financement de coûts d’organisation et de participation aux élections présidentielles seront avantageusement et utilement dirigés vers le financement d’actions socialement profitables au peuple ; par exemple celles d’assistance aux veuves et orphelins sans soutiens tout comme aux victimes des sinistres et calamités naturelles, jusqu’aux gagne-petit dont les fonctionnaires et magistrats tant debout qu’assis et en, tirant profit de l’effet multiplicateur du crédit.

Partant, le paradoxe ahurissant qui fait que la RDC, pays immensément riche soit curieusement occupé par des habitants pauvres, tel que le disent les statistiques adéquates, verra ainsi se retourner la courbe descendante de manière que le pays aura davantage des moyens pour financer la productivité de l’agriculture, laquelle améliorera le régime alimentaire du peuple ; tout autant que le bon état des routes de desserte agricole, connecté à la croissance de production énergétique et minière pour laquelle le pays jouisse d’un avantage comparatif évident par rapport aux autres pays qui ne disposant que d’une seule richesse jouissent par contre d’un revenu nettement supérieur au nôtre.

Aussi 10 ans de présidence du chef de l’Etat est une option avantageuse car le peuple ne se trompe jamais puisque la voix du peuple est la voix de Dieu. Ce trend de 10 ans permettra au chef de l’Etat de lancer un programme décennal qui jouira d’un temps suffisant long pour rentabiliser la production minérale agricole. Car le peuple congolais se devra de se rappeler que pendant la colonisation il a vécu d’un plan décennal qui a vu le peuple bénéficier des cités modernes d’habitation confortable, des avenues macadamisées recouvertes d’un revêtement du statut unique du personnel de l’administration publique et même d’une université. Dans tous les cas, par la vertu du plan décennal, le gouvernement de la colonie a eu l’opportunité d’améliorer très sensiblement la situation Générale de peuple.

Il sera ici question de s’inspirer et non d’imiter, car n’est pas que le présent s’inspire du passé pour éclairer le futur.

Aussi le peuple congolais actuellement ne se trompe guère en applaudissant l’actuel chef de l’Etat lorsqu’il accédera à son mandat renouvelable comme dans un bail renouvelable c’est-à-dire par tacite reconduction.

III. RWANDAPHOBIE ; quant aux attitudes non compréhensibles du Rwandais KAGAME, car difficile de savoir sur quel pied danser avec lui.

Car, en effet, du temps de Marechal MOBUTU le Président KAGAME en complicité avec son compère MUSEVENI a toujours accusé le Maréchal MOBUTU de lui envoyer en agression les interhamwe Rwandais. Et lorsque le Maréchal MOBUTU en communion avec son Premier ministre décide de renvoyer au Rwanda lesdits interhamwe encadrés par l’ONU très curieusement le même KAGAME refusera l’entrée dans son pays de ce qu’il qualifiera curieusement de génocidaires pendant que l’ONU n’y prêtait très curieusement aucune attention.

Dans l’entretemps le valet des impérialistes Rwandais et Ougandais, à savoir  Mzee Kabila Laurent Désiré ayant accédé au pouvoir après avoir remplacé le Maréchal MOBUTU va avec l’appui de son Général le Rwandais James KABAHERE éliminé, écrasé, dans la forêt Equatoriale tous les interhamwe génocidaires.

Alors aujourd’hui nous ne comprenons pas ce que veut les Rwandais  en attaquant les congolais via leurs mercenaires M23 leur cheval de Troie puisqu’aucune raison n’explique ou ne justifie cette nouvelle agression de RDC par le Rwanda. Le MPR, en communion avec tout le peuple Congolais, se lève pour soutenir les forces armées de la République Démocratique du Congo sous le haut commandement du Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour bouter hors de notre territoire ses envahisseurs Rwandais. Ainsi soit-il !

Et puis brusquement KAGAME accepte dans une rencontre internationale africaine de retirer du Congo la force des bellicistes M23 dont-t-il a nié avoir quelque relation, quel crédit donné au président KAGAME.

Partant, il parait suicidaire et antipatriotique de soutenir par aventure toute négociation avec le président KAGAME d’autant plus que depuis 1916 la  Belgique qui a conquis le territoire allemand dont le Rwanda et Burundi et soutenu plus tard par la Société des Nations (S.D.N), pour créer la colonie Congo-Belge de Rwanda cet ensemble éclaté consécutivement à la volonté de leurs Roi (KIGERI 5 ou MUTARA pour le Rwanda et le roi Mambuta pour le Burundi, aucun Congolais n’as pensé à dissoudre cette communauté ni la table ronde politique de Janvier 1960 ni à l’indépendance le 30 Juin et aucun Congolais ne s’est opposé à l’indépendance du Rwanda et Burundi le 01 juillet 1960 et le Maréchal MOBUTU grand partisan admirateur et soutient de la colonie du Congo-Belge Rwanda-Burundi va conséquemment créer la communauté économique de grand lac, avec la BDGL (Bank grand lac installé à Gusenyi au Rwanda mais curieusement ce le même Rwandais ce qui l’ont éclaté en Rwandais et ce qui l’on perdu le Congolais d’autant que les mêmes Rwandais s’organisent sournoisement à réclamer un territoire de leur entité qui aurait été accaparé par le Congo. Qui leur a inculqué ce mensonge serait-ce le roi Nyinginga qui a dirigé le Rwanda au XVIème siècle ou les allemands qui l’ont occupé aux XIXème siècles si non les Belges qui via la SDN l’ont occupé en 1916.

Au surplus le président Kagamé sait-il que les pères fondateurs ont décidé en parfaite communion avec l’ONU que nul ne peut modifier le frontière territorial hérité de la colonisation. Eu égard à ces différences éléments négatives de MPR trouve sans pertinence toute négociation avec le Rwanda ou autre pays frontalier. Pour le reste, le MPR juge avec compassion ceux qui hier reprochait au Marchal Mobutu jusqu’à ce jour personne n’a détruit le moindre de bâtiment construit par lui pour être remplacé par un autre plus beau et plus fonctionnel.  Défi donc pour le C.C.I.Z, cité de la N’Sele, barrage d’Inga et j’en passe.

Défi aussi entre ce chef d’Etat qui s’est défini comme étant le rebelle de rebelle (alors que le rebelle est une contradiction de chef de l’Etat) et qui a été en plus l’antithèse de Mobutu alors que l’antithèse dans la logique de contradiction avec la thèse débouche et donne raison à la thèse aussi la thèse du Marechal Mobutu dans l’unité territoriale et la cohésion nationale l’emporte sur le sinistre CPP.

Aussi gloire immortelle au maréchal Mobutu.

Pour la direction politique nationale du MPR

Le président national

N’Simba M’Vuedi Simon

Membre du collège des fondateurs

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