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PRECOP27 : Enfants, premières victimes du changement climatique

Par La Prospérité
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*Mercredi 5 octobre 2022,  plusieurs événements ont été organisés au Palais du Peuple,  pour clôturer les assises de la   PRECOP27 notamment, la  table ronde réunissant les  enfants défenseurs du climat et les  autorités afin de démontrer à quel point les effets néfastes du changement climatique peuvent être une cause des maux dévastateurs. Il s’avère que dans l’émission des gaz à effet de serre, les premières victimes sont les enfants. Le changement climatique menace leurs droits à l’éducation, à la santé, à la nutrition et au développement. Ketsia Passou,  activiste pour le climat et l’environnement, et Ambassadrice des enfants à l’UNICEF,  relate,  en présence du représentant de la VPM à l’Environnement, Mme Eve Bazaïba,   des faits déplorables et réels dus notamment,  à la mauvaise gestion ainsi qu’à la destruction sauvage  de l’environnement, des faits qui heurtent à la vie des enfants. Premièrement,  elle a parlé  d’Amani qui a perdu sa maison et tous les membres de sa famille à cause de l’érosion  générée par les problèmes de salinisation et d’acidification du sol. Deuxièmement, elle a  parlé de Junior qui a également  perdu son école à cause de ce même problème et enfin, d’Esther qui est tombée malade à cause des déchets toxiques que déversent les entreprises minières.  Où habitera Amani ? Où étudiera Junior ? Qui sauvera Esther ? S’interrogea-t-elle. Ketsia lutte et milite pour défendre les enfants, son vœu est que les enfants soient au cœur de la lutte contre les retombées négatives  du changement climatique. Emu  et poignardé par les évènements pathétiques contés par Ketsia, le Représentant de Mme Eve Bazaïba a promis d’en faire rapport afin qu’elle engage le Gouvernement, dans les limites de ses fonctions, dans la   lutte  effrénée  pour la cause des enfants. ‘’Je ferai en sorte que les enfants congolais soient représentés à la COP27 qui aura lieu prochainement en Egypte pour faire entendre leurs voix et protéger l’avenir de notre planète’’, a-t-il rassuré.
Entretien avec Ketsia Passou à cœur ouvert
Qu’est-ce qui vous pousse à lutter pour la protection des enfants contre le danger dû au changement climatique ?

En fait, déjà,  il faut savoir que c’est vraiment des histoires vraies. Il y a quelques jours,  l’on a organisé  une table ronde avec les enfants de différentes provinces qui  ont partagé leur quotidien dont   la peine qu’ils ont par rapport au changement climatique et c’est cela  même la source de ma motivation. Le fait de savoir qu’il y a des gens qui souffrent à cause des mauvaises actions menées par d’autres. Des enfants qui perdent leurs familles et se retrouvent dans la rue. Des enfants qui ne peuvent plus aller à l’école, ils perdent leur avenir à cause des dégradations climatiques. Moi,  j’habite à Mbudi  près du fleuve et je vois comment les gens jettent les déchets dans le fleuve parce qu’il n’y a pas de  décharges publiques. Toutes ces observations m’incitent à lutter.
Qu’attendez-vous des personnes qui ont eu la chance d’entendre votre exposé par rapport à ce problème, parce que cela concerne le monde entier ?
J’attends la responsabilité qui part de la conscience de chacun. Cela  veut dire que chacun doit reprendre ses responsabilités en mains. Si par exemple,  quelqu’un coupe un arbre, il doit planter un autre pour lutter contre la déforestation. Etant donné que ce problème atteint les enfants, nous devons savoir que leur avenir en dépend.
Vous êtes jeune et un bel exemple à suivre, est-ce votre lutte se cantonne seulement à cet événement ou elle sera continue ?
J’ai commencé avant la PRECOP27, il y a de cela un an que je suis activiste pour le climat et l’environnement. Je pense y travailler pendant longtemps. En dehors de la PRECOP27, je pense qu’on doit sensibiliser autour de nous. Car,   être activiste ne s’arrête pas qu’aux grands événements, c’est une responsabilité  qui doit persister. D’autant   plus qu’elle  contribue à la stabilité de la vie. Je peux le faire à l’école, sur mon avenue, dans mon quartier, peu importe. Le plus important pour moi,  c’est d’être utile à la société, je le ferai de toutes mes forces.

Florence Meta

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