A l’issue du sommet « Elenge Telema » qui a eu lieu samedi 25 juin 2022, à l’hôtel le Balisier au quartier Macampagne, dans la commune de Ngaliema, Immaculée Cibalonza, Membre de l’AFDC-A du Sénateur Modeste Bahati, a, quant à elle, insisté sur la prise en compte d’égalité entre Homme et Femme, 62 ans après l’accession de la RDC à la souveraineté nationale.
Dans son intervention, Immaculée Cibalonza a martelé sur ‘’la masculinité positive, pour une jeunesse responsable, dans un monde paritaire’’. Dans son allocution, elle a appelé hommes et femmes venus en masse à bannir les convictions rétrogrades basées sur la discrimination sur base de sexe. Ce qui n’a rien à voir avec les compétences, gage de l’émergence de la République Démocratique du Congo. Son intervention a plus conscientisé la jeunesse sur l’importance de la masculinité positive.
Se confiant à la presse au sortir de l’activité, ce cadre de l’AFDC-A a fait prévaloir ses convictions. «Aujourd’hui, nous avons parlé de la masculinité positive pour une jeunesse responsable dans un monde paritaire. Nous avons expliqué à la jeunesse pourquoi la masculinité positive, et nous les avons sensibilisée à bannir les convictions rétrogrades basées sur la discrimination des femmes. (…), ces convictions tirent leurs origines dans les croyances patriarcales. Et ces croyances font penser à l’homme qu’il est plus supérieur à la femme, que la femme ne peut rien faire, ni dire, ni apporter son apport pour le développement du pays, et de construire un monde égalitaire, paritaire pour espérer une réelle indépendance en République Démocratique du Congo », a-t-elle signifié. D’après elle, la mise en pratique de la masculinité positive dépend de la prise en compte de son état. «C’est la conscience. L’homme doit être conscient de son état. Pas tous les hommes. Il y a des hommes positifs, et nous devons nous inspirer de ces hommes positifs pour sensibiliser les hommes nocifs qui croient que la femme ne peut rien apporter, qui croient que la femme est inutile. Et sensibiliser ces hommes à comprendre que la femme est l’égale de l’homme », a-t-elle complété. Et de renchérir : « Et si nous voulons d’un pays indépendant, nous devons tenir compte de l’égalité. Mettre l’homme et la femme ensemble pour le développement de la RDC ».
A tout dire, pour Cibalonza, l’homme nocif est celui qui voit tout en mal, un extrémiste. Tout ce que la femme propose, et ce qu’elle fait, il le prend en mal. « La démographie congolaise nous renseigne que la femme représente 52% de la population. Et si nous prenons ces 52% comme des talents, et le 48% d’hommes comme des talents que nous devrons mettre ensemble, pour travailler et exploiter ensemble pour le bien de la République, notre pays atteindra réellement une indépendance réelle et un développement adéquat que nous recherchons tous en RDC », a-t-elle conclu.
Israël Mpoyi
