Accueil » Zone  d’ombre ou saut dans l’inconnu ?

Zone  d’ombre ou saut dans l’inconnu ?

Par La Prospérité
0 commentaire

Aujourd’hui, c’est un nouveau  jour déterminant pour la fin du processus électoral dont les échéances ont été fixées, le 20 décembre 2023, conformément à l’almanach de la CENI, tel que publié  depuis fin novembre 2022. Si l’appel ainsi lancé dans un communiqué  rendu public, il y a quelques heures, est entendu, il va de soi que les candidats engagés dans la course à la Présidentielle 2023 se bousculent au portillon.

Mais, en revanche, si cela concrétise ainsi selon les vœux de l’actuelle équipe de la CENI dirigée par Denis Kadima Kazadi, il n’y a lieu de parier sur  l’aboutissement heureux du processus qu’à condition qu’il y ait un engouement autour de la course à la Présidentielle.

Par contre, si le taux d’abstention est élevé et que Félix Tshisekedi, proclamé candidat à l’Udps et à l’Union sacrée, reste seul, des inquiétudes iront crescendo sur l’acceptabilité des résultats. Ce qui veut dire, en d’autres termes, que le processus qui affiche une santé de fer que lui procure les animateurs de la Centrale Electorale, loin de marcher sur les rails de l’embellie, pourrait être confronté à des fortes contestations dans les rangs des Opposants, des confessions religieuses, la CENCO-l’ECC, et, même, dans les milieux des diplomatiques restés très accrochés à certains préalables devenus presqu’irréductibles.

Voilà qui donne  à penser qu’à l’heure actuelle, le processus est, désormais, à la croisée des chemins. Tantôt, les sociétaires de l’Union sacrée, de l’Udps et consorts n’y voient plus le moindre interstice pouvant occasionner son ralentissement.

Tantôt, de l’autre côté, dans les milieux sceptiques, le décor de la contestation des résultats est grandissant. D’où, ils arborent des schémas ainsi que des idées méphistophéliques. Et, dans ce contexte-là, le spectre Gabonais, tout comme celui du Niger, ne cessent de s’inviter au menu de tous les boursicoteurs ainsi que de tous les catéchumènes de l’apocalypse.

Que faut-il faire, enfin ?

Allez aux élections ou multiplier des prétextes  à l’infini   pour justifier la tenue d’un dialogue devant faire le lit d’un glissement à l’horizon, pourtant, constitutionnellement,  prédéfini. 

Tel est, apparemment, le nœud gordien, pour  la classe politique qui, en principe, doit choisir entre la zone d’ombre  liée notamment, à  l’incertitude de la tenue de bonnes élections et le saut dans l’inconnu grâce à la magie des conciliabules politiques ?

La question reste ainsi posée. Réfléchissez-y !

LPM

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT