Accueil » Améliorer le bien-être de la population congolaise, parvenir à une prospérité commune pour tous les congolais Par le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo

Améliorer le bien-être de la population congolaise, parvenir à une prospérité commune pour tous les congolais Par le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo

Par La Prospérité
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*Pour une RDC prospère, forte, démocratique, culturellement avancée, entretenant des relations harmonieuses avec ses voisins et plus beau qu’avant, il lui faut un nouveau modèle de développement basée sur la stabilité, la recherche et le développement en matière de science et d’éducation, à l’instar de la Chine.

A cet effet, l’Etat Congolais doit cesser de vivre comme au taux du jour et par conséquent dépendre de l’aide extérieure (susceptible d’être détournée par la classe dirigeante jouisseuse).

Il est inconcevable que la RDC  qui est dotée de toutes ces richesses n’investisse pas dans la Recherche et le Développement (R&D), en créant des banques nationales d’investissement dans les domaines des infrastructures, de la recherche (pour développer ses propres technologies), minier, agricole, énergétique, télécommunicationnel, etc.),  afin de transformer ses richesses sur place et créer des emplois et des marche au profit du peuple.

Nous sommes au 21ème  siècle et la RDC ne dispose même pas de sa propre compagnie de télécommunication nationale, de son propre satellite, de ses propres raffineries nationales de pétrole, de minerais…

L’arrière-pays RD Congolais – c’est-à-dire,  les zones situées en dehors d’un noyau urbain – demeure toujours enclavé faute d’infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires, portuaires (alors que le majestueux Fleuve Congo, ses affluents, nos lacs constituent une infrastructure naturelle). Seul 1% de la population congolaise (surtout urbaine) a accès à l’électricité et à l’eau potable avec délestage, à la télévision, à la radio et à l’Internet.

La coopération de la RDC avec la Chine peut transformer la RDC en un hub industriel en Afrique, où son coltan, son cobalt seront transformés sur place pour y développer une industrie de haute technologie. La formation de nombreux jeunes experts Congolais par la Chine dans divers domaines dotera la RDC des ressources humaines fraîchement qualifiées, susceptibles de constituer, entre autres, une nouvelle classe politique démobutisée, c’est-à-dire, débarrassée de vieilles mentalités et des pratiques de corruption profondément ancrées dans les psychés depuis l’époque de Mobutu. Lorsque ses citoyens opérant en RDC se livrent à des pratiques de corruption, la Chine prend cela très au sérieux, à tel point que lorsque certains Chinois ont été accusés d’exploitation minière illicite au Sud-Kivu par le gouvernement de Felix Tshisekedi, Beijing les a tous rappelés – le même gouvernement de Felix Tshisekedi qui a foulé aux pieds le principe de la continuité de l’Etat et a procédé sous la pression occidentale à annuler tous les contrats que le régime précédent de Joseph Kabila a signés avec la Chine. Cependant, contre toute attente, de hauts responsables Congolais du même gouvernement de Félix Tshisekedi viennent d’être indexés pour corruption par les mêmes Américains, ils sont désormais la cible des sanctions de la part du gouvernement américain (même l’Ambassadeur Américain Mike Hammer qui ne tarissait pas d’éloges «pour son ami Fatshi» a déclaré avant de quitter la RDC à la fin de son mandat que les investisseurs Américains ne viendront jamais en RDC à cause de la corruption et du tribalisme); même si, en même temps, certaines sociétés américaines opérant en RDC,  comme Alpha Mines à Bisiye, près de Bunagana, et donc près de nos frontières avec le Rwanda et avec l’Ouganda  (il existe certainement des liens inconnus quant à ce) se taillent la part du lion dans l’exploitation des richesses minières de la RDC, elles se comportent en fait comme des petits Etats dans un Etat qu’est la RDC.

Nous sommes plus de 100 millions d’habitants et nous sommes malmenés par de petits pays voisins coalisés comme le Rwanda et l’Ouganda pendant plus de 25 ans maintenant, tuant, pillant, violant et occupant les terres congolaises. Le pays c’est le peuple; et c’est le peuple qui constitue le pays. Toutes les personnes qui se réclament être congolais et qui sont impliquées dans cette entreprise macabre ne sont pas Congolais. L’Etat Congolais ne peut jamais négocier avec elles, car Kagame ne pourra jamais négocier avec les Interahamwes ou avec les FDLR.
Logiquement, ça revient au même  étant donné que pour Kagame, le dialogue inter-rwandais est totalement exclu et les grandes démocraties occidentales, totalement tétanisées, n’osent même pas rappeler cela à Kagame. Ce dernier a fait avaler sa version des évènements de 1994 à tout le monde, la France s’est même agenouillée devant lui pour lui demander pardon. L’homme fort de Kigali dit à qui veut l’entendre que les FDLR ne représentent plus aucun danger pour le Rwanda. Les troupes d’Habyarimana ont été décimées soit par les multiples incursions de l’armée de Kagame et de Museveni au Congo, soit par la vieillesse ou par les maladies. Ce sont leurs enfants qui sont désormais la cible de Kagame au Congo car,  selon Kagame, ils sont toujours animés de «l’esprit de génocide ».  Après le génocide de plus de 10 millions de Congolais, nous pouvons aussi dire que l’Etat Congolais doit poursuivre « les M23», « les Banyamulenge », « les Ngomino », etc, jusqu’à leur dernier retranchement.

Logiquement, ça revient au même ! Alors que c’est lui qui a abattu l’avion d’Habyarimana et par conséquent, déclenché les tueries interethniques (le FPR  venue de l’Ouganda contrôlait déjà la moitié du territoire rwandais et y procédait à l’épuration ethnique). J’étais à Londres lorsque Jeremy Paxman de la BBC Newsnight a interviewé Paul Kagame. Paxman lui a posé la question suivante : «Après les accords d’Arusha, pourquoi avez-vous dû tuer Habyarimana ? »  Et quelle était la réponse de Kagame ? « Je m’en fous ! Moi,  j’ai été fait réfugié à l’âge de 4 ans ! ». Là, «You have heard it from the horse’s own mouth», comme disent les Anglais: «Vous l’avez entendu de la bouche même du cheval », c’est-à-dire directement de la source.  

Sur la situation qui prévaut à l’est de la RDC, la position de la Chine par exemple, est claire: Beijing soutient ouvertement, y compris au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU, la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDC. Malheureusement, il y a beaucoup de Congolais qui n’emboitent  pas le pas à la Chine parce qu’ils ont choisi la voie de la traitrise contre  leur nation, contre les intérêts vitaux de leur pays la RDC, contre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.   

A la lumière de ce qui précède, ce dont la RDC a besoin maintenant c’est de  RAMENER LA GUERRE D’OU ELLE EST VENUE, comme l’envisageait Mzee Laurent Désiré Kabila. Le problème qui se pose maintenant c’est le fait qu’avec son bilan mitigé, Felix Tshisekedi ne peut pas mobiliser une dynamique interne pour bouter dehors les agresseurs. Il faut que tout le peuple soit indéfectiblement derrière les FARDC pour gagner cette guerre nous imposée injustement, une guerre dont le peuple Congolais vit le cauchemar mais qu’il n’a ni directement ni indirectement provoquée, une guerre dont les véritables concepteurs et commanditaires sont aussi insaisissables que le sont leurs motivations profondes, sujet tabou parce qu’inavouable«, pour citer le Président Joseph Kabila; et suivie de la désinformation, de la réécriture de l’histoire (« les Banyamulenge étaient déjà au Congo,  il y a de cela 3000  ans »)   de la diabolisation du Congo (qui coopère avec les génocidaires) pour cacher les vraies mobiles de l’agression (pillage des richesses, occupation, balkanisation).

Or, le peuple constate que Felix Tshisekedi son président s’est déjà compromis à cause de ses liens d’affaires et affectionels avec le Rwanda et l’Ouganda et les lobbies et les puissances occidentales bien connus, notamment les Etats-Unis (mais qui commencent maintenant à se poser beaucoup de questions sur la nature corrompue du régime qui nous dirige). Ce que nous devons faire en tant qu’un peuple non mur pour l’esclavage et la colonisation par les autres Africains soutenus par les puissances anglo-saxonnes au 21ème  siècle, en tant que peuple uni, sans fissures comme un œuf, c’est nous lever comme un seul homme et mettre notre gouvernement devant sa conscience :

Premièrement, les troupes ougandaises, kenyanes, burundaises, angolaises et sud soudanaises sont déjà sur le sol congolais. Si elles sont venues nous aider vraiment, qu’elles nous servent de base arrière pendant que nos FARDC  attaquent l’ennemi en faisant une incursion au Rwanda et prendre l’ennemi comme dans un étau.     

Deuxièmement, l’effort de guerre demande à ce que les dirigeants politiques et religieux de notre pays se fassent violence, qu’ils fassent preuve de beaucoup d’abnégation pour éliminer le goulot d’étranglement principal à la stabilité et au développement de notre pays: « l’agression de notre pays par le Rwanda et l’Ouganda dont les preuves sont suffisamment documentées et fournies aussi bien par nos services spécialisés que des rapports des Nations Unies. « La stratégie mise en place par les régimes Tutsi du Rwanda et de l’Ouganda, consiste notamment à susciter des foyers de tensions et provoquer l’insécurité à plusieurs endroits de la RDC, décourager les investissements et empêcher la mise en œuvre du programme de reconstruction nationale; bref, créer le chaos et justifier la balkanisation de notre pays», comme l’a expliqué le Président Joseph Kabila au Parlement en 2012. Cette lecture de la situation est toujours d’actualité.

A cet effet, nous lançons un appel à l’action et solennel aux dirigeants politiques de notre pays (président, cour présidentiel, ministres, députés et sénateurs…) à examiner leur conscience, ce qui peut les pousser à réduire leur train de vie, accepter de réduire à moitié leur dotations et émoluments. Nous lançons un appel patriotique aux députés et sénateurs de rétrocéder la moitié de leurs émoluments au trésor public et de vendre leurs palissades. Nous lançons également un vibrant appel prophétique  aux dirigeants religieux Catholiques de notre pays pour remettre les  USD 300,000 qu’ils perçoivent trimestriellement de la part de l’Etat au trésor public.

Avec de  l’argent ainsi épargné, la République peut acheter des armes pour défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale actuellement menacées ! 

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