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Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature/RDC : Dieudonné Kamuleta met en relief les colonnes d’un Etat de droit

Par La Prospérité
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On l’attendait beaucoup pour sa première sortie publique après son élection et son investiture comme nouveau Président de la Cour Constitutionnelle et donc Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Dans son discours d’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta a effectivement donné le ton de sa vision sur la contribution de la magistrature dans l’enracinement de l’Etat de droit tel que voulu par le Magistrat Suprême, le Président Félix Antoine Tshisekedi.

Le numéro un de la haute cour a appelé à la stricte indépendance de la justice mais aussi au sens élevé d’engagement ferme et de responsabilité des magistrats qui ne devraient en aucun moment naviguer dans le sens contraire de la vision du magistrat suprême.

Pour le Président du Conseil supérieur de la magistrature, tous les magistrats qui se cramponnent dans la culture des antivaleurs comme la corruption ou la commercialisation des jugements seront exemplairement sanctionnés. Pour ce haut magistrat, on ne peut envisager une bonne administration de la justice ou un bon enracinement de l’Etat de droit en RDC avec des magistrats corrompus.

Mais Dieudonné Kamuleta ne se fait pas d’illusion : on ne parlera jamais de l’indépendance de la justice ou de la magistrature si les magistrats ne sont pas placés dans des bonnes conditions de travail. C’est dans ce cadre qu’il a lancé un plaidoyer auprès du Président de la République dont le représentant personnel, le Premier Ministre et chef du gouvernement, était présent dans la salle, pour que soient réajustées les conditions sociales et professionnelles de ceux qui ont reçu mission de rendre des jugements au nom du Président de la République. En clair, les magistrats devraient bénéficier d’un traitement social qui ne les rendent pas vulnérables aux mieux offrants. Ceux des magistrats qui ont été bien attentifs l’ont compris. Il ne s’agit donc pas de faire un chantage au Président de la République ou au Gouvernement avant de bien administrer la justice. Car, ceux qui n’auront pas compris que le temps et les époques ont changé et qui vont résister à la tempête du changement subiront un châtiment exemplaire et péniblement dissuasif. C’est le prix à payer dans la magistrature si l’on veut vraiment mettre fin à la respiration difficile de l’Etat de droit.

LP/BLS

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