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Autosuffisance alimentaire : Didier Mumengi propose des pistes de solution

Par La Prospérité
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Militariser l’agriculture est un livre de 396 pages (table des matières, bibliographie et autres éléments paratextuels y compris) signé Didier Mumengi, écrivain et auteur congolais de plusieurs ouvrages à succès, et attributaire de plusieurs prix littéraires.

A en croire l’auteur, s’il faut militariser l’agriculture, contextuellement parlant en République Démocratique du Congo, c’est pour que l’agriculture soit désormais convertie en un front d’une guerre sans fin contre la faim. ‘’Guerre sans fin contre la faim’’, c’est le sous-titre en surbrillance de cet ouvrage guerrier publié aux éditions Book Express.

Dans cet ouvrage, l’auteur propose une approche martiale du développement des forces productives séminales du redressement de l’économie congolaise par ce qu’il appelle ‘’la militarisation de l’agriculture’’. Il y propose un modèle de l’économie agro-alimentaire et rurale qui doit se libérer des cadres et modes de pensées préconçus. Il s’agit pour ce ministre honoraire de la Communication d’ouvrir une phase nouvelle de l’histoire de l’économie congolaise. Pour y arriver, Didier Mumengi pose déjà manu militari, à partir du premier chapitre de l’ouvrage, qui en compte 8, les fondations d’un système alimentaire national.

Au chapitre 2, l’homme déclare un état d’urgence agricole afin que soit mis fin en RDC aux anciens plans et projets agricoles jusqu’ici infertiles.  De l’état d’urgence agricole, notre essayiste pastoral passe, au chapitre 3, à la mise en place d’une force agricole militaire avec ses axes d’interventions prioritaires.

C’est au chapitre 4, plus précisément à partir de la page 179, que revient le titre phare de l’ouvrage : ‘’Militariser l’agriculture’’. Foi sur ses explications, il est question à partir d’ici et maintenant d’un nouveau paradigme martial de la mise en œuvre d’une économie agro-ruro-alimentaire, qui aidera la République Démocratique du Congo, entre autres, à briser le cercle vicieux de la misère alimentaire qui prévaut dans les assiettes des congolais.

Au chapitre 5, ce Porte-parole de  l’ex-Gouvernement Gizenga nous amène, avec son intransmissible stylo, vers une transformation radicale de l’économie congolaise.

C’est au chapitre suivant, 6 pour être précis,  que le collaborateur de Book Express nous apprend, comme dans un retour à la première de couverture, qu’une guerre sans fin contre la faim s’impose. Il nous y propose quelques nouveaux indicateurs économiques pour vaincre la faim qui a longtemps élu domicile dans les ventres des congolais lambda. Didier Mumengi nous y parle également, sans crier, de la nécessité que soit créé en République Démocratique du Congo  un Fonds National pour la Sécurité Alimentaire.

Au chapitre 7, comme en ‘’conceptocrate’’, il invente un concept nouveau: c’est celui dit du tandem monétaire national. Ce dernier trouve son bien-fondé dans son constat selon lequel : ‘’la crise du Franc Congolais n’est pas monétaire’’. Il propose à cet effet à la RDC deux choses : dans un premier temps, sortir de l’hypocrisie du régime de change et, en second lieu, transfigurer le Franc Congolais au rythme de l’accélération d’un développement agricole digne de soi.

‘’Qu’est-ce qui ne finit pas ?’’, dit-on. C’est pour être en harmonie avec cette question et avant de nous mener vers la conclusion que notre interlocuteur nous propose au dernier chapitre de son ouvrage ce qu’il appelle ‘’la diplomatie agricole’’. Ses éclaircissements faisant foi, il s’agit ici d’une diplomatie au cœur de laquelle la RDC devra placer son économie industrielle à partager surtout avec tous les Etats de la communauté francophone du monde.  Il donne le cas du secteur hévéicole.

Dans ses dernières phrases, Didier Mumengi parle en premier lieu de la faim qui sévit dans les ventres des congolais comme n’étant ni un hasard ni une fatalité. A l’en croire, elle est née de l’effondrement de l’esprit de responsabilité et se perpétue par la perte de foi du congolais en ses propres juridictions cognitives.

 ‘’Cette faim est donc un phénomène politique’’, dixit Didier Mumengi qui poursuit :’’’d’où une volonté politique guerrière, seule d’imposer le changement et d’aider le pays à sortir de cette terrible crise actuelle’’.  La lecture approfondie de cet ouvrage vous fait comprendre que la faim n’est pas seulement un effet de la pauvreté ; elle en est aussi la cause’’.

Voilà ce qui justifie ce cercle vicieux : ‘’on ne travaille pas parce qu’on a faim; on a faim, parce qu’on n’a pas mangé ; on n’a pas mangé parce qu’on n’a pas de quoi manger ; on n’a pas de quoi manger parce qu’on n’a pas travaillé ; on n’a pas travaillé parce qu’on a faim ; on a faim parce qu’on n’a pas travaillé’’

Ainsi cet ouvrage vient proposer la mise sur pied d’une 4è force militaire aux côtés de trois forces traditionnelles : terrestre, aérienne et navale ; il s’agit donc de la force militaire agricole, voir chapitre 3.

‘’La faim engendre le désespoir pendant que les personnes affamées sont la proie facile de ceux qui cherchent à imposer leur pouvoir par le crime, la ruse, la corruption, le pillage des deniers publics, la force ou la terreur’’. Cette déclaration préfinale de Didier Mumengi, renfermée à cheval entre la page 389 et la page 390, voilà ce qui justifie l’impérieuse nécessité  pour la République Démocratique du Congo de se décider de mener, à partir d’ici, une guerre sans fin contre la faim.

Pourquoi ne pas attribuer à Didier Mumengi un portefeuille au sein du gouvernement des warriors ?  

Saint-Germain Ebengo

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