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Académie des Beaux-arts : clôture de la 1ère édition du Festival Buku

Par La Prospérité
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Les lampions se sont éteints à l’Académie des Beaux-arts où se tenaient les activités de la 1ère édition du Festival Buku. Pendant trois jours, les amoureux de la littérature et de belles lettres ont fait ‘’un’’ avec les livres. Ils ont été émerveillés par le programme riche mis à leur disposition par les organisateurs. Débuté vendredi 5 mai 2023 pour se clôturer dimanche 7 mai 2023, dans l’enceinte de l’académie des Beaux-arts de Kinshasa, plusieurs personnes ont participé à ce grand évènement. Des écrivains, éditeurs, professeurs d’universités, élèves, pour ne citer que ceux-là, tous, ont été visiblement heureux et motivés de prendre part à ces messes littéraires qui se sont achevées par la présentation du prix littéraire Patrice Emery Lumumba.

Concernant les conférences, vendredi, tout avait commencé par la présentation du livre intitulé : Mutshimba et Gatogo «une foi plus forte que la mort», de Nestor Katoko. Publié à la maison d’édition Afri’ka, cet ouvrage met un accent particulier sur deux personnages  de conviction, qui ont été attachés à la foi Kimbanguiste malgré les persécutions, jusqu’à leur assassinant. L’auteur de cet ouvrage, congolais, pasteur de son état au sein de l’église Kimbanguiste, secrétaire provincial de ladite église,  assistant à la faculté théologique Kimbanguiste et enseignant de l’écriture « Mandombé », a signifié que Mutshimba et Gatogo, une foi plus forte que la mort, est un témoignage poignant de deux martyrs Kimbanguistes. À l’en croire, les deux avaient une foi inébranlable. Ils étaient Kimbanguistes de conviction jusqu’au sacrifice suprême. « Ce sont des martyrs Kimbanguistes, une victoire de Kimbanguiste sur la force du mal en 1964 », dit-il.

Répondant à une question sur son ressentiment après que la journée du 6 avril ait été déclarée fériée, chômée et payée pour le combat de Simon Kimbangu, Nestor Katoko estime que c’est une grande satisfaction pour la communauté Kimbanguiste». Dans le même chapitre, il a brièvement, parlé de l’écriture Mandombé.  « Le mandombé s’enseigne d’ores et déjà à l’Université Simon Kimbangu. C’est une innovation, ce n’est que le début », a martelé Nestor Katoko.

Pour sa part, Brunel Lungambu, responsable et éditeur de la maison d’édition  Afri’ka, a exprimé sa satisfaction de pouvoir réaliser ce projet de publication. « J’ai été très honoré de travailler avec le Révérend Katoko. Ce livre est un héritage pour nous. En effet, grâce à ce livre nos enfants et petits enfants pourront connaître cette histoire poignante après », a par ailleurs renseigné  le responsable de la Maison d’édition Afri’ka. À la Question de savoir comment vulgariser des œuvres littéraires au sein de sa maison d’édition ? Brunel Lungambu a été  précis quant à ce. « Dans un pays comme le nôtre, dit-il, il est difficile de réaliser ce travail. « En dehors des activités que nous organisons, nous essayons de faire de notre mieux. Comme toute œuvre, cela demande des moyens. Nous nous sommes dit de commencer et nous verrons ce qui arrivera après. Heureusement aujourd’hui, c’est depuis 2019 que la maison d’édition existe. Petit à petit nous sommes en train d’avancer malgré les contraintes et les réalités du pays. Nous nous battons, nous faisons en sorte que la Majorité puisse connaître l’histoire du pays. Je suis fier de ce que nous faisons , nous sommes conscients de ce que cela va aboutir», a-t-il confié. 

Samedi et dimanche il y a eu d’autres présentations qui ont satisfait les amoureux de la littérature, à l’instar de la conversation philosophique entre l’économiste Dandy Matata et le philosophe Pépin-Guillaume Manjolo autour des livres  Généalogie d’un intellectuel et la révolte métaphysique d’un jeune congolais.

Il sied de noter que le « Festival Buku » est une rencontre avec les littéraires congolais. Elle vise à mettre en avant l’industrie congolaise du livre, rassembler les amoureux de la littérature, les poètes, les écrivains afin de constituer un réseau d’événements qui mettrait en lumière cette littérature qui doit renaître actuellement. Tout au long de ces messes littéraires, il y a eu une succession d’écrivains et des ateliers.

Merdi Bosengele

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