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RDC : la procédure légale de validation des projets prouve que Nicolas Kazadi est victime d’un complot !

Par La Prospérité
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(Par Christopher McKenzie, Expert en Développement)

Que reproche-t-on à Nicolas Kazadi ? 

D’avoir payé les factures qu’ils estiment Surfacturées ou de n’avoir pas fait le suivi après paiement pour se rassurer que les projets payés sont exécutés ? 

Dans les deux cas, ces accusations ne tiennent pas débout et la campagne médiatique intense qui entoure lesdites accusations qui ne sont rien d’autre que des imputations dommageables prouve à suffisance que c’est la tête de Nicolas Kazadi qu’on cherche en étant certains de manipuler, et l’opinion qu’ils considèrent dépourvue de bon sens, et le Chef de l’Etat de qu’ils espèrent la non reconduction de Kazadi en le prenant pour un homme sans jugement. 

Les projets ont été validés, avec leurs coûts, d’une part entre le Ministère du Développement Rural et le Consortium dirigé par Mike Kasenga (gouvernement Ilunkamba), et d’autre part par l’hôtel de ville de Kinshasa et Solektra de Samba Bathily qui compte à son actif plus de 200.000 lampadaires installés dans 21 pays d’Afrique. Là encore,  avant même la nomination de Nicolas Kazadi aux finances. 

Ensuite,  les deux parties de part et d’autre ont sollicité l’avis de Non Objection de la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics, DGCMP, qui est l’Organe de l’État qui s’assure de la conformité de chaque projet (pertinence, opportunité, rapport qualité-prix, etc.) et cet organe a jugé que ces deux projets étaient conformes, et pour les lampadaires la DGCMP a même validé la proposition du Prestataire Proton, filiale du Groupe Rawji avec qui travaille la femme de Jules Alingete, qui s’élevait à plus de 6.000$ par lampadaire quoique de très basse qualité par rapport aux lampadaires de Solektra (2 à 3 fois moins selon l’expertise sur terrain). 

Ensuite, puisqu’il s’agit d’un gros montant, le dossier des forages est passé en Conseil des Ministres (Autorité Suprême de Prise de Décisions de l’Exécutif) qui a validé et enjoint le Ministre des Finances de payer. 

Contrat signé entre le Ministère du Développement Rural et le prestataire, la Primature, via l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, ARMP, a validé le contrat et perçu à cet effet 0,7% du montant global qui lui revient de droit selon la loi. Jusque-là, aucune mention sur les coûts. 

L’IGF qui s’invite dans le dossier, avec son contrôle tant vanté en amont, pendant la prestation, et en aval, va aussi constater la régularité du marché, et même de celui des Lampadaires pour lesquels il va autoriser le paiement de la deuxième tranche auprès du Ministre des Finances, et par la même occasion faire bénéficier à Proton, partenaire de sa femme, les mêmes avantages ayant une offre plus élevée que celle de Solektra. 

Jusque-là, personne ne fait toujours mention des coûts. 

Arrivé au moment de payer, et ce malgré les injonctions du Conseil des Ministres qui a relevé l’urgence d’installer lesdits forages, et la pression de l’hôtel de ville de Kinshasa via son Gouverneur Gentiny Ngobila, ami intime de Jules Alingete, qui en passant n’a jamais fourré son nez dans sa gestion calamiteuse de l’hôtel de ville où il laisse plusieurs millions de dollars de dette qui n’ont servi à rien tant la ville est dans un état calamiteux, Nicolas Kazadi va une fois de plus solliciter l’implication de l’IGF pour l’encadrement des fonds décaissés. 

L’argent a même été mis à la disposition de l’hôtel de ville de Kinshasa via un compte séquestre dans lequel 70% de l’argent ne pouvait être utilisé que pour l’achat des matériels et viré directement sur les comptes des fournisseurs étrangers, afin de prévenir tout détournements. Les preuves de ces virements dans les comptes des fournisseurs de renommée internationale avec des pratiques strictes en matière de corruption et blanchiment existent, Solektra les ayant publiés, en étant eux-mêmes victimes d’un règlement de comptes où ils se retrouvent coincés malgré eux, entre d’une part les ennemis de Nicolas Kazadi et d’autre part ceux qui veulent récupérer le marché des cartes d’identité. 

Et pour les forages, il a sollicité et obtenu une baisse de près de 35% du coût unitaire de chaque station de collecte, traitement et distribution d’eau, ramenant le nombre total de 1000 à près de 1400 stations après d’âpres tractation avec le prestataire. 

Pourquoi ? Simplement parce que l’IGF, la DGCMP, et l’ARMP avaient déjà validé le montant global du projet et la révision ne pouvait donc se faire qu’au niveau de la quantité de stations à livrer. 

Où se situe le complot ? 

C’est dans la dénonciation.

Le journaliste, appelons-le comme ça, Israël Mutombo, a  orienté plutôt le débat vers un détournement du Ministre des Finances consécutif à la surfacturation de ces deux marchés dont la Genèse remonte à près de 4 ans, dans lesquels toutes les instances étatiques ont apposé leurs signatures pour validation, et pour lesquels personne n’avait mentionné un quelconque détournement ni une quelconque surfacturation depuis tout ce temps, à part le Ministre des Finances Nicolas Kazadi. 

Ce dernier, caissier de l’Etat qui gère l’argent qui appartient aux ministères sectoriels et d’autres institutions et organes via lesquels l’Etat fonctionne et intervient en faveur de sa population, son rôle se limite à payer et émettre un avis sur différentes sollicitations de paiement, après validation du Ministère du Budget, notamment sur l’urgence en se référant à l’état de la trésorerie, puisque dans un pays pauvre, disait mon formateur, Bomboko, le Ministre des Finances doit gérer des urgences parmi les urgences, puisque chacun, une fois arrivé à l’étape où tous les organes ont dit « OK pour paiement », présente l’urgence de son dossier. Il est donc le plus détesté et tout le monde convoite sa place, ou cherche à avoir  » Son Ministre des finances » qui va traiter ses propres urgences en urgence. 

Israël Mutombo et ceux pour les intérêts de qu’il roule, en tout cas pas pour ceux de l’État qu’ils n’hésitent pas à salir au profit de leurs propres agendas, ont fait croire à l’opinion que Nicolas Kazadi avait initié ces projets et les avait payés « en procédure d’urgence » sans se référer à personne et rien n’a depuis lors été fait puisque tout l’argent a été détourné. 

Je vous renvoie à la communication de Samba Bathily sur la chaîne YouTube de Top Congo FM pour réaliser de par vous-mêmes à quel point Israël Mutombo nous prend pour des idiots facilement manipulables malgré toutes les évidences qui le contredisent.

Pourquoi nous sommes convaincus que c’est de l’acharnement pour obtenir la tête de Nicolas Kazadi ? 

Simplement parce qu’une démarche scientifique, patriotique, ou simplement celle d’un lanceur d’alerte recherche à établir les responsabilités en faisant une circonscription de la parcelle de pouvoir de chaque partie intéressée, dans sa conception, sa validation, son exécution, pour savoir qui a fait quoi et qui est coupable de quoi. 

Malheureusement, on n’entend ni le Ministère du Développement Rural dans leurs dénonciations, lui qui est pourtant intervenant dans tout le processus par rapport au projet des forages, avec même la possibilité d’alerter le Ministère des finances pour bloquer le paiement en constatant dans son rôle de suivi et de supervision des retards dans l’exécution, ce que ni lui, ni l’IGF n’ont fait, Nicolas Kazadi étant le seul à avoir initié le blocage du paiement des restes des tranches en le conditionnant à l’adéquation entre les 71 millions déjà perçus par les prestataires et l’équivalent en stations construites. 

Nicolas Kazadi est victime de son indépendance dans ses prises de décisions et son autonomie dans la gestion des finances publiques, puisqu’on lui a souvent reproché de ne répondre qu’au Chef de l’État directement, chose qui ne plaît pas aux mafieux qui estiment être au pouvoir et donc en droit de disposer d’un pouvoir sur les finances publiques. 

Nicolas Kazadi n’est pas né Ministre, c’est de bonne guerre que de nourrir des ambitions pour son poste actuel.

Mais le faire en détruisant complètement sa réputation sur base d’un tissu de mensonges et manipulations, c’est vraiment cruel et malhonnête.

A  chacun de choisir de réfléchir par lui-même ou de continuer à réfléchir par procuration en se laissant manipuler par la mafia qui veut contrôler l’après-Tshisekedi et les finances du pays, nos finances. 

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