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Mégestion, corruption, gouffre socio-économique ,RDC : Jean-Oscar Ngalamulume appelle à la fin de la récréation !

Par La Prospérité
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Tribune d’expression libre *La monnaie nationale ne peut être stable et forte que lorsque le pays produira plus des biens et des services pour la consommation locale, et la vente d’une partie à l’extérieur, dans le but de maximiser les recettes en devises. Sa stabilité ne s’apprécie qu’à travers la balance commerciale qui a pour rôle, d’indiquer l’équilibre entre le volume des devises encaissés grâce à la vente à l’extérieur des produits et services qui sont fournis par les entreprises congolaises, et le volume des devises dépensées lorsque les Congolais achètent les produits et les services à l’extérieur. Et lorsque nous restons à la base d’une observation profonde, il s’avère que le Congo produit moins, vend moins à l’extérieur et achète presque tous les produits et services à l’extérieur. En effet, le Congo encaisse moins de dollars dans le Trésor public qui est la Banque Centrale, et dépense plus en achetant presque tous les produits et services de l’extérieur. Donc, le Congo dépense plus de dollars qu’il n’en gagne, une des causes qui justifie le déficit des réserves en dollars, dont la cause principale est l’absence d’une bonne politique économique devant favoriser l’entrepreneuriat privé, seule capable de produire des biens et des services pour la consommation locale et la vente à l’extérieur. Voilà la réelle cause de l’insuffisance d’une quantité des dollars pour faire face à la demande croissante sur la demande interne. Le Congo importe tout, même les jus des fruits, des raisins, des oranges, des pommes, tout en ayant des oranges, des mangues, des ananas qui, pourtant, pourrissent au Kongo Central et ailleurs à travers le pays, au vu de ceux qui sont en charge de l’exercice gouvernemental. La majeure question qui s’impose est celle de savoir comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique et sociale qu’il traverse ? Lorsqu’on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants. Pour ce faire, il faut que la classe politique dans son ensemble, cesse de distraire les Congolais avec de nombreuses déclarations et effets d’annonces à la place du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus. Il faut, par contre, proposer un projet de bonne gouvernance, capable de favoriser la création de nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation. D’où, la question majeure qui s’impose est celle de savoir, qu’elle est la cause principale de la mégestion du pays depuis 1960, date de l’accession du Congo à l’indépendance ? C’est parce que la lutte de la classe politique congolaise n’a jamais été inscrite dans le processus d’une rupture d’avec la mauvaise gouvernance, elle est plutôt celle d’accéder aux mêmes avantages sociaux à la place de ceux qui sont en charge de l’exercice étatique: « la politique de ôte-toi delà que je m’y mette », tout en étant dépourvu d’un projet d’alternance, capable de mettre en place des vrais mécanismes favorisant la production massive des biens et services pour la consommation locale et l’exportation à grande échelle, dans le but de rendre attractif, le secteur du commerce extérieur, source des recettes d’une bonne quantité de dollars, afin de soutenir la stabilité de la monnaie nationale : le Franc congolais. Jean Oscar Ngalamulume Président de la CIDES

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