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Prétendue spoliation d’une concession de 50.000 hectares à Mutshstsha,Lualaba: la celcom de Fifi Masuka fixe l’opinion et rétablit la vérité !

Par La Prospérité
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On s’en prend à Madame Fifi Masuka parce qu’elle a empêché une démarche tendant à déposséder les communautés locales vivant dans le Groupement Musokantanda de leurs terres ancestrales.

Monsieur le Ministre des affaires foncières Sakombi Molendo prétend avoir été saisi par le Conseil de la succession MUNUNG YAV A MUNUNG qui aurait acheté, le 14 août 1984, auprès de l’Etat congolais, le patrimoine de l’Entreprise «Ferme Musoka Ntanda», situé à 30 Km de Kolwezi, Territoire de MUTSHSTSHA, d’une superficie de 50.000 (cinquante mille) hectares, dont l’établissement des titres fonciers et immobiliers ne pouvait se faire qu’après le paiement total des sommes convenues au bénéfice du Trésor public.

Prétendant que la dette au profit du Trésor Public étant entièrement payée, feu MUNUNG YAV A MUNUNG devenait titulaire d’un droit à devenir concessionnaire sur le fond de 50.000 (cinquante mille) hectares.

Raison pour laquelle il a instruit le conservateur des titres immobiliers de Kolwezi 1 à lui « transmettre d’urgence pour signature et sans atermoiement, les projets d’arrêtés de création de la parcelle ainsi que celui de contrat de concession emphytéotique de ladite concession aux noms des héritiers MUNUNG YAV A MUNUNG ».

Ce raisonnement malicieux ne peut pas occulter la fraude qui a caractérisé sa démarche de déposséder les terres des communautés locales vivant dans le Groupement MUSOKANTANDA Ntanda.

S’il est vrai qu’il a été saisi par le Conseil de la Succession MUNUNG YAV A MUNUNG, la démarche du Ministre Sakombi est trop surprenante.

Les éléments ci-après permettront à l’opinion de comprendre qu’il a tenté de spolier les terres des autochtones:

Il adresse directement sa lettre contenant l’instruction susmentionnée, sans tenir informé le Premier ministre ni le Parlement, encore moins le Gouverneur de Province.

 Il est inconcevable, à moins d’être intéressé, d’entreprendre une démarche d’accorder une concession sur 50.000 (cinquante mille) hectares des terres sans informer le gouvernement central, ni le gouvernement provincial concerné ; Il ne s’est pas non plus référé au Ministre d’Etat et Ministre des Finances qu’il cite pourtant comme ayant représenté la RDC à ladite vente pour s’assurer non seulement que celle-ci est régulière et mais aussi que les preuves de paiement vantées étaient authentiques ;

Étant Ministre des affaires foncières et sachant que les concessions, pour les terres de plus de 2000 ha, ne peuvent être valablement accordées que par la loi.

En homme honnête, il ne pouvait donc pas entamer cette démarche seul sans tenir informé l’Assemblée nationale.

D’où la correspondance du 6 octobre 2022 du chef de bureau André Kanik Sash a Murud, portant transmission de 56 contrats d’occupation provisoire, évoquée par le Ministre SAKOMBI n’a fait que renforcer l’idée de fraude ;

1. Pourquoi avoir fractionné la concession de 50.000 hectares en 56 concessions de moins de 1000 hectares au profit de la même succession?

D’où, c’est simplement de réduire la superficie, qui était au-delà de sa compétence, en petites concessions de moins de 1000 hectares correspondant à sa compétence afin de se permettre de signer frauduleusement les 56 contrats correspondants à chacune d’elles, pouvons tous conclure.

Et si l’autorité provinciale ne l’avait pas dénoncé à temps, les 56 contrats lui seraient déjà transmis et ils les auraient déjà signés.

Bien plus, il est étonnant que le Conservateur des Titres Immobiliers de Kolwezi 1 éclate, de sa propre initiative, les 50.000 hectares en 56 concessions, alors que l’instruction du Ministre était claire : lui transmettre un projet d’arrêté (bien que la superficie relève de la compétence de la loi) et un contrat d’emphytéose pour signature.

En tout état de cause, octroyer 50.000 hectares à un individu serait déposséder les terres de tout un groupement qui regorge plus de 100.000 habitants qui vont perdre leurs champs, les cimetières de leurs ancêtres, leurs logements, etc., au profit d’une succession.

Ce qui serait   inadmissible et criminel.

Enfin, depuis 1984, aujourd’hui 38 ans après, où était cette succession ?

Elle renait qu’avec l’avènement du Ministre SAKOMBI à la tête du Ministère des affaires foncières visiblement.

Au regard de ce qui précède, il apparaît clairement que la démarche de Monsieur le Ministre SAKOMBI est curieuse et doit être arrêté.

La paix en dépend, pour l’intérêt général.

Son agitation serait à ce stade une preuve irréfutable de son implication personnelle dans ces affaires mafieuses.

Cellule de Communication du Gouvernement provincial du Lualaba (Titraille  de La Prospérité)               

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