Lors de son voyage à Cuba, Maitre Sekimonyo Mutabazi Jo, expert en économie politique et philosophe s’est focalisé sur la collecte des données socio-économiques liées à l’histoire humaine dans l’exercice d’évaluer et d’analyser comment ce pays communiste s’y prend pour se remettre des chocs du COVID-19 sur son économie. Aussi, pour faire une étude comparative entre le pays de Fidel Castro et la RDC, le racisme et les défis de développement économique de l’île. De cette étude découle des réponses aux questionnements restés pendants.
En effet, à la question de savoir si une nation peut à elle seule créer de la prospérité et bien la partager sans passer par l’accumulation individuelle des richesses, Me Sokimonyo répond par « Oui, mais la machine pour une telle étape, comment affiner. Ce n’est pas le cas de Cuba. L’île embrasse le capitalisme avec sa propre touche. Cela a transformé les Cubains en capitalistes brutaux », a commenté ce chercheur.
Et d’ajouter : « La diaspora cubaine ne veut pas revenir alors que tous les Cubains de l’île complotent pour partir. Ce mélange rend un plan de développement à long terme difficile, voire impossible ».
Qu’en est-il du rapport entre la RDC et le Cuba ?
A cette question qui revient le plus souvent, fait-il savoir, Me Sekimonyo estime que « ce sont les deux nations où la Rumba traverse l’identité nationale. Tout comme les Congolais, Il y a aussi le fait que les Cubains camouflent l’humiliation socio-économique à travers des vêtements ou dirons-nous qu’ils sont des sapeurs alors que leurs élites jouissent de l’illusion de l’opulence », a-t-il dit.
Grâce Daro
