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RPDC : la culture et son héritage

Par La Prospérité
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La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, chérit sa culture et emploie le vert et le sec pour sa continuation.

Imjin-rok, roman classique national

Jugé écrit dans la 1ère moitié du 17ème siècle, ce livre décrit la lutte menée par le Peuple coréen dans la Guerre (1592-1598) Patriotique de l’An Imjin pour;

  • repousser les 200.000 envahisseurs du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR)
  • défendre la dignité du Pays et de la Nation.

Cette histoire peut être divisé en 4 parties;

  • la 1ère; les préparatifs des Japonais pour l’agression de la Corée
  • la 2ème; la situation du début de la guerre déclenchée en avril 1592 (ou l’An Imjin) avec une attaque surprise des Japonais
  • la 3ème; la lutte de l’Amiral RI Sun Sin (1545-1598) ayant gagné les batailles navales successives et des chefs du corps franc de différentes régions qui avaient combattu l’ennemi sur la terre y compris les Généraux JONG Mun Bu (1565-1624) de la Province Hamkyong et KIM Ung So (1564-1624) de la Région Nampho ainsi que la victoire remportée par les militaires lancés à la contre-attaque
  • la 4ème; les activités menées pour obtenir la capitulation définitive du Japon en y envoyant l’Ambassadeur du Pays après avoir repoussé, complètement hors du Territoire national (123.214km2), les envahisseurs japonais.

Imjin-rok revêt une signification importante dans l’histoire de la littérature coréenne, car le livre;

  • est le 1er à avoir retracé, par un tableau épique, la Guerre Patriotique de l’An Imjin (1592)
  • a contribué au développement de la littérature romanesque de caractère progressiste et patriotique, étant paru dans la 1ère période du développement du roman en langue coréenne actuelle dans le Pays.

Taedong-yoji-do, Carte géographique

KIM Jong Ho (1804-1866) fut un célèbre géographe et savant en Silhak (ou courant de pensée; mouvement de reforme confucianiste particulièrement actif au 18ème siècle, NDLR) de la Dynastie (1392-1905) Joson (ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant», NDLR). Né d’une famille de paysans de la Province Hwanghae, il avait du faible, dès son enfance, pour la géographie et la cartographie, ce qui lui donnait beaucoup d’anecdotes;

  • A l’âge de 10 ans, il lui arriva un jour de parcourir, toute la journée, un chemin en dehors de son village, route qui s’étendait à perte de vue, sans se sentir faim. A la tombée du soleil, il fut obligé de rentrer à la maison sans parvenir à l’extrémité du chemin. A ses parents qui le réprimandaient de ne plus se donner la peine, il lui répondit que faire le tour de toutes les régions du Pays était son rêve.
  • Ayant nourri de ce rêve depuis son bas âge, il proposa, à plusieurs reprises, le problème de la cartographie au Gouvernement féodal, mais en vain. Toutefois, sans revenir sur sa décision initiale, il s’appliquait à établir une carte. En 1834, il parvint à tracer la Chonggu-do (ou Carte de la Corée la plus grande du Pays avec 4620×8700mm et 1:216.000, NDLR) en se référant aux données d’études qu’il avait recueillies en faisant le pèlerinage du Territoire national de longue haleine et à une ancienne Phaldo-do (ou Carte de Toutes les 8 Provinces), dressée par JONG Sang Ki (1678-1752).
  • La Chonggu-do comprenait non seulement la géographie naturelle, notamment situation et aspect de monts et chaînes de montagnes, cours d’eau et lacs, mais aussi les géographies historique et économique. Sa carte présentait, alors, les inconvénients, car elle était compliquée dans la composition de plan et incorrecte dans certaines données. Par souci d’établir une autre carte plus exacte, KIM Jong Ho s’attachait à faire une enquête détaillée, pendant 27 ans, sur toutes les régions du Pays depuis le Mont Paektu-san (mont ancestral et sacré de la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de toute la Corée pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR) au Nord jusqu’à l’île Jeju-do au Sud. Entre-temps, il monta, à 2 reprises, sur le Mt. Paektu-san, disait-on.
  • Au bout de ses efforts d’études et d’arpentage basés sur le pèlerinage sur les terrains de plus de 30 ans, il parvint à réaliser, en 1861, la Taedong-yoji-do (ou la Carte de la Corée 6700×3300mm imprimée à partir de 70 blocs de bois de tilleul, gravés sur 2 faces, NDLR) à l’échelle 1:162.000pour la modifier en 1864.
  • Dans le but d’y ajouter les explications, il rédigea un ouvrage de géographie Taedong-jiji (15 livres en 32 volumes). Celui-ci présentait les données de chaque village divisées en plus de 40 catégories: démographie, imposition et corvées, bateaux (sortes, nombre et usages), relais de poste, us et coutumes, etc.

Pour avoir apporté une grande contribution à la création des patrimoines géographiques de valeur du Pays, KIM Jong Ho laissa son nom à la postérité.

③ La fabrication des instruments de musique nationaux

Il y a une dizaine d’années, l’Université de Musique et de Danse KIM Won Kyun (1917-2002; compositeur de l’Hymne national «Chanson de l’Amour pour le Pays» et Recteur de ladite Université, NDLR) de Pyongyang, pépinière de la formation des talents artistiques du Pays, a créé la Faculté de Fabrication des Instruments de Musique dont la mission est de former les spécialistes pouvant mettre en pionnier le développement du secteur de fabrication des instruments de musique avec 7 disciplines et un institut;

  • Chaque année, elle sélectionne ceux qui ont les dispositions pour la musique et la peinture parmi les diplômés des écoles secondaires artistiques. Les sélectionnés reçoivent l’enseignement élémentaire sur la fabrication des instruments de musique d’un an et puis, l’enseignement spécialisé par discipline.
  • Les enseignants s’efforcent de perfectionner le programme d’enseignement visant à augmenter les capacités de cognition et d’application de leurs étudiants. Ils créent de nouvelles matières scolaires fondées sur la sci-tech de pointe et améliorent le contenu et les méthodes d’enseignement selon le principe de faire grand cas des prédispositions des étudiants.
  • Avant de quitter l’Université, les étudiants doivent jouer des instruments de musique fabriqués par eux-mêmes. Par conséquent, au cours de leurs études, ils améliorent, constamment, leur capacité de fabrication et d’interprétation. Dans l’atelier de fabrication, ils font, de leurs propres mains, divers instruments de musique, ce qui évoque les artisans.
  • Les diplômés jouent un rôle important dans les établissements de recherche scientifique et usines des instruments de musique du Pays.

Les instruments de musique fabriqués par les enseignants et les étudiants de ladite Faculté sont l’objet de la bonne appréciation lors des Expo nationale et internationale.

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